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Au gré de la plume
29 avril 2017

En avril.... bla-bla-bla...

     Incapable de résister à la revue des commentaires qui suivent les articles publiés, je me désole un peu plus. Qu'on argumente, qu'on défende, qu'on vote le contraire de ce que je pense ça me parait concevable et ça ne me dérange pas. 

Il semble cependant qu'on puisse de moins en moins tenir une ligne, apparemment sage et flexible, entre les extrêmes. Ah, cette bonne vieille sagesse qui nous invitait à écouter patiemment les uns et les autres et à proposer un compromis, cette sagesse vous range dans l'armoire des esprits chagrins.


Mon chagrin ? Le "ton" (les gens n'écrivent plus, ils parlent en tapotant un clavier), le ton est lamentable, ordurier, pire... violent. On veut que ça bascule, on veut des gagnants et des perdants. La lecture des commentaires sous les articles est effrayante. Même ici en Suisse, ce "ton" monte, comme si nous étions en train de manger le pain des Français. Ce qui se passe en France est nocif pour nous autres. Notre Vilaine Droite est en crise, en fatigue et voilà qu'on lui redonne du cœur au ventre (ces gens pensent avec le ventre). 


Abattu (momentanément) je me replonge dans l'Histoire de la Suisse. Ce sont parfois des aspects en marge des grands événements (guerres, conquêtes, constructions religieuses) qui titillent ma curiosité comme "la pratique de la déformation des crânes * (chez le nourrisson)" chez les Burgondes ou une superficielle recherche sur l'adjectif "hunnique" (qui se rapporte bien sûr aux Huns, oui mais les Huns, hein ?), sur un espagnol du XIXeme qui réalisa de nombreuses toiles sur la chute de Rome, un peintre qui aimait les chevaux et le mouvement: Ulpiano Checa (Ulpiano Checa - Wikipedia, clic, pour l'artiste et Museo Ulpiano Checa - Wikimedia Commons
cloc pour voir ses œuvres).

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Et la légende des Nibelungen, ça fait un petit bruit de sonnette dans nos têtes, ça dit quelque chose... Et bien cette légende prend source dans une défaite des Burgondes face aux Romains et leurs alliés de moment (les Huns). Chanson des Nibelungen

        Seul un amateur ayant du temps peut ainsi se perdre sur la Toile. Les arrêts, ici et là, dépendent de plusieurs choses: l'intérêt personnel, par exemple pour ce peintre espagnol mi-académique, mi-impressionniste avec des traits qui nous ramènent parfois à Turner, c.à d..... un siècle auparavant. Pas besoin d'être un spécialiste pour se laisser emballer par les chevaux d'Ulpiano Checa ! On observe chez lui des points communs avec Delacroix * *. 

         La Chanson des Nibelungen ? Ici non plus, pas besoin d'être savant ou historien. On retrouve ces légendes dans les opéras de Wagner et Wagner on en a entendu parler "grâce" à Hitler et certaines polémiques qui apparurent plus tard à propos de l'influence de l'œuvre du compositeur sur le dictateur. (En passant, une seconde, il semble que Bakounine et Wagner se soient connus, tous les deux pris dans la Révolution des Peuples de 1848.).  

      Ne dort-on pas mieux sachant qu'au Cinquième Siècle (448) les Burgondes vaincus furent autorisés à s'installer dans une région appelée "Saubadia", "le pays des sapins" ... aujourd'hui la "Savoie"! 

Et là nous ne sommes qu'à 75 ans de la fondation (515) de l'Abbaye de Saint-Maurice (Valais, Suisse). Tout ça n'est pas vraiment si loin. Et voilà précisément pourquoi j'aime regarder en arrière. Parfois je crois mieux connaître ces gens que la jeunesse d'aujourd'hui. 

 

* la déformation du crâne chez les nourrisson se retrouve à travers le monde en remontant l'histoire. On connaissait grâce à Tintin le déformation des pieds chez les Chinoises. Pour le crâne, les attentifs lecteurs de mon "Momoh van Brugge" se souviendront, je n'en doute pas, du chapitre ou j'en parle.

* * Delacroix peignit sur commande "La bataille de Nancy" une toile qui ne montre presque rien de l'ultime bataille du Ponant, Duc de Bourgogne, mais la découverte de son cadavre le le demain matin. On retrouve une évocation littéraire de ce tableau dans..., dans..., dans.... dans mon "Momoh van Brugge". Qui n'est pas celui de dessous.

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 L.T.

 

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