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Au gré de la plume
28 juillet 2018

Vendredi, soleil et lune

...

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L.T.

P.S.1.: Dulcinée rechute. Elle reste cachée sous la moustiquaire les yeux voilés (par un de ces masques qu'on vous donne quand vous prenez un long vol intercontinental). Difficile de l'aider. À chaque fois que ça lui arrive je pense: ça y est les docteurs vont nous rattraper, ils vont nous kidnapper, nous subjuguer, nous humilier de la plus noble manière, c'est à dire en souriant, la main sur le cœur, avec intelligence (au sens anglais du mot).

Alors je prie, toujours "à ma façon" (inspiré par ce que j'ai lu récemment du langage intérieur Lev Vygotski) comme je prie pour des proches eux aussi "rattrapés" par la maladie et ses gourous. Primum non nocere... que j'ose traduire par "évitons le pire" ... ce qui montre bien qu'ils ne sont sûr de presque rien nos carabins.

Tout ça sur mon balcon, buvant un café, fumant ma pipe, observant "mes" moineaux. 

C'est un jour entre deux. Mes lectures sur le langage intérieur, le langage aboli, la pensée spéculative ... ces lectures me dépassent. Quand on cherche bien on trouve des textes compréhensibles, accessibles aux incultes. Il faut aussi prendre le temps de digérer ces pages. 

Et puis, comme souvent, j'ai eu envie de découvrir ces personnes qui cherchent (ont cherché), qui publient et enseignent. On tombe rapidement sur deux groupes, les anciens (et ça peut remonter loin) qui "travaillaient" souvent seuls mais en s'exposant à leurs "confrères" et/ou à leurs élèves. Et ceux, plus proche de nous, qui travaillent en collaboration avec des spécialistes du cerveau (biologie cellulaire, imagerie, psychiatrie, neurologie, neuropédiatrie,...). Ces "modernes" sont moins faciles à connaître en raison de leur approche multidisciplinaire. 

Ainsi en promenade sur la Toile voilà que ce Lev Vygotski - intéressant personnage - m'égare et me perd en plein Royaume ourartéen (quelques liens plus bas) ! Une fois de plus il me faut annoncer que ce qu'on trouve en suite n'a d'intérêt que pour une ou deux personnes connaissant déjà un brin de l'immense histoire de l'Arménie antique. Je pense à un "vieil" ami juste rentré d'un voyage en ces contrées aux extraordinaires paysages si bien décrits par notre écrivain-voyageur Nicolas Bouvier.

Ceci dit on peut jeter un oeil niais sur les images ne serait-ce que pour tirer notre chapeau en admirant la richesse de cette "civilisation". Ces gens écrivaient et leurs artisans réalisaient des œuvres d'une grande finesse. 

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C'est Sarduri Ier (v. 840/32-830/25 av. J.-C.), fils de Litupri (sans lien connu avec Arame), qui pose les bases de la future extension de son royaume malgré son court règne, en transférant sa capitale àTushpa et en s'étendant sur la région environnante, devenant maître de la région du lac de Van. Il apparaît dans un texte assyrien du règne de Salmanazar III mentionnant un affrontement contre « Seduri l'Urartéen », qui fait représenter une campagne dans la région de Van sur les portes de Balawat[22]. Il bâtit en tout cas son royaume en s'inspirant de son voisin méridional, puisqu'il est le premier roi urartéen à laisser un texte commémoratif en langue assyrienne connu par six exemplaires gravés sur les rochers de Tushpa, où il se proclame « grand roi, roi puissant, roi de la totalité (= l'Univers) », ou plus sobrement « roi de Nairi[23],[17] ». Wikipedia.

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 inscriptions cunéiformes ourartéennes.

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Le royaume d'Urartu.

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L'urartéen était une langue ergative ainsi qu'une langue agglutinante 

Dans une langue ergative, ou plus précisément une langue à structure d'actance de type absolutif / ergatif, le sujet des verbes intransitifs et l'objet des verbes transitifs sont marqués de la même façon, s'opposant globalement au sujet d'un verbe transitif. La terminologie provient des langues à déclinaison, où le sujet des verbes intransitifs et l'objet des verbes transitifs se mettent au casabsolutif, tandis que le sujet des verbes transitifs se met au cas ergatif.

Une langue agglutinante est, en typologie morphologique, une langue dont les traits grammaticaux sont marqués par l'assemblage d'éléments basiques ou morphèmes, chaque morphème correspondant à un trait et chaque trait étant noté par un morphème (dont la forme est quasi invariable).

En linguistique, on définit généralement un morphème comme le plus petit élément significatif, isolé par segmentation d'un mot, le plus souvent dépourvu d'autonomie linguistique. La morphologie est l'étude des morphèmes. Wikipedia.

 

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 Le subjonctif est un mode grammatical exprimant un fait pensé ou imaginé (opinion, fait irréel, incertain ou simplement envisagé), par contraste avec l'indicatif, qui est censé rapporter les faits réels. Dans la langue française au début du xxie siècle, deux temps sont majoritairement utilisés, le subjonctif présent, et sa forme accomplie exprimant l'antériorité, le subjonctif passé. Les autres temps existants sont utilisés marginalement : il s'agit du subjonctif imparfait et de sa forme accomplie, à savoir le subjonctif plus-que-parfait, normalement employés lorsque le verbe de la principale est au passé.

Le portugais, l'espagnol et quelques autres langues romanes moins connues sont les seules langues où il existe un subjonctif futur, servant à exprimer l'éventuel du futur (en portugais : Se tiveres dúvidas, liga-me. : « Si tu en viens à douter, appelle-moi. »). Wikipedia.

P.S.2.: Le commun mortel, le quidam, le personnage lambda, l'autodidacte (dont je méfie autant que de moi-même), chacun peut se poser une question :

Comment est apparu le subjonctif ? 

- Branlette encore que tout cela, O Mon désolant Papy.

Quand nos représentants aux Chambres préparent, rédigent, corrigent un projet de loi et finalement le vote, ils suivent une démarche simple. On a un problème, il faut trouver une solution et le moyen d'imposer cette solution pratique aux citoyens. Cette règle, loi, amendement,... ne tombe pas du Ciel. 

Pareil pour le subjonctif. Dans l'Antiquité il y a eu un "moment" ou des décideurs (ou influenceurs), des Lettrés ont jugé nécessaire, bénéfique, d'introduire le subjonctif dans le langage (parlé ou écrit). Ça n'était ni une fantaisie, ni une dérive accidentelle mais une nécessité (parfois remise en question aujourd'hui). Peut-être que cela s'est fait "progressivement" un peu comme ces nouveaux mots qui entrent dans nos dictionnaires. Un écrivain ou un penseur important s'y met et après un certain temps on le suit. Le processus législatif concernant le mariage des homosexuels est comparable. On en parle, on organise des "mouvements", on sensibilise les médias, ... les parlementaires ébauchent des projets de loi,... 

L'adjonction du subjonctif répondait-il à une nécessité. Souffrait-on d'un manque lorsqu'on souhaitait exprimer un sentiment ? Et aujourd'hui souffre-t-on d'un trop pour vouloir s'en passer ?

Le subjonctif est un mode grammatical exprimant un fait pensé ou imaginé (opinion, fait irréel, incertain ou simplement envisagé), par contraste avec l'indicatif, qui est censé rapporter les faits réels. Dans la langue française au début du xxie siècle, deux temps sont majoritairement utilisés, le subjonctif présent, et sa forme accomplie exprimant l'antériorité, le subjonctif passé. Les autres temps existants sont utilisés marginalement : il s'agit du subjonctif imparfait et de sa forme accomplie, à savoir le subjonctif plus-que-parfait, normalement employés lorsque le verbe de la principale est au passé.

Le portugais, l'espagnol et quelques autres langues romanes moins connues sont les seules langues où il existe un subjonctif futur, servant à exprimer l'éventuel du futur (en portugais : Se tiveres dúvidas, liga-me. : « Si tu en viens à douter, appelle-moi. »). Wikipedia.

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