Mercredi
................ Poursuivons !
- Tu te parles tout seul, O Mon à Papy ?
- On peut le dire ainsi. Le pire, je n'arrive à rien *, pas de conclusion !, pas la moindre rassurante certitude !, au contraire ce que je crois découvrir me fait peur:
La violence, le conflit, la blessure ou l'égratignure, le vainqueur, le perdant, le dominant, le serf, le lettré, l'illettré, le juge, l'avocat et son client, le docteur et son patient,...
En tous ces domaines, oui domaines entre dominants et dominés, la tolérance (un moindre respect des différences) n'apparaît que comme l'adoucissant qu'on ajoute à un détergent quand on fait sa lessive.
Il ne me reste plus qu'à croire que choisir la tolérance pourrait être un acte d'amour auto-mutilant... , parfois destructeur.
Mais c'est aussi dans ce choix de ne pas me soumettre que je comprends le message des Évangiles.
Mon petit Jésus est aussi révolutionnaire que les Robespierre, Danton et compagnie, plus que Lénine et le Che...
Légendes ou pas... l'itinéraire me convient.
- Aie, aie, aie, Mon Pauv'e Papy...
* N'arriver à rien ou arriver à rien ? On dit parfois que quelqu'un n'est bon à rien, et que therefore c'est un bon à rien.
Hier soir (mardi).
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Ce matin (mercredi). La brume se lève sur le lac de Gruyère.
Mercredi, après-midi.
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L.T.
P.S.:... Je remets les mêmes liens, comme ça en poursuivant ma réflexion je peux retrouver ces textes (et video). La deuxième référence peut apparaître comme une apologie (bien plus qu'une "défense") de la monarchie (au sens étymologique du terme: le pouvoir d'un seul).
Quand je pinaille, rabâche, insiste lourdement sur notre devoir de faire plus que "défendre" la démocratie (essentiellement: le respect envers les minorités, minorités de pensée, minorités ethniques, minorités sociales... comme les pauvres, les handicapés, les malades, minorités économiques... comme les petites entreprises, la paysannerie,...).... quand je reviens sans cesse sur ce devoir (de bouger son cul) c'est en prenant conscience de la détermination (ambition, projet,...) des promoteurs et disciples de pouvoirs autoritaires. Pas besoin de regarder les extrêmes comme la Russie, la Chine, la Turquie, l'Arabie saoudite, les États-Unis,... non, pas si loin, pas si caricatural, non.
Il suffit de lire les commentaires de nos compatriotes sur des sujets concernant notre quotidien, ou d'écouter leurs sentences et autres féroces condamnations.... ces gens rêvent d'un État fort, musclé qui s'attaquerait sans pincettes aux violeurs, aux dealers, aux casseurs, et aux migrants bien sûrement... c'est à dire aux "étrangers".
Il est tard ("trop tard" je ne sais pas) pour se rassurer en voulant croire que la Suède a pu résister à l'extrême droite, qu'en Italie les "partis historiques" se resaississent, qu'en Autriche on sait descendre dans la rue pour protester contre l'indécence du Pouvoir en place, comme en Hongrie, comme ce vote "ouf"' des Roumains contre les tentatives de purification morale du Régime.
On aime penser que notre vieille Culture et l'héritage des Lumières nous protègent. Aujourd'hui, chez nous, en Europe, les mercenaires de l'Autoritarisme s'emparent de ces idéaux pour les revisiter à leur manière.
Le premier défi : éviter de sombrer dans la paranoïa.
Le deuxième défi : ne pas tout balayer en ironisant sur Vingt, Trente ou Cinquante Siècles d'histoire en ramenant les lois de la relativité. Croire à la LIBERTE, à une liberté que nous laisserions en héritage à nos suivants, reconnaître la chance que nous avons eu, nous, les Anciens.
En face nous avons des gens qui prétendent que la survie passe par l'Union sacrée sous le drapeau de la Nation. Le nationalisme n'est rien d'autre qu'un projet de parti unique, de Patrie unique, la Terre de nos pères. On sacrifiera en son nom les minorités déviantes.
Luttons pour le multipartisme et pour la création de gouvernements de coalition.
On frise le mélodrame en racontant des choses de cette sorte. Le ridicule ne me fait pas peur.
Tiens, vous, répondez à deux trois questions: nos libertés sont-elles en danger ? Pourquoi ? Lesquelles ?
Introduction : le problème du conflit | Cairn.info
Conflits et philosophie (par Stephen Bensimon) - YouTube
Paul Ricœur : "J'ai toujours vécu la vie philosophique comme un conflit"
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En plus il a les jambes croisées.