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Au gré de la plume
29 mai 2018

Lundi

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Les préparatifs de la Fête de la Jeunesse, ça avance.

Tout doit être prêt pour la fin juin.

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 Le gamin avait peur de cette voiture téléguidée alors elle est restée ici.

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Le petit à Buoi, ce lundi.

L.T.

P.S.:

- Un brin "sentimental" ce matin :-))))), O Mon Papy !

 - "Mon 68" (chaque vieux a le sien) ça n'est pas Paris, l'Irlande du Nord, Mexico. Vaguement Prague.

Non ce fut l'Offensive du Têt... et plus anecdotiquement mon refus de devenir un soldat (suisse en Suisse). Je me promenais alors avec une veste des Surplus US sur (le dos de) laquelle j'avais écrit ce "Paix au Vietnam" (dont se moque férocement Brel dans une de ses chansons).

J'étais gentil catho et fraîchement inscrit aux LMR (Ligues marxistes révolutionnaires) *. Mais mon engagement (moral) est plus ancien et présentait des ambiguïtés, il s'est premièrement manifesté en août 1965 à Hyde Park (Londres) lors d'une grande réunion de "pacifistes" (en ce temps-là "pacifiste" voulait dire: anti-US).

À cette même époque ma mère hébergeait provisoirement son frère cadet qui rentrait des Amériques où il s'était expatrié plusieurs années (Canada/USA). Mon oncle défendait la "théorie des dominos" (si un pays du Sud-est asiatique tombe aux mains des communistes, les autres suivront * *), théorie justifiant selon lui l'intervention du gendarme américain.

J'ai grandi dans un pays bien catholique. On priait pour les révoltés de la RDA (1953-54), pour les Hongrois * * * de Budapest (1955), pour le Cardinal polonais, pour que la Tchécoslovaquie batte les hockeyeurs soviétiques, pour les prisonniers chinois torturés,... Pourtant j'étais abonné (gratuitement) aux "Études soviétiques" . 

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* J'ai abandonné ces méchants marxistes pour une raison simple: notre "leader" (Uldry?) nous refilait des magazines de propagande avec mission de les vendre à-Satan-sait-qui. Sauf qu'il exigeait que nous le payions en avance, de notre poche. À nous de prendre le risque. Ensuite mon passage au PSS s'est fait naturellement, la réthorique  y étant moins violente.

* *  Cette théorie a marché dans les pays voisins comme la Thaïlande, l'Indonesie, la Fédération de Malaisie (Malaisie et Singapour) et plus tard aux Philippines. En passant on se demande si la motivation américaine ne présentait pas des similitudes avec celles des Croisés. 

 

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* * *  Les Hongrois semblent avoir oublié ce que c'est d'être un réfugié. 

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La couverture de Hara Kiri date de 1969 déjà. 

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La chute de Saigon m'a soulagé d'un poids. Nous n'avions plus à entendre à la radio les bilans quotidiens des combats. On peut donc s'interroger (c'est ce que je fais) sur la part de l'émotivité dans la "gestation" de nos "convictions politiques" ou de notre "conscience politique".

En même temps que s'achevait cette guerre fratricide on voyait un grand voile se poser sur le Vietnam. Il faudra attendre fin 1978 pour qu'on s'inquiète des Boat People. Petite étudiante Dulcinée travaillait sur les digues qui entouraient Hanoi, on lui confiait le gardiennage des vélos en raison de sa faible nature. Que savait-elle ? 

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~ 800'000 réfugiés et 300'000 disparus, entre 1975 et 1985.  

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Rolling Thunder, opération US sur le Vietnam.

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Rolling Thunder, manifestation annuelle des Vétérans US. 

Drapeaux américains, vestes en cuir et casques rutilants, des dizaines de milliers de motards anciens combattants ont défilé dimanche à Washington sous les applaudissements, pour rendre hommage aux soldats portés disparus avec un même mot d'ordre depuis trente ans: «Nous n'oublierons jamais».

«C'est grisant. Tout le monde est tellement heureux de nous voir», confie Keith Gonzales en fin de parcours, près du monument rendant hommage au président Lincoln, au coeur de la capitale américaine. Casquette, jean, T-shirt et veston en cuir noir orné de patchs colorés, l'énergie de cet ancien du Vietnam de 64 ans * au rire facile ne laisse rien deviner des traumatismes de cette longue guerre achevée en 1975.

«Quand on est revenus du Vietnam, on n'a pas eu ce type de réaction alors ça fait du bien aujourd'hui», explique-t-il à l'AFP. «C'est très fort. J'avais la gorge nouée en roulant parce que l'Irak et l'Afghanistan n'ont pas été très populaires non plus. Alors voir les citoyens Américains debout dans la rue (...), ça fait vraiment du bien», renchérit à ses côtés Doug Torres, 54 ans, qui a combattu dans ces deux pays.

Agitant des fanions aux couleurs de l'Amérique, Shayla Mathei et Chaz Stamps applaudissent et encouragent le cortège pétaradant. Robe, short, baskets et pas un centimètre de cuir en vue: ces quadragénaires venus de San Diego, en Californie, pour le week-end sont loin de «l'uniforme» des bikers qui défilent devant eux, mais ils les soutiennent chaleureusement.

«Montrer notre patriotisme»

Lui est un ancien de la marine américaine, elle est orthophoniste. «Nous sommes là pour montrer notre patriotisme», explique cette dernière, Shayla Mathei. «Ca me rend fière et c'est bien d'honorer ceux qui ont servi notre pays». Honorer les disparus mais aussi les soldats qui ont péri sous le drapeau américain, c'est l'objectif de ce rendez-vous baptisé «Rolling Thunder», qui fut aussi le nom d'une opération de lourds bombardements américains contre le Vietnam du Nord.

Lancé en 1988 avec moins de 3.000 participants, le cortège rassemble désormais chaque année plusieurs dizaines de milliers de motards qui traversent le centre de Washington autour du parc du Mall et son célèbre mur marqué de près de 60.000 noms de soldats américains morts durant la guerre du Vietnam. Avec en tête un même mot d'ordre: «Nous n'oublierons jamais».

En ce dimanche, une file plus longue que d'ordinaire mêlant vétérans, jeunes couples et enfants serpentait le long du mur en granit noir. Depuis la Première Guerre mondiale, les corps de plus de 85'000 soldats américains n'ont jamais été retrouvés, selon les organisateurs de la manifestation.

«Ramener tout le monde»

«Il y a encore des familles aux Etats-Unis qui attendent sans savoir où sont leurs pères, leurs frères. Ils ne savent pas s'ils sont encore au Vietnam, s'ils sont encore vivants, morts ou capturés», explique à l'AFP Jack Richardson, qui, à 73 ans, a traversé pour la 13e fois cette année les Etats-Unis depuis la Californie pour le «Rolling Thunder». «Nous continuerons à rouler tant que nous n'aurons pas ramené tout le monde à la maison.»

A 76 ans, Mel Goudge a lui entrepris pour la première fois la traversée longue de dix jours depuis l'Etat de Washington, sur la côte Ouest. Une expérience «difficile» mais que cet ancien combattant du Vietnam tenait à accomplir. «C'est un pèlerinage», explique-t-il. «J'ai grandi avec un ami qui vivait de l'autre côté de la rue et il a été abattu en 1968, le 25 novembre, alors j'avais besoin d'aller jusqu'au mur et de toucher son nom».

Si la plupart des participants se refusent à parler politique pour mettre en avant leur simple «patriotisme», Donald Trump s'était trouvé en terrain conquis lorsqu'il était venu les voir en pleine campagne électorale, en 2016.

Le président américain a d'ailleurs tweeté dimanche son enthousiasme. «Fantastique d'avoir 400'000 HOMMES ET FEMMES FANTASTIQUES au Rolling Thunder à Washington montrant leur patriotisme. Ils aiment notre Pays, ils aiment notre Drapeau, ils défendent notre Hymne National

(afp/nxp)

Créé: 28.05.2018, 01h57, Le Matin

* Commentaire L.T.:  la trêve date de fin janvier 1973. Le soldat Gonzales est né en 1964, il avait donc au mieux 18 ans fin 1972. L'âge minimum pour devenir soldat est 17 ans. Si on tient compte de sa formation de base il n'a pas du voir grand-chose de la guerre, juste le temps d'avoir peur, de découvrir la marijuana et les jeunes dames du Cap Saint-Jacques. Ne minimisons rien. 

La déclaration (en bleu) du Gros Con ne vise qu'à séparer les "bons Américains" des moins bons. La méthode ressemble à celle des "mauvais" points des autorités chinoises. Un président peut faire ce qu'il veut mais il devrait veiller à renforcer l'unité nationale, se placer "en-dessus" des clans. Il ne fait rien de tout ça. 

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Rolling Thunder: association œuvrant pour les prisonniers de guerre (POW) et les soldats disparus (MIA). 

(1200 sont encore manquants.... et

The Vietnamese Speak Softly Of Their Own 300,000 M.I.A. - The New York Times)

Du côté des États-Unis : 57 000 tués (dont 46 000 au combat), 300 000 blessés dont le tiers gravement. Trois millions d’Américains passés par le Viêt-nam et marqués à jamais.

Côté vietnamien : 1,5 millions de morts dont plus de 500 000 au Nord-Viet-Nam, des millions de réfugiés, un pays ruiné.  Ceci sans la Guerre d'Indochine.

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