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Au gré de la plume
16 août 2017

Tartines...et démons...

Prologue: parler du bien et du mal ça ne "sert à rien". Oui mais le temps des serfs {(XIe siècle) Du latin servus (« serviteur, esclave »)} est révolu, vive Tolstoï, honte à Napoléon qui rétablit l'esclavage. Le plus minable peut faire, comme le nanti, des choses inutiles. Ses moyens étant plus modestes, l'expression de sa superfluité (fallait le trouver ce mot !) passera inaperçue. Je me demande si le "fluité" de "superfluité" a un air de famille avec "flux" ? Et qu'ainsi "superfluité" serait une cousine de "fluidité" ? Ça coulerait de source, non ?

- Ma non, ma non...

- Passons. 
- Passons. 
Moa, moa j'avais envie ce matin d'abandonner en douceur les commentaires que m'inspiraient les lectures/vidéos de Madame Danièle Hervieu-Léger (mais je poursuivrai mes "recherches" sur ses travaux concernant la vie monastique de nos jours). 

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Le bien et le mal, aie, on perd vite son chemin. Pas envie de me farcir les théories bondieusardes des Églises à ce sujet, pas plus les fumisteries des philosophes, surtout quand ils se prennent pour des scientifiques. "La philosophie n'est pas une science" nous dit Moritz Schlick (Moritz Schlick (Stanford Encyclopedia of Philosophy) - Stanford University). Et j'ai envie de le croire, ce qui arrange bien mes crayons dans la jolie boîte Caran d'Ache Prismalo à CHF 18,50. Soigne-t-on mieux ce qui coûte cher que le bon marché ? Et la fabrique Caran d'Ache est si proche d'un coin que j'aime beaucoup.

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Ah, cette affaire de tartines ? J'aime les tartines elles ont le goût de l'enfance. Deux personnes ont heureusement marqué ma vie en m'en préparant: mon père et une tendre amie. Chacun, chacune à sa manière m'ont ainsi appris le bien, ce qui pourrait prouver que les tartines ont du bon. Le mal n'est qu'un passe-temps, une perte de temps, lire plus bas via un "lien"... ce qu'en pense Jean-Sol Partre, si l'on veut mon n'veu.

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Merci !

L.T.

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 P.S.: Mardi matin, sur mon balcon.  

Après quelques jours d'égarement j'en reviens à du plus "mou".

Aucun lien familial entre "enfer" * et enfermer" si ce n'est une consonance, une illusion auditive. Il y a une semaine, deux ?, on se souvenait de l'assassinat de ce prêtre dans son église. Avant de se faire trancher la gorge, le vieux religieux aurait lancé: "Va-t-en Satan !". Il aurait pu oser un "pardonnez-leur, mon Dieu, ils ne savent pas ce qu'ils font". Il a préféré ce "Va-t-en Satan" qui était une manière de casser du musulman in vitae extremis puisque Satan est le nom que ces mahométans donnent au diable.

 

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Satan, le Diable, l'Enfer... le glossaire démoniaque (le mot « démon » vient du latin daemon, emprunté au grec ancien daímôn, qui signifie, entre autres, "puissance divine" ) est épais. Épais comme l'histoire de cet étrange acteur de la divine comédie. O Dante de Alegheri on devrait vous lire à l'Office du dimanche (avouons-le O Dante tu n'as rien à espérer de ces patafioles athées!), épais comme le glossaire de mon "Momoh...".

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- T'es lourd, mon Papy. 

- Chuis pas lourd, chuis bourré.( Notons que cet addendum date de 15h00).

- Encore ?

Il est amusant (de constater) qu'à l'occasion des cérémonies en hommage à ce prêtre, plusieurs journaux aient sortis (de leur "enfer", terme connu des journalistes) des articles sur le questionnement des théologiens à propos de cet enfer, territoire surchauffé potentiellement ouvert à tous, croyants et non-croyants. Merci à toi Paul, le saint, d'avoir ouvert le Ciel et l'enfer à toutes et tous, croyants et mécréante. Merci Paul qui chut de ton cheval sur le chemin de Damas.

Le diable... (Diable (en latin diabolus, du grec diábolos, issu du verbe diabállô, signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit »).Lucifer.... Porteur de lumière » (lux, « lumière », et ferre, « porter »). C'était à l'origine, l'un des noms que les Romains donnèrent à l'« étoile du matin », c'est-à-dire la planète Vénus.

Ah ! Vénus ! 

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Jésus & Co n'ont pas inventé le "diable", pas plus l'affaire de sa déchéance. On constate que presque toutes les "civilisations" ont fabriqué cet avocat du mal, et à chaque fois il s'agit d'un acteur important qui n'a pas bien tourné ( Hollywood). Toutes les civilisations lui reconnaissent une grande intelligence. Le diable n'est pas un imbécile.

Pour Freud, Satan (nom donné au diable par les musulmans) "n'est que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées". Sigmund souffrait de névralgies et peut-être d'hémorroïdes.

Pour le philosophe Schelling (bien connu....:-) le diable n'est pas éternel: La majesté du diable dans la philosophie de la révélation de Schelling | Cairn.info

Et dans le domaine philosophique les lectures disponibles sont nombreuses: 

Le diable. - Accordphilo 

Le Diable et le Bon Dieu - Philophil...

(La lecture de) la pièce de Jean-Paul Sartre me parait une agréable manière d'entrer dans ce sujet sans trop se perdre chez ces bavards de philosophes (aux démonstrations souvent soporifiques). 

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- Des hypocrites ces philosophes....

- Des branleurs.

- Papy, arrête de descendre à la cave !

Le deuxième lien est presque amusant à lire.

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* Enfer vient de "infernus", ce qui est en-dessous, enfermer de... fermer, don ! Quoique.... le glissement du mot... clore, fermer une porte.... à solide, ferme, sans oublier la ferme des paysans.

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On voit qu'il y a de tout en enfer !

 

Enfermer : Du latin firmare (« affermir, solidifier », d’où « fortifier »), le glissement de sens vers celui de « clore » a pu se faire dès le bas latin d’autant que son dérivé, confirmare, est en relation sémantique avec seravectis portarum (« les barres, les verrous des portes »). En latin médiéval, on note : archa firmata (« coffre fermé »). Fermer et clore ont coexisté jusqu’à ce que ce dernier entre, par certaines de ses formes, en collision homonymique avec clouer et se réduise progressivement à certains emplois techniques.

Ce, d’autant que le français connait un phénomène généralisé (→ voir solutionner) et ancien (→ voir feinter) de remplacement des verbes des second et troisième groupes par des équivalents ou des dérivés du premier groupe.

Pour certains étymologistes, c’est le sens de « ceindre une villa de murailles » (→ voir une ferme) qui explique le glissement de sens.

D’autres enfin attribuent au rattachement à fer par étymologie populaire le glissement de sens de « rendre ferme » à « fermer » et donc l’éviction de clore par fermer, mais elle est peu vraisemblable [1] et le sentiment linguistique auquel elle fait appel serait aujourd’hui perdu.

...

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