Jeudi...Zazie

 

L.T.

P.S.: Les sujets que j'aborde sont toujours les mêmes. Arriver à une conclusion n'est pas mon objectif bien que je comprenne qu'on ne puisse vivre sur terre sans certitudes. Un des exemples les plus parlants: la justice et les lois qui l'encadrent. La peine de mort, la liberté d'expression (ou de croyance) sont deux exemples caricaturaux. 

- On en a brûlé des sorcières ! 

Ce matin, parmi mes lectures, une courte phrase, volontairement sortie de son contexte, disait: - " je l'ai intégrée à ma famille...". Il s'agissait d'une personne parlant d'une autre.

Du coup: intégrer, s'intégrer, intègre, intégralité,.. 

On intègre un cours dans un programme d'enseignement.

On s'intègre à une communauté.

Un homme intègre.

L'intégralité d'un sujet ou d'une somme d'argent. 

Intégrale et intégrande en mathématique. 

La question est: à quoi s'intégrer , quel est mon entier ?

Une affaire de sphère privée, jusqu'où va le monde ?

Famille, amis, village, pays ?

Comprendra qui pourra !

On tourne autour du mot "entier". On bascule, si on le veut, sur "tangible" qui prend racine dans "toucher". L'idée d'un corps (ou une personne) entier. Mais aussi: un Entier qu'on ne peut toucher... toucher dans les sens "d'impossible à modifier" et/ou "impossible d'atteindre". 

Ça ressemblerait presque à un mot-larve qui se transforme en papillon, un ver blanc en hanneton. 

Le papillon et le hanneton "suivent"

 

Il faudrait du temps pour lire de vieux écrits à fin de comprendre ces mutations. Et quand nous aurions compris, quel serait notre bénéfice ? 

Question: un homme ou une femme intègre est-il/elle forcément honnête ? Mais c'est pour le moins une personne non-corrompue, qui n'a pas cassé son Entier ou celui d'un(e) autre.

L'honnêteté se réfère à l'honneur qui est: Estime glorieuse accordée à la vertu, au courage, aux talents. Et là, avec "estime" on reperd son chemin puisque l'"estime" est une notion subjective: Fin xiii^e-début xiv^es. « juger, déterminer la valeur de quelque chose » (Gloss. rom., ms. Bibl. royale, 9543 ds T.-L.); 2. ca 1500 « faire cas de » (Ph. de Commynes, Mémoires, I, IV, éd. J. Calmette et G. Durville, t. 1, p. 29). Réfection sav., d'apr. le lat. class. aestimare « évaluer, apprécier » du verbe esmer (ca 1135, Couronnement Louis,2272 ds T.-L.) confondu partiellement puis totalement avec aimer* (cf. en dernier lieu, D. McMillan ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg, t. 9, 1, 1971, 209-228). CNRTL 

Corrompre: Étymol. et Hist. 1. 1160-74 « séduire, violer (une femme) » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, II, 4257); réputé ,,vx`` dsNouv. Lar. ill.; 2. a) 1165-70 « altérer un texte » (Chr. de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 21); b) 1216 intrans. « s'altérer par décomposition » (Anger, Trad. Vie St Grégoire, 747 ds T.-L.); 3. a) 1172-74 « pervertir, altérer (moralement) » (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 2768 : ... li pullent sels qui l'esperit corrunt); b) 1283 « engager quelqu'un par des dons, des promesses, à agir contre sa conscience, son devoir » (Ph. de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 1246). Empr. au lat. class. corrumpere (< rumpere « rompre, briser » et cum intensif) « détruire, anéantir, altérer (physiquement ou moralement) ».CNRTL.

En somme, et donc sans rien conclure, il nous faudrait soit:

- peu parler mais de manière concise en réfléchissant et en choisissant mieux les mots. Particulièrement en politique et dans nos relations amoureuses.

- parler beaucoup de manière à "loffer" (ou lofer) pour prendre le meilleur vent. On compense l'approximation par d'incessantes corrections. Virer de bord. 

 ...