Jeudi 21 mars 2013

5 mars 2019

Un jour de paresse (un autre ?). Demain Dulcinée fera un aller-retour à Saigon. 3000 km au total, 4 heures de vol + les attentes, elle sera de retour en soirée. Pas très "malin" mais elle ne veut pas gâcher son week-end !

Il m'est arrivé souvent de répéter: "un expatrié qui pense qu'il connait le pays est un homme mort". Hier en visitant Air France (Rue Ba Trieu, premier étage), j'en profite pour demander à la très aimable dame comment se passe l'enregistrement du chien (et de sa cage) à l'aéroport.

- Ah ! Vous voyage(re)z avec un chien ?

Pourtant je l'avais annoncé tout au début en réservant les vols. Elle (re)commence alors (très gentiment) à me répéter les formalités (celles que nous avons faites depuis trois mois). J'insiste (avec ma patience habituelle) sur l'aspect pratique au moment où nous arriv(er)ons au guichet. Il y a-t-il un vétérinaire de service ?

- Pas toujours. Et là votre vol est tardif, il n'y aura personne mais ça n'est pas indispensable, la présentation des documents au "check-in" est suffisante. Il faudra cependant nous donner en avance les dimensions de la cage (standard IATA) et le poids total (9,5 kg pour Juju + 5 kg pour la cage, info donnée il y a trois mois).

- Ah !

C'est souvent cela le Vietnam, il faut piocher les informations, sans quoi, surprise. Pays du bricolage. Et ce n'est pas de la "mauvaise volonté". Plus tard sur le Net je découvrirai encore qu'il est obligatoire de remplir un formulaire (très simple et que je viens d'imprimer), une sorte de "décharge" pour la compagnie aérienne. On y explique aussi que l'animal ne doit pas porter de collier et qu'on ne peut mettre dans la cage qu'une couverture (absorbante !) et une gamelle (vide ?). ll est finalement précisé qu'il est interdit de donner des tranquillisants au chien (ou au chat).

Tarif: 200 Euros au départ de l'Europe et 200 USd au départ d'outre-mer.

En sortant ce jeudi matin, 08h30, ciel couvert. 26°.

Cette nuit un seul et grand coup de tonnerre, sec comme le claquement d'un fouet, lointain.

Et puis plus rien.

Le pauvre s'emmerde autant que le vieux tailleur à la retraite.

Le poissonnier à la sortie de la ruelle.

Le goulet.

Pas foule pour les festivités organisées à la Grande Pagode (Dinh Yen Thai).

Mais la musique qu'on entend est tellement ennuyeuse qu'on comprend pourquoi.

La femme de l'ex-nouveau chef des vigiles sur son ilot.

Presque au sommet de la "montée" de Buoi, coté descente.

Mon café, rue des plantes.

Mon bon ruisseau To Lch, aussi paresseux que moi.

Retour sur la rue Thuy Khue.

L'entrée de la ruelle 530.

L.T. Bonne journée

P.S.1: La francophonie ! Je mets l'article du Courrier du Vietnam. Ca donne une idée de l'expression "parler pour ne rien dire", peu importe la langue utilisée.

Le Vietnam, acteur de la promotion de la francophonie

21/03/2013 10:50

Une cérémonie officielle en l’honneur de la Journée internationale de la Francophonie s’est déroulée dans la soirée de ce 20 mars à Hanoi. L’occasion de réaffirmer la volonté du Vietnam de renforcer sa coopération avec la communauté francophone.

"Le Vietnam, de par les performances de son économie et le dynamisme de sa diplomatie, joue un rôle essentiel dans le renforcement des liens entre les pays francophones de la région Asie-Pacifique et ceux des autres régions de l’espace francophone", a souligné Anissa Barrak, représentante régionale de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Asie et le Pacifique, lors de cette rencontre.

Anissa Barrak, représentante régionale de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Asie et le Pacifique. Photo : Lâm Khanh/VNA/CVN

L’événement, organisé par le ministère vietnamien des Affaires étrangères, a accueilli les ambassadeurs des pays francophones et les représentants des organisations internationales basées à Hanoi.

Le Vietnam est membre de la communauté francophone depuis 1970, et le gouvernement vietnamien s'efforce aujourd'hui de mettre un point d'honneur au renforcement de sa coopération avec les pays adhérents de cette dernière. Ainsi, le projet de valorisation du français en Asie du Sud-Est (VALOFRASE) mis en place en 2007 a enregistré de premiers résultats très encourageants : aujourd’hui, environ 60.000 élèves de 17 villes et provinces apprennent le français ; et près de 20.000 étudiants poursuivent des programmes d’enseignement en français dans plus de 45 établissements universitaires dont la qualité et l’excellence font l’unanimité.

Par ailleurs, dans son discours, la vice-ministre vietnamienne des Affaires étrangères, Nguyên Phuong Nga, a affirmé que, dans la mise en œuvre de sa politique extérieure, le Vietnam continuait d'"exécuter toujours pleinement ses obligations de pays membre, participe activement aux mécanismes et institutions de la Francophonie, soutient et promeut la solidarité entre les membres".

La vice-ministre vietnamienne des Affaires étrangères, Nguyên Phuong Nga.
Photo : Lâm Khanh/VNA/CVN

À cette occasion, le Groupe des ambassades et institutions francophones au Vietnam (GADIF) a remis son prix annuel à une personnalité contribuant à la promotion du français. Pour cette édition 2013, c'est Tôn Nu Thi Ninh, rectrice de l'Institut d'études et d'échanges internationaux Tri Viêt, et haute conseillère auprès du recteur de l'Université Tôn Duc Thang qui l'a reçu. Le prix Jeunesse 2013 a, quant à lui, été attribué à Tuong Huyên Trâm, 21 ans, étudiante de l’Université du commerce extérieur et responsable de l'Union Eiffel qui compte une centaine de membres.

Tôn Nu Thi Ninh (2^e, droite) et Tuong Huyên Trâm (3^e, droite), titulaires des prix du GADIF 2013. Photo : Lâm Khanh/VNA/CVN

L’Organisation internationale de la Francophonie compte aujourd’hui 77 membres répartis sur les cinq continents et 220 millions de locuteurs dans le monde.

Huong Giang/CVN

P.S.2: Les casques, voilà l'OMS qui s'en mêle ! "Et puis c'est pas ma faute c'est les autres !". Épuisante cette hypocrisie. Dans l'article on lit que les accidents coûtent quasiment 3 points de croissance, sans oublier les drames personnels des blessés et handicapés. Une pensée pour les morts.

S'il est effectivement difficile de définir ce qu'est un "bon casque" il est aisé d'identifier un "mauvais casque". 90%.

Low quality helmets diminish Vietnam’s road safety efforts: WHO

Last Updated: Saturday, March 16, 2013 11:20:00

The successful implementation of Vietnam’s mandatory motorcycle helmet policy is being hindered by low quality helmets and a low usage rate among children, the World Health Organization (WHO) said in a recent press release.

According to the WHO, while Vietnam’s law mandates that children 6 years of age and older wear helmets, less than 40 percent of children currently comply.

“With millions of children traveling by motorcycle each day, the majority are being needlessly exposed to a much greater risk of serious or even fatal head injuries,” Takeshi Kasai, WHO Representative in Vietnam, said in the press release.

The substandard quality of many helmets worn in Vietnam is also of great concern, the WHO said.

Research by the United Nations agency last year showed that more than 80 percent of helmets being worn by motorcycle riders did not meet the national standards for quality and were particularly deficient in terms of impact protection.

“Substandard helmets provide virtually no protection in the event of a crash,” said Kasai.

Thus, Vietnam still faces challenges, even though its helmet wearing rates have been maintained at over 90 percent since 2007, when it became compulsory for motorcycle riders, WHO said.

Another major risk factor for road safety in Vietnam, it said, is drunk-driving.

Its study in 2010 showed that nearly 28 percent of motorcycle riders admitted to hospitals after being involved in accidents had blood alcohol levels in excess of the legal limit.

“Stringent police enforcement has been shown to be one of the most effective approaches in reducing alcohol related road traffic crashes,” said Kasai.

He said since “comprehensive legislation” for motorcycle helmets and prevention of drunk-driving is already in place, Vietnam’s focus now must be on “implementation and enforcement for the potential to be realized.”

According to WHO, traffic accidents are a leading cause of death and disability in Vietnam.

It quoted the Ministry of Health as saying that more than 15,000 people were killed – more than 40 each day - and an additional 400,000 people were hospitalized with serious injuries from traffic accidents in 2010.

It is estimated that traffic accidents cost Vietnam about 2.9 percent of its gross domestic product (GDP) each year.

In other related news, market management agencies across the country have started inspecting helmet manufacturers and sellers nationwide.

The three-month inspection was launched after the Ministry of Justice announced that a circular which imposes fines of VND100,000-200,000 on motorcycle riders caught wearing poor quality helmets will not take effect on April 15 as had been scheduled previously.

Speaking to the press, the ministry’s spokesman Tran Tien Dung said the regulation’s merit is “unconvincing,” because it is difficult to tell which helmets meet quality standards, not only for citizens but also traffic officers, given the mass presence of copycats in the market.

Previously the circular drew significant criticism from the public, with people saying that manufacturers and sellers, not users, should be responsible for the quality of a helmet.

The circular was jointly issued by the ministries of science and technology, industry and trade, public security, and transport. Thanh Nien News

P.S.3: Une bien sale affaire...