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Au gré de la plume
26 septembre 2017

Lundi....- 15

 

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L.T.

P.S.1.: Élections en Allemagne, des sénatoriales partielles en France, votations populaires en Suisse, ce lundi les journaux ont de quoi remplir leurs pages. Comme souvent et malgré mes résolutions je me laisse prendre par la lecture des commentaires des citoyens et citoyennes, commentaires qu'on trouve maintenant à la suite de chaque article publié sur le Website de nombreux quotidiens. Avec le temps j'ai réussi à ignorer les imbéciles qui se défoulent. Je saute. Dans le tas on trouve les remarques des partisans d'un clan ou d'un autre. Parfois l'argument tient la route, m'encourage à revoir certains de mes dogmes (politiques). Ainsi, à bon escient, je lis volontiers des publications "de droite" et même quelques journaux capitalistes comme le Wall Street Journal, les Échos, The Economist, The Financial Times,... Je me demande comment se construit notre sensibilité politique, la part de l'heritage, peut-être serait-il préférable de parler d'une sensibilité citoyenne quand on reste assis le cul dans son fauteuil en refusant (pour un tas de bonnes raisons) de "militer" dans un parti. Comment cette sensibilité se "radicalise-t-elle" ? Je parle ici du sympathisant non-inscrit. Le vocabulaire des uns et de leurs supposés opposants reste caricatural, bourré de clichés, rarement consensuel. Moa, moa, je le reconnais sans excuse, le seul mot "libéral" fait monter ma tension d'un point ou deux, et je connais des gens pour qui "socialiste" apparaît comme une faute ou une tâche de l'histoire, pire que le péché originel des chrétiens, tiens, tiens. 

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Le Libéral croit au mérite de l'individu, à la sélection naturelle darwinienne et considère que c'est le progrès et le développement économique qui font retomber sur la "base", les petits, les moindres, un certain bien-être. Le Libéralisme c'est la féodalité relookee. Quand le bâtiment va, tout va. On les traite souvent de cyniques nos Libéraux, de Machiavel, de gens de raison, de voltairiens. Eux se voient les sauveurs du Monde développé. Ils se considèrent lucides, experts et intelligents. Les Libéraux créent la richesse, une richesse moralement justifiable, telle la spéculation (sous toutes ses formes). 

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Le Socialiste prétend à un idéal égalitaire, de type rousseauiste, refusant de considérer que les moyens disponibles puissent fixer une limite à une justice humanitaire (non pas "humaine" ou "humaniste", non je dis: humanitaire). Bobos, bisounours, gauchistes, gauche caviar, profiteurs, utopistes, complices des États voyous,... injure suprême : naïfs ! Moa, moa, j'veux bien. Il est de bon ton aujourd'hui de les qualifier d'obsolètes, autrefois on leur lançait: - Va voir à Moscou. Par mépris certains leur concèdent a touch of "romantism". Ah, jeunesse (celle d'hier, la jeunesse du XXIeme siècle vote à droite). Les Socialistes dépensent l'argent des autres pour encourager la paresse des fainéants, des migrants, des handicapés, des retraités-cigales.

On s'étonnera (enfin ceux et celles qui liront jusqu'ici), on s'étonnera, mon n'veu, que j'ignore "les sensibilités intermédiaires", les démocrates chrétiens, les Verts, les Centristes... et les Extrêmes tels les nationalistes, les marxistes-léninistes, les anarchistes,... Les organisations et partis qui les représentent pèsent parfois lourd (comme au Royaume-Uni et bientôt en Allemagne). Ils restent des sectaires et ne peuvent jouer que deux rôles : celui d'outsiders opportunistes ou alors de dictateurs quand ils accaparent tous les pouvoirs d'un État.

Tous ces raccourcis se retrouvent dans les commentaires des lecteurs de gauche, de droite et du milieu (grand défendeur de la Sagesse). Amusant (jusqu'à un certain point) de lire que les journalistes sont "de gauche", que les Démocrates américains sont des "socialistes", que les lobbies dirigent tout par derrière, quand on finit par voir l'œil de Moscou (version Poutine) ou celui de Caïn (Goldman Sachs, des Hébreux don) dicter leurs volontés aux puissants d'Occident (moa, moa, j'aime cette image de "l'œil qui dicte..."). Mais n'oubliez pas qu'ici je ne cause pas des politiciens et des dirigeants mais de leurs sympathisants s'exprimant sur les Website des journaux en ligne. Si ces moralistes à trois penies (Quat'e sous) m'énervent souvent je crois qu'il est bon de "prendre parti" et il m'apparaît détestable de zigzaguer au gré des situations. Certes chacun doit de temps en temps faire son ménage, "se remettre en question", dit-on.

- B'en mon Papy ! Ne serais-tu pas partisan du bi-partisme.

- Ah! Relis bien ce que j'ai écrit, tsssss. La tentative de Monsieur Macron est louable, tolérable pour un temps, bénéficiaire dirais-je, mais son entreprise ne survivra pas, comme celle d'Erdogan en Turquie, de Poutine, de Machin en Chine,... tout simplement parce que la stratégie (philosophie ?) de LREM & Co ignore les "opposants" (le libéralisme en Suisse s'oxygene des pets socialistes). La culture du parti dominant est intolérable. On notera que je n'ai pas mentionné  le gros con archi... libéral new-yorkais. Lui, lui, sa faute impardonnable: approfondir les divisions, urbi et orbi. Pfiiiiit, fin du match, retour aux vestiaires.

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P.S.2.: sans aller profondément, telle la sonde dans le cul d'un malade, je sens le besoin de reflechir à ce prochain voyage/séjour à Hanoi. J'ai un attachement pour le Vietnam, du Mékong au sommet du Tonkin,  pour beaucoup de personnes, Sudistes humiliés, mafieux, Nordistes arrogants et niaiseux, faux innocents, pour une jeunesse qui s'emprisonne toute seule,.... "revenir" ne signifie rien de plus que "rentrer". Nous ne sommes pas rentrés en Suisse,je ne reviens pas à Buoi. Et tout est la, voilà quatre ans que nous vivons dans ce paisible canton de Fribourg, pays discret, tolérant et généreux. J'y trouve "mon compte" sinon le bonheur. Il y a quelques jours j'écrivais emphatiquement que j'aimais la Suisse autant que je la haïssais, sans passion, sans passion, quelle horeur, sans passion (mais pas sans énervements). Buoi, Hanoi, le Vietnam et... dans la foulée... Dulcinée sont des passions. Le Vietnam d'aujourd'hui m'emmerde, peut-être même que je méprise ces sans-couilles, petits-fils des socialistes révolutionnaires qui couraient dans la forêt la peur au ventre. Pire, d'un voyage l'autre je reconnais de moins en moins les rues, les quartiers,... les gens. Voyez-vous, je vais à Hanoi "pour" Dulcinée et en mémoire des bonnes annees vécues dans ce pays. Ne fabriquons pas des problèmes qui n'en sont pas.

- Papy, tu es un apatride.

- Voilà, tu as tout dit. Bien qu'exprimé de cette manière ça prend un air mélodramatique, non ?

- O Mon Dadounet, tu as toujours aimé le mélodrame !

- Partir c'est mourir un peu, alors quand on est beaucoup parti, on est beaucoup mouru, hein ? Et ceux et celles qui nous sont proches meurent un peu... de nos départs. Partir c'est aussi tuer.

- Hiiiiiiiiii ! Dadou, ou tu iras j'irai, ou tu resteras je resterai.

 

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