Lundi lessive, - 62

 

Hier en quittant l'aéroport de Zurich.

 

Photo prise en conduisant (!), plaque autrichienne : I DK I . Curieux numéro. 

 

Lac de Brienz.

  

Presque arrivé, je m'approche de la "route du renard" (ainsi nommée par moi-m'aime).

 

Merci.

  

Lundi matin.

 

L.T.

P.S.1.: Alors ? L'aller en direction de l'aéroport fut du gâteau. Nous roulions dans le bon sens. Et puis j'avais prévu de la marge. De l'autre côté, un cauchemar, celui du retour des vacanciers allemands, belges, français, hollandais, suisses...nous plaisantions en plaignant ces escargots sans penser à ce qui m'attendrait au retour ! 

Si le rythme de notre vie helvétique engendre parfois un certain ennui, cette paix vous rentre dans la peau. Dulcinée manquait d'enthousiasme au moment du départ. 

- Les magasins me manquent déjà, lança-t-elle. Les magasins ! Moi, ce serait les oiseaux, les promenades en forêt avec les chiens. Mais pourquoi pas les magasins ? Elle adore farfouiller, et pour dénicher les bonnes affaires je doute qu'il existe quelqu'un de plus habile et obstiné. Tiens, l'autre jour elle m'a trouvé un pull-over soldé 60 CHF, re-soldé  40 et liquidé... à 5 CHF... sur lesquels on lui accorda un rabais de 15% grâce à sa carte de fidélité. Nous avons eu une pensée pour les ouvrières pakistanaises. 

Mais quand même, alors que nous buvions un café (au Foodland de l'aéroport, sorte de Foodcenter version asiatique, déjà plein d'odeurs de la-bas), voilà qu'elle pianote sur son téléphone. J'étais contrarié mais rassuré. 

Mélangeant nostalgie et (mauvais) calcul je choisis une autre route pour rentrer. Zurich - Lucerne - Brunig - Interlaken - Berne. Et là ! Tous les malins soucieux d'éviter l'axe principal Zurich - Berne - Fribourg, tous ces malins (leur GPS ?) roulant les uns derrière les autres. Certes, quelle importance, ces deux prochains mois mes "horaires" sont flexibles. En route j'hésitai: un crochet par le Grimsel (toujours la nostalgie d'une enfance heureuse), plus loin Zweisimmen et le col du Jaun ? Finalement je choisis d'accepter une possible fatigue. Les autoroutes sont ennuyeuses mais moins dangereuses que les routes de montagne. J'aurais aussi pu m'arrêter pour manger. Manger seul ne m'attriste pas. 

Et puis Dulcinée m'avait préparé un repas avant de partir. Repas arrosé d'une bière belge (pensée pour mon ami Georges et à sa compagne Lut). 

P.S.2.: C'est amusant, j'ai le sentiment de connaître comment organiser les choses en solitaire. C'est un apprentissage. Premier objectif: contrôler les rations alimentaires. 

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