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Au gré de la plume
25 juillet 2018

Mardi

....

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 Hier soir...

DSC01145Encore 

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Ce matin (mardi, don).

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L.T.

P.S.: Je me suis amusé * hier soir (lundi) sur mon balcon alors que Dulcinée (toujours en petite forme) essaie * de dormir. C'est un jeu, je survole, faute de temps et de formation.

{ * Pourquoi faire simple : quand j'écris que rares sont ceux qui savent lire - jolie formule, O Mon Papy - je le pense. Hier c'était donc lundi soir et j'écrivais "hier" alors que c'était le moment présent mais je pensais déjà au mardi matin, aube impatiente quand des milliers de visiteurs et visiteuses se jettent sur leur écrans pour accéder à mon blogue. 

J'écris donc "je me suis amusé" forme grammaticale qui laisse planer un doute sur la période. On peut écrire "je me suis amusé" et suivre avec le présent et/ou le passé. Plus loin je viens franchement au présent: " alors que Dulcinée essaie de dormir". Plus loin encore: " je survole". On est au présent. 

- Branlette que tout cela, O Mon Dadou adoré.  

- Oui et non, d'abord il est important de respecter les règles de garmmaire. Ensuite (déjà dit) j'aime bien l'idée du temps indéfini qui mélange le passé, le présent et le futur (moment où quelques milliers de visiteurs, des centaines, switch on leurs outils interneteux). J'aime cette banale expérience.

Expérience qui l'air de rien s'articule avec ma divagation sur le langage. Hein, quel était la notion connue de nos ancêtres concernant  hier, aujourd'hui et demain, hein ? Le chasseur ou le cueilleur de baies questionnant (à un instant précis) sa compagne à propos de leurs réserves alimentaires: - Darling, ce que j'ai ramené "hier" (?) est-ce suffisant ou faut-il que j'y retourne encore demain ? Aussi primitif qu'il fut l'homme d'autrefois avait introduit dans son langage la notion du temps}.

Petits moutons, ne vous égarez pas....

Une vieille histoire: faut-il être dentiste pour s'arracher une dent, avocat pour plaider sa cause, philosophe pour raconter de profondes âneries, écrivain reconnu (?) pour être lu, pharmacien pour s'enlever une salope de tique qui vous a mordu, cuisinier pour se faire des spaghetti bolo,..

(La réponse est "non mais" car rien de meilleur que des spaghettis préparés par un cuisinier italien.). 

On retrouvera Rousseau dessous, l'écriture est facile à lire, on comprend. Les textes sont accessibles sur la Toile. Après, les autres, ça se complique ! Je m'amuse, écrivais-je. Si je ne suis bon en rien, j'ai une ou deux cartes en main, ma curiosité, une certaine intuition, du temps et de l'obstination (tiens, faudra que je cherche l'origine de ce mot, tenir ?) et, et, qualité rare, j'accepte (de reconnaître) mes erreurs... encore faut-il les découvrir

- Branlette que tout cela...

Cela me fait plaisir de voir ces Genevois: Rousseau, de Saussure (une grande famille) et Piaget. Genève est une terre qui inspire.

Je ne vais nulle part avec mes lectures sur l'origine du langage. Les fréquentes références à mes écriturailleries contiennent aussi une fiole d'amertume tant je vois qu'on ne sait pas, peut pas (bien) me lire. Serait-ce pour cela que les grands écrivains, les vrais, publient d'épais volumes, et encore et encore.

Un seul livre devrait "suffire". Le reste, la suite (enfin pas toujours, le premier n'étant pas forcément "le seul livre") , les suivants n'étant, en somme, oui, en somme, que des compléments, de la distraction ou la manifestation d'un besoin/plaisir de jongler avec les mots... et les phrases. Un seul "Harry Potter" eut suffit, c'eût été  génial, mais la dame y trouvant son plaisir elle a continué à pondre.

J'aurais pu choisir Balzac, Zola-le-menteur, Hemingway, Dostojevski,... Ou alors ces gens pensaient avoir une mission comparable à celle de Rousseau ? Parce que "l'origine du langage" est en réalité un morceau de son "Origine des inégalités"... dont on imagine vite, Rousseau-le-social...., que sa fin justifiait ce moyen: les langues ne sont pas égales et l'usage d'une langue n'est pas à tous... égal.

Obstiner : Du latin obstinare (« être déterminé, persévérer »), lui-même issu d’un verbe *stanare, équivalant de stare (« se tenir debout ») avec le préfixe ob-Wikipedia. 

....

L'Essai sur l'origine des langues (dont le titre complet est Essai sur l'origine des langues où il est parlé de la mélodie et de l'imitation musicale) est une œuvre posthume inachevée de Jean-Jacques Rousseau dans laquelle il réfléchit sur les langues et la musique, mais aussi complète le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Il fut commencé vers 1755 mais resta inachevé et fut publié par Pierre-Alexandre Du Peyrou, exécuteur testamentaire de Rousseau, en 1781

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Et Ferdinand de Saussure, à ne pas le confondre avec Horace-Bénédict, son arrière-grand-père. N'hésitez pas à cliquer sur les "post-it" rencontrés en route.

Ferdinand de Saussure, né à Genève le 26 novembre 1857 et mort à Vufflens-le-Château le22 février 1913, est un linguiste suisse. Reconnu comme le précurseur du structuralisme en linguistique, il s'est aussi distingué par ses travaux sur les langues indo-européennes.

On estime (surtout en Europe) qu'il a fondé la linguistique moderne et établi les bases de lasémiologie. Dans son Cours de linguistique générale (1914), publié après sa mort par ses élèves, il définit certains concepts fondamentaux (distinction entre langagelangue et parole, entre synchronie et diachronie, caractère arbitraire du signe linguistique, etc.) qui inspireront non seulement la linguistique ultérieure mais aussi d'autres secteurs des sciences humainescomme l'ethnologie, l'analyse littéraire, la philosophie et la psychanalyse lacanienne. 

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... Trouvé sur "Mille idées de culture générale". 

Ferdinand de Saussure a fondé l’approche structuraliste des langues. Alors que la linguistique ne consistait jusqu’alors que dans une généalogie historique comparative des différentes langues, il propose lui une nouvelle perspective qui étudie la langue dans son organisation interne. Il édifie dans sonCours de linguistique générale une théorie dont héritera toute la linguistique du XXe siècle.

 

 

>> Le langage selon Wittgenstein sur un post-it 

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La langue n’est ni le langage ni la parole. Ayant pour ambition d’échafauder une théorie cohérente du langage, Ferdinand de Saussure le distingue tout d’abord des langues. Il le définit alors comme la faculté générale de pouvoir s’exprimer au moyen de signes. Si cette faculté n’est pas l’apanage des langages naturels, elle caractérise toute forme de communication humaine. Dès lors, la langue se conçoit comme un ensemble de signes utilisés par une communauté pour communiquer, ce que sont donc par exemple le français, l’anglais, ou l’allemand. « Elle est la partie sociale du langage, écrit Saussure, extérieure à l’individu, qui à lui seul ne peut ni la créer ni la modifier ; elle n’existe qu’en vertu d’une sorte de contrat passé entre les membres de la communauté » (Cours de linguistique générale). Son assimilation requiert un apprentissage, c’est pourquoi l’enfant ne la maîtrise que progressivement. Elle est nécessairement distincte de la parole, c’est-à-dire de l’utilisation concrète des signes linguistiques dans un contexte précis, car un homme ne pouvant plus parler est capable de comprendre les signes vocaux qu’il entend. Elle peut donc être étudiée séparément, comme le montrent les langues dites « mortes », qui ne servent plus à la parole.

>> Le discours performatif de John Austin sur un post-it

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 Saussure conçoit la langue comme un système de signes

La langue est un ensemble de signes. Ferdinand de Saussure distingue plus précisément en son sein deux éléments : le signifié, qui est l’idée transmise par le son, et le signifiant, qui est la forme acoustique. « On peut la localiser [la langue], écrit le linguiste, dans la portion déterminée du circuit où une image auditive vient s’associer à un concept » (Cours de linguistique générale). Il réfute alors la conception faisant de la langue un répertoire de mots attachés à des choses ou à des concepts préexistants.

En effet, si cette hypothèse était valable, alors un mot, mais aussi une catégorie grammaticale pourrait toujours être traduit parfaitement d’une langue à l’autre – or, cela est impossible. Ferdinand de Saussure fait en conséquence la distinction entre la signification et la valeur. Par exemple, si le mot français « mouton » et le mot anglais « sheep » ont le même sens, ils ne désignent pas exactement la même chose dans le détail, puisque le français confond l’animal et la viande, tandis que l’anglais utilise un autre mot (« mutton ») pour celle-ci.

Ainsi, d’une langue à une autre, le signifié existe, est absent, ou encore est opposable à un autre concept existant dans une autre langue. De ce fait, les concepts auxquels une langue a recours n’expriment jamais des choses préexistantes ou une réalité indépendante de la langue.

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La langue constitue un système clos. Très influencé à Paris par les idées du sociologue Emile Durkheim, qui conçoit la société comme un « tout » qui dépasse les individus, Ferdinand de Saussure transpose cette théorie à la langue : « C’est un système organisé et doué d’une fonction sociale » (Cours de linguistique générale).

Cette thèse le conduit à privilégier la dimension synchronique de la langue (les rapports entre les signes à un instant donné) à sa dimension diachronique (l’évolution des signes au cours du temps), laquelle ne permet pas de mettre en évidence le fait que la langue constitue un système. En revanche, la perspective synchronique montre que la signification des signes est liée à la structure de l’ensemble de la langue. Celle-ci se construit d’après le sens que les signes prennent les uns par rapport aux autres et selon des règles d’opposition et de distinction.

Plus précisément, le sens d’un mot ne découle pas de sa sonorité elle-même, mais de la différence entre cette sonorité et celles des autres mots. Ainsi, Ferdinand de Saussure considère que le signe linguistique est arbitraire : le lien qui unit le signifiant et le signifié est purement conventionnel. « La langue, écrit Saussure est un système de pures valeurs que rien ne détermine en dehors de l’état momentané de ses termes ». Le signifiant n’a en effet aucun lien naturel avec le signifié, dans la mesure où rien ne permet d’établir une relation entre une image acoustique et un concept. 

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