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Au gré de la plume
28 novembre 2023

Mardi 28 novembre, si je vous fatigue tant pis

Mardi 28 novembre,

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Si je vous fatigue tant pis... 

https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/conseil-federal/election-conseil-federal.html

Suisserie, oui. Je reviens une fois encore sur une de mes convictions : les gouvernements majoritaires c'est obsolète.

Les gouvernements de large coalition sont face à des défis mais au moins ils sont forcés de trouver des compromis. Le bi-polarisme est une maladie.

En Suisse, les études disent qu'on n'est jamais contents ou satisfaits des décisions prises au sommet.
En somme chaque fois il y en a un peu pour tous ce qui engendre certaines frustrations. Au moins on évite un centralisme dominateur, qui ne peut que devenir autoritaire.

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         Le Centre est un parti issu de la Démocratie chrétienne. Il a changé de nom parce que "chrétien" ça ne passe plus aujourd'hui.

Difficile pour un non-Suisse de saisir le sens de l'article qui suit. Pourtant on y trouve une "recette" utilisable par n'importe lequel des pays encore démocratiques.

      Bien sûr je reste un socialo constipé mais ce que raconte le leader de ce parti du Centre sur les Droites, dont l'Extrême que j'appelle "la Vilaine" , ce qu'il dit est "valable" dans de nombreux autres pays.

Les reproches fait à l'UDC (une Droite dure, plus dure - plus exclusive - que celle de tous nos voisins) ces reproches sont justifiés ici en Suisse comme ils le sont en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Hongrie,...  

La Gauche n'est pas vraiment meilleure, en ce qui nous concerne, Dulcinée et moi, je ne vois qu'elle qui puisse protéger nos acquis. 

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Gerhard Pfister se voit en président d’un «troisième pôle» politique

Dans la «NZZ», le président du Centre se distancie du camp bourgeois et tance l’économie pour son soutien à des candidats UDC aux positions contraires aux intérêts de la Suisse sur ce domaine

Pour Gerhard Pfister, le «bloc bourgeois» n’existe plus. En interview dans la NZZ mardi, le président du Centre estime que le paysage politique suisse s’est transformé en un système à trois pôles avec, à droite, l’UDC et le PLR. A gauche, le PS et les Verts. Et un troisième pôle formé par les partis centristes. Gerhard Pfister ironise sur le fait que l’UDC est le parti qui se lamente le plus de l’époque révolue d’un camp de droite uni face à la gauche. «C’est pourtant son maître à penser Christoph Blocher qui a fait exploser le bloc bourgeois», dit-il.

 

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Prié par la NZZ de préciser ses propos, Gerhard Pfister poursuit: «avant Blocher, l’UDC était un parti «pragmatique», pas très éloigné du PDC, dit-il. Tous deux faisaient partie d’une alliance dans laquelle le PLR donnait le ton, soutenu par les grandes associations économiques. Or, Christoph Blocher a détruit ce «cartel de pouvoir».

«L’UDC ne peut attendre que nous lui restions fidèles»

Faisant preuve «d’instinct», le patron de l’UDC a fait de sa formation «le premier mouvement de protestation en Europe», tout en se démarquant des autres partis de toutes ses forces. Dès lors, «l’UDC ne peut pas attendre que nous nous soumettions à elle, que nous avalions toutes les insultes et que nous lui restions fidèles et dévoués. Ce serait une erreur». Car aux yeux de Gerhard Pfister, l’ancien parti agrarien «n’a rien à voir» avec le Centre, «pour des questions de style, mais aussi de décence et d’attitude envers les institutions».

«C’est difficile de travailler avec un parti qui estime que seule sa position est juste et que toutes les autres sont fausses. L’UDC n’est pas prête à dévier d’un iota de sa position. C’est payant pour elle dans les élections à la proportionnelle. Mais cette polarisation nuit à la Suisse», dit-il encore.

Les idées avant les partis

Pour le président du Centre, sorti renforcé des élections cet automne, plus question de se soumettre au «bloc bourgeois rigide». «Nous avons reçu le mandat de nos électeurs de travailler avec tous les partis qui défendent nos idées, dit-il. Nous devons définir nos positions, puis gagner des majorités».

Gerhard Pfister critique l’attitude des milieux économiques lors des élections: les associations économiques ont soutenu des candidats UDC au conseil des Etats dans plusieurs cantons — la plupart du temps sans succès — alors même que ces derniers défendent des positions divergentes sur des sujets essentiels, comme le dossier européen. «Parfois je me demande si l’économie souhaite vraiment une solution avec l’UE. Si c’était vraiment le cas, ils ne contribueraient pas au remplacement de candidats du Centre et des Vert’libéraux par des représentants de l’UDC hostiles à tout ce qui est Européen». Son message? «Les solutions se trouvent au centre de la politique. Si l’économie veut à nouveau gagner, elle devrait adapter sa collaboration avec les partis à cette nouvelle situation».

Lire aussi: L’heure du rééquilibrage politique

Ses nouvelles victoires dimanche dernier au Conseil des Etats, où il reste la première formation du Conseil des Etats avec 15 sièges, contre 11 seulement au PLR, n’y changent rien: le Centre ne compte pas présenter de candidat pour l’élection du Conseil fédéral en décembre. Mais son président tient à le préciser: «à moyen terme, les résultats des élections sont un mandat clair pour retrouver un deuxième siège au Conseil fédéral».

...https://www.letemps.ch/suisse/gerhard-pfister-se-voit-en-president-d-un-troisieme-pole-politique

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... https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/conseil-federal/histoire-du-conseil-federal.html

La politique c'est unir, jamais "gagner". 

Bonne journée,

L.T.

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