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Au gré de la plume
16 juillet 2017

Samedi...

 

 

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 L.T.

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P.S.: On se pose des questions. J'aime bien l'usage qu'on fait ici du verbe "poser", comme si dans notre cerveau nous avions une table (de travail, ou pour le thé), une table sur laquelle nous déposerions un problème. L'étymologie de "problème" nous ramène à une affaire qu'on jette et/ou à un obstacle à franchir. Il y a donc une certaine violence quand on pose un problème, contrairement à "poser une question", expression plus pacifique, dirais-je. La question est une recherche, une "enquête" bien qu'au Moyen-Âge le passage à la "question"  annonçait une séance de torture. Alors aujourd'hui je me souviens d'un poème écrit il y a 51 ans. Perdu, ouf ! C'était une affaire de tresse qu'on dénoue dans la détresse (dans la détresse fallait une rime !). 

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Fétiches de Mongolie.

Ce matin je me suis donc posé une question en contemplant une photo reçue hier soir : "Suis-je fétichiste ?". En cherchant "fétichisme" sur la Toile on tombe sur des articles qui parlent de l'Afrique, de la Mongolie, si vous basculez sur  "fétichisme image" vous trouverez tout un éventail de représentations sexuelles qui amalgament fétichisme et masochisme. En somme "par écrit"  (à l'exception d'une poignée de romans érotiques) on tient un langage d'ethnologue, d'anthropologue et de philosophe en cette matière. C'est incroyable, même les plus grands philosophes ont tâté du fétichisme, bien évidemment dans un de ces besoins pressants de casser les monothéismes et sans références libidineuses. C'est de bonne guerre. Plus curieux, ce qu'on appelle bêtement "le rapport à l'image", lorsque l'image s'intéresse au fétichisme "sexuel", adieu les ethnologues et les philosphes, bonjour les psy, les promoteurs d'érotisme. Étrange distance entre le texte et l'image, impossible de croire qu'elle soit naturelle.

Moa, moa j'avoue sans honte j'aimais bien les demoiselles bottées, les jupes plissées, rien d'original, pas la moindre émotion pour les orteils, les fesses rondes ou les yeux de biches. Vrai aussi, encore, qu'une paire de cuissardes en vitrine d'un magasin m'a toujours laissé froid, froid comme une saucisse de Saint-Gall dans un réfrigérateur.

Mais quand "elle" remontait l'avenue dans sa jupe écossaise et que les talons de ses bottes frappaient le sol je devenais fou, j'en oubliais son identité, son visage et ses petits seins. Bizarre, non ? J'aimais ses bottes et sa jupe, elle ?

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L'image reste menteuse comme les amoureux de l'hôtel de Ville ou le soldat republicain, montages d'artiste et de propagande.

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 Zentai, en somme une double-peau.

Ce que j'écris est difficilement compréhensible. Baouf. Il y a des jours comme ça. 

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