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Au gré de la plume
31 juillet 2017

Treyvaux - Nuremberg

 

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Prague... encore loin !

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L.T.

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P.S.: Dimanche matin. 

Des voyageurs peu fortunés montent dans de gros autobus (avec WC) et traversent l'Europe sans se presser. On "book" sur Internet et la compagnie vous informe minute par minute (!) de ce que vous devez savoir. Lieu de rendez-vous/débarquement, retard, ralentissement, retard, ralentissement, contrôles interminables aux frontières,... 

Mais c'est pas cher, entre CHF 12 et 26 ! 

Nous étions donc bien avant l'heure prévue dans un coin des hauts de Lausanne que je connais bien, bien qu'hier soir m'suis dit qu'il avait changé euh... pas en bien ! 

Le parc (dit) du Vélodrome.

Y'a bien un vélodrome qui date du temps des compétitions cyclistes "enfermées" durant lesquelles de braves jeunes hommes tournaient en ovale des heures et des heures. Parfois ils poussaient une pointe vitesse pour gagner 100 francs ou un gros jambon fumé. Pas loin de ces marathons américains si bien écrits par Horace McCoy en 1935 (mais je préfère son autre roman:"I should have stayed home", 1939, il existe en traduction française et ce titre a toujours été, pour moi, une question fondamentale:"Should I have stayed home ?").

 

Bref ce grand parking du Vélodrome sert de "gare routière". En plus de quelques exotiques European Trotters fort patients (mais pas désespérés puisqu'on les informe sans cesse par SMS), b'en en plus on trouve des sans-abri, des fêtards et de volumineuses prostituées d'origine sub-saharienne.

- Faut vraiment vouloir, dis-je en observant discrètement l'une d'elles. 

Pas du fait de leur couleur, queu non mon n'veu, ne suis-je pas daltonien, ah, si tu avais vu ces demoiselles du Mont-Fébé (Yaoundé/Cameroun), à damner un frère du monastère (voisin), non mais j'imaginais alors qu'un client pourrait bien disparaître à jamais en s'aventurant sur les terres humides de ces tiers-payantes. 

 

Bref nous attendimes...

De retour à Treyvaux Dulcinée se fit un devoir de gaver sa nièce. Et pas d'un sandwich mais d'un repas complet. Il était presque minuit. La "petite" a tout fini ! 

 

Où en étais-je, ah oui. Mes Vietnamiennes papotent un moment après le petit-déjeuner avant de surfer chacune de son côté sur les vagues d'Internet. 

Moa, moa, j'achève ma revue de la presse. Le Gros Con de Washington a mis le paquet cette semaine. Quand soudain je lis qu'il traite les élus de son camp de : "Filibusters" *  je dresse un œil étonné. Pas parce qu'il les insulte, queu non mon n'veu, mais ce "filibuster" c'est notre "flibustier". Pourquoi donc ajouter un"i" entre le "f" et le "l" ? C'est vrai que ces gens écrivent "address" et pas "adresse" et "dictionary" et pas "dictionnaire". On trouve en bas de page quelques explications concernant ce "i". On pourrait poursuivre en se penchant sur "butin" et "boucanier" * * *.... On pourrait ! 

Messe au village voisin. Le sermon du prêtre était.... euh... enthousiasmant. 

Au retour je m'arrête chez une dame "d'un certain âge" avec laquelle j'ai plaisir à causer. 

Apéro ! 

Un peu plus tard je retrouve mes Vietnamiennes qui se sont bien arrangées sans moi ! 

Dulcinée a décrété que notre nièce Chi aimait beaucoup les légumes. Alors on en mange, et des frais, mon n'veu. 

Voilà...

* Filibuster : 1580s, flibutor "pirate," especially, in history, "West Indian buccaneer of the 17th century" (mainly French, Dutch, and English adventurers), probably ultimately from Dutch vrijbueter (now vrijbuiter) "freebooter," a word which was used of pirates in the West Indies in Spanish (filibustero) and French (flibustier, earlier fribustier) forms. See freebooter


According to Century Dictionary, the spread of the word is owing to a Dutch work ("De Americaensche Zee-Roovers," 1678) "written by a bucaneer named John Oexmelin, otherwise Exquemelin or Esquemeling, and translated into French and Spanish, and subsequently into English (1684)." Spanish inserted the -i- in the first syllable; French is responsible for the -s-, inserted but not originally pronounced, "a common fact in 17th century F[rench], after the analogy of words in which an original s was retained in spelling, though it had become silent in pronunciation" [Century Dictionary]. 

In American English, from 1851 in reference to lawless military adventurers from the U.S. who tried to overthrow Central American governments. The major expeditions were those of Narciso Lopez of New Orleans against Cuba (1850-51) and by William Walker of California against the Mexican state of Sonora (1853-54) and against Nicaragua (1855-58).

FILIBUSTERING is a term lately imported from the Spanish, yet destined, it would seem, to occupy an important place in our vocabulary. In its etymological import it is nearly synonymous with piracy. It is commonly employed, however, to denote an idea peculiar to the modern progress, and which may be defined as the right and practice of private war, or the claim of individuals to engage in foreign hostilities aside from, and even in opposition to the government with which they are in political membership. ["Harper's New Monthly Magazine," January 1853]

The noun in the legislative sense is not in Bartlett (1859) and seems not to have been in use in U.S. legislative writing before 1865 (filibustering in this sense is from 1861). Probably the extension in sense is because obstructionist legislators "pirated" debate or overthrew the usual order of authority. Originally of the senator who led it; the maneuver itself so called by 1893. Not technically restricted to U.S. Senate, but that's where the strategy works best. [The 1853 use of filibustering by U.S. Rep. Albert G. Brown of Mississippi reported in the "Congressional Globe" and cited in the OED does not refer to legislative obstruction, merely to national policy toward Cuba.]



* * Butin: ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1350 « partage de ce qu'on a pris sur l'ennemi » (G. de Charny, Livre de Chevalerie, ms. Brux., fo69 rodans Gdf. Compl.) − 1592 faire à butin « partager ce qui a été pris sur l'ennemi » (Monluc, Commentaires, L. IV [II, 224] dans Hug.); 2. début xves. « part de ce qui a été pris sur l'ennemi » (Juv. des Ursins, Hist. de Charles VI, an 1381 dans Gdf. Compl.); 1641 fig. (Corneille, Cinna, III, 4 dans Littré); 3. p. anal. a) 1672 « trouvailles qu'on fait dans l'érudition » (Molière, Femmes savantes, IV, 3, ibid.); b) 1690 (Fur. : Butin, se dit aussi des voleurs); c) xviies. (Boileau dans Trév. 1704 : Comme on voit au printemps la diligente abeille Qui du butin des fleurs va composer son miel). Terme d'orig. germ., prob. empr. au m. b. all. būte « échange, partage, ce qui échoit en partage, butin », Lasch-Borchl., à rattacher au verbe m. b. all. būten « échanger, troquer, partager, répartir ». Le b. all. pourrait être parvenu en France par les voies maritimes à la faveur des relations commerciales avec la Hanse.

La Hanse ? Vous connaissez la Compagnie aérienne Lufthansa ? 

Le dictionnaire de l'Histoire

hanse, hanséatique

La hanse, terme allemand synonyme du français «gildes», désignait au Moyen Âge une association de marchands ou d'artisans exerçant la même profession.

L'une de ces associations va prendre une ampleur inaccoutumée, jusqu'à devenir un véritable État et prendre une majuscule ! Il s'agit de la Hanse ou Ligue hanséatique qui regroupe à partir du XIIe siècle les marchands allemands établis autour de la mer Baltique et de la mer du Nord.

Ces marchands, dont beaucoup sont originaires des ports allemands de Lübeck et Hambourg, établissent des comptoirs sur l'île de Gotland, au coeur de la Baltique, comme dans le golfe de Courlande.

Ils fondent de futures métropoles : Riga, en 1158, (aujourd'hui capitale de la Lettonie), Dantzig... À Bergen (Norvège), Bruges (Flandre), Londres (Angleterre) et Novgorod (Russie), leurs comptoirs bénéficient de privilèges d'extraterritorialité et sont protégés contre l'arbitraire du souverain local. Ils prospèrent dans le commerce des peaux, du hareng, des laines, de l'ambre etc.

À la fin du Moyen Âge, au XIVe siècle, avec la déliquescence de l'autorité impériale, les villes marchandes de la Hanse, au nombre d'environ soixante-dix, livrées à elles-mêmes, se confédèrent et leurs représentants prennent l'habitude de se réunir à Lübeck, environ tous les trois ans, au cours d'une diète, pour unir leurs efforts face aux menaces extérieures.

Ainsi les villes sont-elles amenées à lever une armée pour combattre une attaque danoise.

Avec la montée en puissance des États monarchiques comme la Russie, la découverte du Nouveau Monde et l'expansion maritime des Hollandais et des Anglais, les marchands de la Hanse perdent rapidement de leur superbe. Leur dernière diète se réunit en 1669. CNRTL.

* * * Un boucanier (de boucan, gril ou claie de bois sur laquelle la viande ou le poisson était fumé, terme issu d'un dialecte des indigènes des Caraïbes, du tupi « grille en bois servant au fumage ») est à l'origine un coureur des bois de Saint-Domingue qui chassait les bœufs  sauvages pour en boucaner la viande, c'est-à-dire la sécher à la fumée sur le boucan. Wikipedia. Herodote.net.

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