Un jour je me tairai...

 (Samedi soir, zut je revois le Téméraire fuyant Morat...

Certes chronologiquement c'est faux, il fuyait en Juin, la en ce mois d'Août il reconstruit son armee

pour assieger Nancy). 

  Au village, ce matin.

 

 

La famille est au complet.

 

Ça c'était le 14 juin... 

 

 

 

 

Montreux, samedi après-midi.

- Promis, mon Papy ?

L.T.

P.S.: hier en promenade, la Chienne Gossip m'a suggéré quelques sujets de réflexion. C'est une brave bête du genre "vierge sage avec des coups de folie". Qui sait, peut-être comme ses maîtres ?

Et puis ch'matin, mon n'veu, achevant ma tournée des "blogues amis" je tombe sur un lien me ramenant à Jack Kerouac (le lien permet d'accéder par la bande de droite à un grand nombre d'entretiens médiatiques de ce bonhomme).

Ah, Kerouac. Et tout "fait boule de neige" (to snowball). "Sur la route" n'est pas un chef d'œuvre littéraire (on the road jack kerouac ebook)... lu en anglais ou en français. "Big Sur",.... pas plus. Fabulateur comme Hemingway en plus, cet alcoolique.

J'ai découvert Bob Dylan et Leonard Cohen avant Kerouac. Ça n'a aucune importance, sauf que ni l'un ni l'autre n'eut existé sans Kerouac. Kerouac est un sous-produit du Grand Dérangement ("Grand Dérangement" (1755 à 1763) - Cyberacadie)... ah, déjà ces Perfides Anglais ! 

Ce livre c'est encore une fois un cadeau de mon "Vieux Frère". En quelle année, j'ai oublié. Dans la foulée j'ai lu le "reste" et même les poèmes de Kerouac. Mon "Vieux Frère" et son épouse ont joué, sciemment ou par hasard, un rôle important dans l'orientation de mes lectures. Là, je revois deux livres, par exemples: "Elsa Morante | L'Île d'Arturo - Terres de femmes" ou "Je vivrai l'amour des autres" de Jean Cayrol (le Héros Lazaréen chez Jean Cayrol et Patrick Modiano... une "analyse" qui déborde le roman, quand même 28 pages !). 

(Il est important d'exposer autour de soi, chez soi, un minimum de livres, même des livres avec des images ou des photos. Quand nous vivions à Buoi nos visiteurs s'étonnaient toujours de découvrir chez nous quelques étagères de bouquins, ça n'existe, hélas, quasiment jamais dans un foyer vietnamien. Qui croit encore aujourd'hui à cette rencontre "miraculeuse" d'un enfant curieux qui s'ennuie chez lui et d'un livre feuilleté. Je me souviens de trois gros ouvrages que mon père gardait sur une étagère, au "salon", sous la radio. Je me régalais des images de l'histoire guerrière de la Suisse, je m'effrayais des horreurs de la Deuxième Guerre Mondiale, des photos des camps de concentration). 

Revenons à nos moutons... moutons qu'élevaient en grand nombre les Acadiens avant leur déportation....

Kerouac ! Un paumé plein d'ulcères (estomac) qui fréquentait des fadas shootés et qui aimait sa maman. Et je les ai lus les Allen Ginsberg, Neal Cassady, John Clellon Holmes, Herbert Huncke and William S. Burroughs, la Beat Génération nous en étions à notre manière, en Europe, euh... en Suisse, presque sagement, immobiles.

  

(Dans ma tête j'ai trois "Jack", London, Kerouac et Jacques Brel... parfois quatre:

Gilles Vigneault - Jack Monoloy - vidéo dailymotion ). 

Chacun a sa hiérarchie... Poe, Melville, Faulkner, London, Steinbeck, Dos Pasos, Mc Coy, Hemingway, Kerouac, Harrison (Jim), Auster,... On aime (ou on a aimé) "un bout d'eux", un morceau de leurs écritures. Restons fidèles.

 

Full text of "I and My Chimney" - Internet Archive

Quand je bricolais maladroitement le "Spirit of St-Louis" j'imaginais le jeune Lindbergh, tout admiratif de ce "pushing" à l'américaine, et en même temps je me souvenais du "Pylône" de Faulkner (Comment un roman cela s'écrit! Pylône, Faulkner et Dorothy… | « l ... un regard baroque - pas forcément objectif - sur ce roman).

Petite précision: je ne lis pas beaucoup, sur mon existence, en moyenne flottante "haute", 1-2 livres pas semaine ce qui ferait 3000 livres en incluant ma période scolaire et les trous causés par mes activités professionnelles, 2000 serait plus juste. Donc je ne suis pas un érudit.