Mardi 19 décembre, Une grosse bouffe

Mardi 19 décembre,

(Dimanche 17 décembre) : Un jour le jour restera au lit et refusera de se lever. C'est que je pense ch'matin sur mon balcon. Pffff, pfffff en fumant ma pipe. Droit devant un brouillard que j'ose qualifier "d'épais" , selon l'expression convenue et convenable. En fond sonore: les corbeaux, dans un moment ils rentreront chez eux en forêt.

Tout de suite lorsqu'on démarre une réflexion sur la nuit éternelle (le jour qui ne reviendrait plus) , tout de suite il faut garder les pieds sur Terre. Car logiquement, si nous étions condamnés à rester dans la nuit, le reste du monde vivrait entre un gris foncé, un autre plus clair et une lumière absolue, définitive, éblouissante.

On peut penser que les gris-clair et les gris-foncé s'en sortiraient, les autres, nous dans le noir, là-bas en plein jour ne finirions-nous pas dans la folie ? Sans oublier les questions alimentaires, énergétiques .

Imaginez les migrations du côté des gris-clair !
Non, ça n'est pas une parabole bien que nous soyons dimanche alors que j'écris.
Non, exercice visuel, rien de plus, vrai que le jour tarde ce qui m'inquiète un peu, mon n´veu.

Personne intuitive (ouais ça n'm'empêche pas de me tromper) j'ai fait parfois d'importantes découvertes comme le vélo qui roule à 180 km/h (j' n'avais que 12 ans !), la batterie à eau mi-lourds et, récemment la bio-informatique (cousine de l'IA) et "la synthétisation" des rayons solaires.

      Cette dernière découverte *  ne pourra être développée qu'avec une source d'énergie puissante que seule une batterie électrique à eau mi-lourde pourra fournir à un coût acceptable. C'est bien joli d'inventer des choses si leur exploitation à échelle humaine coûte des milliards ! Non ?

* Découverte : je l'ai écrit souvent, nous ne créons rien, surtout rien dans les arts, nous découvrons, c'est à dire que nous soulevons une couverture. Toutes les réponses sont déjà sur terre.

Donc si le jour ne se levait plus - comment lui en vouloir - nous disposerions d'une source synthétique égale à la lumière du soleil. L'affaire est en réalité plus complexe car le soleil ne suffit pas à faire pousser nos carottes et autres légumes, il faut encore prendre en compte l'hydrométrie ou l'eau disponible et les possibles variations de température. Car rien ne dit à ce jour... que - si le jour ne se levait plus - ce qu'il en serait de la température terrestre sur les régions définitivement assombries.

C'est pourquoi j'ai conçu d'énormes silos enfouis dans le sol. Un building enterré.
Triple avantage ou trois avantages/bénéfices :  

- Exploitation des plus rationnelles et économiques des espaces. Sur un hectare nous aurons dix ou vingt étages (à l'envers, sous-terre don). 
- Récupération totale des évaporations d'eau.
- Température constante ou régulable.

Dans la foulée je suggérais l'utilisation d'un terreau ultra-léger ce qui permettrait de faire succéder les récoltes sans attendre une régénération des sols. De plus, vraiment c'est épatant, cela faciliterait l'installation d'une mécanisation de la collecte des légumes.

Pour les fruits et pour l'élevage des animaux de consommation (parfois appelés

"animaux de rentes") c'est plus compliqué. Surtout pour les vaches. Faire pousser de l'herbe serait encore possible mais qui sait leur réaction devant une "nuit éternelle".

On le comprend bien dans ce bref exposé je n'envisage ici que des solutions pour les régions désormais "nocturnes", les autres, les gris-clair, gris-foncé et les soumises à un soleil de plomb... je m'en branle.

Passons à autre chose : 

Une grosse bouffe

... Là il faut revenir au dimanche 10 décembre. Nous avions la visite de notre "nièce milanaise".

Milan - Montreux en train : 4 heures !

Nous l'avions cueillie Jeudi midi à la gare de Montreux. Zou, en route pour Vevey, repas en famille dans un sympathique restaurant à l'ancienne.

Vendredi : Bulle. Pas de chance Dulcinée est "patraque" (woozy, peaky). 
On sort quand même au marché de Noël qui se tient au centre ville. C'est rare la foule en Suisse.
Samedi je propose une sortie pour laisser Dulcinée se reposer. B'en non, la nièce préfère la paresse et son téléphone. Bon, moi ce que j'en dis... rien, ce que je pense : Baouf !

Dimanche la tantine récupère mais c'est encore loin du compte. Chi (notre nièce don) et moi sortons manger dans un restaurant Chinois nouvellement ouvert à deux pas de la gare.

Je ne fais pas de la promotion pour ce restaurant ! https://www.palaisroyal.ch/  

... Les buffets à l'asiatique ! Sans être radin (cheapstake, stingy) j'aime en avoir pour mon argent. Le buffet du dimanche midi : CHF 35.- sans boisson.

Alors on s'empiffre (stuff oneself) en prenant le temps... sushis, beignets de crabe, de crevette, raviolis, canard, porc, bœuf, ... Allez on en a avalé pour combien, 15, 19, 23 francs ? Hop...du côté du saumon, des huîtres, langouste,... 35 tilt !

On n'en peut plus ! 

Côté dessert il y a du choix, hélas en Asie, en dehors des fruits frais c'est pas terrible. L'usage de la crème et/ou du beurre n'est pas courant en Orient. 

... Temps de chien au retour (maximum 15 minutes à pieds). On traverse encore une fois le Marché de Noël.

16h00 : il est temps d'aller à la gare. Nos chemins de fer s'adaptent. Autrefois la ville n'était pas directement reliée au réseau national (CFF). Là, Bulle - Berne direct (c'est à dire sans changement).
Et Berne - Milan.
A 22heures elle est chez elle. 
C'est aussi une époque formidable. 

Bonne journée,

L.T.