Vendredi
... Rien à signaler. Aucun stress du réveil à l'embarquement.
Il y avait bien sûrement de la tristesse au moment de la séparation, ce matin à l'aéroport et en même temps du fatalisme et de l'humour. Après tout, personne ne nous oblige à rien. Nous ne sommes pas des victimes, nous choisissons (la capacité de choisir, ne l'oublions jamais, reste le privilège d'une minorité sur cette terre). Je l'écrivais l'autre jour (?) notre petit futur n'est pas sombre.
Une fois la maison vendue, une fois payé le tiers ou la moitié d'un nouveau logement pour son fils il devrait rester une petite somme. Naïvement je pensais que nous en profiterions, nous ici. Non, le pécule servira le moment venu au financement des études du petit-fils. Dulcinée calcule en bonne grand-mère. Elle tourne tout ça dans sa tête, peut-être cela l'aidera à dormir durant ce long vol.
Moa, moa ?
Aéroport de Zurich, vendredi 08h30, le temps d'un café.
Noi Bai, l'aéroport de Hanoi.
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Mon retour en train en passant n'importe où.
Je me suis lassé !
L.T.
P.S.: Quand nous buvions un café en attendant qu'elle passe le contrôle douanier, Dulcinée a dit: "Ces voyages commencent à m'ennuyer".
Restons-en là pour aujourd'hui.
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