Des gens / 7 avril 2013
Dimanche 7 avril, ma sortie pour le pain frais. Toujours le gris du ciel, 24°, temps plus sec.
08h15, notre ruelle, près de la sortie.
Au goulet.
Le long du marché couvert.
Au sommet de la "montée" de Buo, coté descente.
Rue des plantes.
Le long du raccourci.
- Alors papy, ce gala hier soir ?
- Pas terrible, vaudrait mieux ne pas se réjouir trop tôt pour eviter d'être déçu.
Retour sur la rue Thuy Kue.
L.T.
P.S.: Hier soir, cette sortie pour le gala annuel de la Chambre de Commerce américaine ? Morose. La "recette" est-elle usée, un effet secondaire de la crise économique en Occident, la perspective d'un conflit en Corée (que beaucoup ici considèrent comme inévitable), l'épuisement des organisateurs,... ?
Pas de costumes fantaisistes cette année, Noir & Blanc ! Samedi, hier don, 18 heures, nous quittons la maison pour nous rendre en Kia-chérie de l'autre coté du lac de l'Ouest, "en face" de chez nous. Les "villageois sont un peu surpris en nous voyant passer.
Rue Lac Long Quan. Rive ouest du lac.
Le Sheraton se situe à coté du "I" de Hanoi.
Et notre maison se trouve 1 cm sur le "Y" du "Thuy Khue" de gauche.
Sur la digue, rive nord-est.
L'apéro, 18h30, le patio de l'hotel Sheraton.
Et c'est parti...
Une chanteuse américaine, le Ballet de Hanoi.
Des dames des Philippines.
Le dessert.
Voilà.
En apéritif un mousseux qui ne sortait pas de derrière les fagots, suivi de quelques vins chiliens très modestes (remplissage des verres au goutte à goutte), un menu plutôt décevant. Une vente aux enchères (le bénéfice permet de financer des bourses pour des étudiants vietnamiens), des loteries (nous avons gagné deux bons pour des repas en ville et un autre pour une séance de massage !), une bonne chanteuse américaine, de très solides ballerines, un duo de dames philippines.
Baouf !
Ah ! Et puis... Les tables de la grande salle de gala, une vingtaine au total, 10 personnes par table, ces tables sont souvent partagées entre plusieurs sociétés, selon le nombre de leurs invités. Là nous la partagions avec 4 convives d'une compagnie dont j'ignore le nom.
- Jusque-là ça va mon Papy !
- Oui, jusque-là ça va ma Juju et c'est parfois l'occasion de sympathiser avec des inconnus. Sauf que ce coup-ci, parmi ces deux couples "étrangers" il y avait un "homme d'affaire", la trentaine, particulièrement chiant et prétentieux. Dulcinée a compris en quelques minutes l'étendue de mon exaspération. Elle me sait capable du pire, un pire "courtois" pouvant prendre des allures cinglantes (purement verbales don).
- Il est jeune, me murmura-t-elle à l'oreille, espérant ainsi m'apaiser.
J'ignorai donc l'arrogant. Un francophone, québécois ou français, qui n'arretait pas de ramener sa fraise (chime in), en franglais bien sûr, sur tout, sachant tout, ayant tout vu et tout connu. Il accompagnait ses "brillantes" remarques, supposées humoristiques, de saillies méprisantes envers l'Asie (Asie qui le nourrit présentement), et particulièrement, ai-je noté (je note tout), envers les dames asiatiques. Certes l'age ne garantit jamais la sagesse et des vieux cons, la terre en est trop pleine.