Un blanc manteau...

 

Photo de la rue des Blancs-Manteaux: Blogue d'Isabelle.... le lien est sur la droite.

Paris : histoire rue des Blancs-Manteaux. Rues autrefois...

avec des textes... d'autrefois....

 

Rue des Blancs-Manteaux — Wikipédia 

 

Après ça on se demande encore ce que furent ces "Blancs-Manteaux", alors: Église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux — Wikipédia ça aide un peu l'homme ordinaire qui connaît peu les ordres religieux anciens... alors on continue:

Le terme Blancs-Manteaux est, à l'origine, le surnom donné, à Paris, de 1258 à 1277, aux moines mendiants de l’ordre des Servites de Marie en raison de la couleur de leur habit, le blanc, symbole de la virginité de Marie. « Blancs-Manteaux » s'est appliqué ensuite aux Guillemites, puis aux bénédictins de la congrégation de Saint-Maur. Ce terme s'applique aujourd'hui, à Paris, dans le quartier du Marais à une église, à une rue, à un ancien marché et à un théâtre.

 

" En 1258, Saint Louis donna aux moines de l’ordre des Servites de Marie un couvent, situé à Paris dans l'actuel IV^earrondissement, rue de la Parcheminerie, l'actuelle rue des Blancs-Manteaux qui porte encore leur nom. L'ordre fut suspendu en 1274, à la suite du deuxième concile de Lyon. Bien qu'il ait été rétabli en 1277, le monastère fut attribué aux moines de l’ordre de Saint-Guillaume, les Guillemites. Ils étaient vêtus de manteaux noirs, mais le surnom de « Blancs-Manteaux » resta attaché à ce lieu, et les Guillemites furent désormais, eux aussi et paradoxalement, désignés sous l'appellation de Blancs-Manteaux.  

  

En 1618, le couvent fut réformé par les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur. Des bâtiments, il ne reste que l’église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux, reconstruite de 1685 à 1690. " Wikipedia..., il existe une version anglaise: Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux - Wikipedia, the free encyclopedia. "

Et puis ayant lu tout ce baratin on se demande, enfin je me demande mais de quoi a-t-on pu parler au deuxième concile de Lyon ? Dis donc... il y avait déjà tant de lits dans les hôtels et les auberges à Lyon en ces années ! 

" Le deuxième concile de Lyon est un concile catholique convoqué le 31 mars 1272,  qui s'est tenu à Lyon en 1274. Il a été présidé par le pape Grégoire X, réunissant environ cinq cents évêques, soixante abbés et plus de mille prélats. La première session s'est ouverte 7 mai 1274, avec cinq sessions additionnelles les 18 mai, 7 juin, 6 juillet, 16 juillet et 17 juillet. JacquesI^er d'Aragon, l'ambassadeur de l'empereur Michel Paléologue et des membres du clergé grec et les ambassadeurs du Khan du Tatar étaient présents.

Les principaux sujets étaient : 

• la conquête de la terre sainte,
• l'union des églises d'Orient et d'Occident,
• l'élection pontificale.

Thomas d'Aquin avait été convoqué au concile, mais mourut en route à Fossanova. Bonaventure de Bagnorea était présent aux quatre premières sessions, mais mourut à Lyon le 15 juillet." Toujours sur Wikipedia.  

Intéressant qu'on ait invité les ambassadeurs du Khan et du Tatar, intéressant de savoir que ces ambassades existaient déjà en ce temps. Intéressant aussi ce projet d'union des Églises d'Orient et d'Occident. Chacun sait qu'en ces années (1274 -...) Constantinople était menacée par des envahisseurs islamiques après avoir été conquise de force par les Croisés ! Siège de Constantinople (1204) — Wikipédia. 

Empire latin de Constantinople — Wikipédia, ou Empire latin d'Orient, 1204 - 1261....

 

De l'Empire latin de Constantinople à la prise de la ville par les Ottomans (1453)

" Constantinople devient la capitale de l'Empire latin de Constantinople fondé par les Croisés, jusqu'en 1261, quand les forces de l'Empire de Nicée conduites par Michel VIII Paléologue reprennent la ville. Mais celle-ci, vidée de toutes ses richesses, de ses habitants et aux trois quarts en ruine, peine à se reconstruire. En 1261, comme le palais des Blachernes, dont les empereurs latins avaient fait leur résidence est dans un état lamentable - selon l'écrivain grec Pachymère «enduit qu'il était de la fumée et de la crasse italiennes dont les cuisiniers de Baudouin, ce personnage d'une si extrême rusticité, avaient couvert les murs» -, Michel VIII s'installe dans le Grand Palais, lui-même pourtant fort délabré. La grande cité, quant à elle, négligée pendant 60 ans, est devenue une série de villages séparés par des zones vides.

Les empereurs sont de plus en plus endettés vis-à-vis des Génois et des Vénitiens auxquels ils concèdent des privilèges énormes. En 1355 les Turcs ottomans, qui se sont déjà emparés de la totalité de l'Asie Mineure, passent en Europe et s'emparent en quarante ans de la péninsule des Balkans : Constantinople est encerclée et l'empire se réduit à sa capitale, àTrébizonde, à Mistra et à quelques îles de la mer Égée.

Vers 1453, la ville de Constantinople n'est plus peuplée que de 45 000 à 50 000 habitants, et sa population est très majoritairement misérable. Entre 1345 et 1355, la ville est décimée par la peste noire qui sévit alors en Europe, avec un pic en 1348 (plus de 30 000 morts). 

Le 29 mai 1453, Constantinople est prise par les forces ottomanes conduites par le sultan Mehmet II. Le dernier empereur romain Constantin XI Paléologue meurt sur les remparts en défendant sa ville. 

La chute de Constantinople met fin à un empire qui avait duré 1000 ans, qui avait vu Rome s'effondrer et, ce qui est très rarement arrivé dans l'histoire, qui avait survécu à deux ères (Antiquité et Moyen Âge). Sa chute marquait pour l'Orient la fin de la civilisation que Hieronymus Wolf surnomma cent ans plus tard byzantine, mais pour l'Occident, qui hérita via l'Italie de cette civilisation, ce fut l'avènement d'une Renaissance." Toujours et encore Wikipedia... 

 

Notre blanc manteau.... pfffff et en plus le froid pique ! 

Une photo sans tache ! T + C.....

 

Une autre...sans tache dans l'appareil !

L.T.

P.S.: Évidemment, je comprends bien que ça n'intéresse pas grand'monde ces histoires de Concile et de Constantinople. Peut-être que ça intéresse M. Erdogan ! Bravo à Genève et à notre Gouvernement fédéral qui ont su dire non au dictateur turc. Genève refuse de retirer la photo mettant en cause le président Erdogan - rts.ch - Genève - Radio Télévision Suisse. 

Et puis en "catho", je cherche... Encyclopédie Larousse en ligne - Grand schisme d'Orient 1054. En réalité c'est l'Eglise romaine qui a quitté l'Eglise universelle exilée à Constantinople. Plus tard les choses se sont aggravées avec le pillage de Constantinople par des Croisés un brin déjantés (1204). Il y a quelques années l'Eglise romaine a demandé pardon à sa Sœur d'Orient... qui le lui a accordé. 

Évidemment je comprends bien que ça n'intéresse pas grand'monde....

Pourtant si l'Eglise romaine prend son temps elle sait doucement reconnaître ses erreurs. Faudra-t-il encore quelques siècles pour que les Turcs fassent de même envers les Arméniens ? Pour que les hiérarchies de l'Islam reconnaissen leurs dérives chariatiques. 

 

Question stupide: qu'est-ce qui est important ? Je veux dire.... après que l'on oublie son nombril ? Ne nous laissons pas envahir par la tristesse. Hier je montrais une image (couverture d'un document publié par Caritas * )... Génération perdue... les enfants de Syrie. Ailleurs, autrement il m'arrive d'exprimer une autre tristesse en observant le Vietnam et sa jeunesse. Ici ? Je ne sais pas. Il y a et aura des "exceptions" mais "en gros" rares sont les adolescents qui me surprennent ou m'impressionnent par leur curiosité. Qu'ils, elles soient talentueuses je n'en doute pas. 

Ces progrès technologiques qui dérapent....  Un article ** sans intérêt mais j'en ai extrait la conclusion en imaginant qu'on change le mot robot par "enfant" ou "adolescent".

C'est nous qui faisons ou avons fait (ou pas fait) cette jeunesse. C'est nous qui sommes les responsables. Et pour en revenir à ce qui est important, je dirais que la seule chose qui me parait importante c'est le "bénévolat". 

- Le bénévolat ?

- Oui ma Juju, le bénévolat c'est bien plus que de la compassion, de la solidarité et qu'un partage écoutant la Justice. C'est la survie du capitalisme ou du libéralisme. Le moindre économiste le confirmera. Aucun état, digne de ce nom, ne résistera ces prochaines cinquante années sans inclure de manière significative... le travail gratuit d'une fraction de la communauté. Une récente statistique disait que 20% des Suisses sont engagés dans le bénévolat. Il ne faut pas le voir uniquement comme une assistance aux plus démunis mais comme un activité en dehors de son travail lucratif... pour les actifs, et comme un "médicament" pour les retraités, un embrigadement pour la jeunesse. Il sera aussi urgent de revoir le bénévolat de ces "jeunes", une manière de les mettre devant leurs responsabilités. 

Le bénévolat c'est le point de rencontre de la Justice et de notre futur (enfin, le futur de notre jeunesse de merde).  Ce bénévolat implique l'humilité et l'intégration dans un groupe, une intégration qui peut être de moyenne durée. 

** "Ces progrès qui dérapent"...Besoin de protection

«Il est très important pour nous de protéger le robot des agressions extérieures», souligne M. Gelin. En clair, protéger les robots comme on protège des objets connectés ou les réseaux informatiques d'une entreprise des hackers. En outre, interroge le responsable d'Aldebaran, qui est responsable si le robot fait mal à la personne qu'il est censé aider? Et s'il commence à faire n'importe quoi, à l'image de Tay, machine de Microsoft qui s'est mise en mars à envoyer des messages racistes, après avoir trop bien appris ce que les internautes lui apprenaient?

Un robot est comme un animal domestique, estime Rodolphe Gelin. Et si le constructeur se doit de livrer une machine la plus calibrée possible, le propriétaire doit surveiller le processus d'apprentissage qui suit, vu qu'il va progresser en ingurgitant ce qui l'entoure: «Vous êtes responsable de ce qu'il apprend!» (afp/nxp) 24Heures.

* Caritas: The Holy Year in 1950 saw the beginning of a union of Caritas organisations. Following a suggestion by Msgr. Montini, then Substitute Secretary of State, and later Pope Paul VI, a study week, with participants from 22 countries, was held in Rome to examine the problems of Christian Caritas work. As a result, the decision was made to set up an international conference of Roman Catholic charities.