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Au gré de la plume
13 décembre 2023

Mercredi 13 décembre, Le Chat qui voulait sauver les livres

Mercredi 13 décembre,

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Le Chat qui voulait sauver les livres

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Trois "avis" sur ce livre. On trouve peu de choses sur l'auteur  (Sosuke Natsukawa) . 

 

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Sôsuke Natsukawa est un écrivain et médecin japonais né en 1978 à Osaka. Son premier roman, Kamisama no Karute, a reçu les prix Shogakukan Fiction et Japan Bookseller Award et a été adapté au cinéma. Publié en 2017, Le chat qui voulait sauver les livres a été un best-seller au Japon et à l’international, traduit dans 36 langues.

 Kamisama no Karute - Wikipedia en anglais. Son premier livre fut adapté au cinéma.

Le Chat qui voulait sauver les livres, où l'incroyable pouvoir des mots

Le chat qui voulait sauver les livres | Sosuke Natsukawa | Pocket

 Le Japon, pays du soleil levant, a connu le 6 août 1945 à 8 h 16 du matin, l’apogée

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de l’horreur. Ce tragique cataclysme, fruit de la démence des hommes, trouve un écho dans le mythe d’Orphée qui, revenu de l’enfer, continua de chanter même après sa mort.

Le Japon s’est relevé en puisant dans sa riche culture ancestrale, héritée du bouddhisme et du confucianisme, une source d’inspiration et de résilience. Mes connaissances sur la culture japonaise sont limitées.

J’ai vu et apprécié « Le voyage de Chihiro », ce film d’animation génial qui nous introduit sans un monde onirique et fantastique. Je connais aussi les haïkus inventés par le poète Masaoka Shiki (1867-1902), il s’agit de poèmes très courts hautement symboliques et qui évoquent la brièveté de la vie et l’évanescence de toute chose.

Dans le domaine de la peinture je peux citer Hokusai auteur de la célèbre estampe « La vague » mondialement connue et Foujita qui a 27 ans s’installa à Paris pour y produire des œuvres qui ont marqué son époque. C’est avec ces quelques notions de la sensibilité des artistes japonais que j’ai commencé la lecture du livre de Sosuke Natsukawa « 

Le chat qui voulait sauver les livres ». J’ai retrouvé dans ce roman ou plutôt dans cette fable, un peu de la poésie, du charme et de l’originalité qui caractérise les œuvres précédemment citées. Un très bon divertissement sur l’amour des livres et de l’usage que l’on en doit faire. On peut cependant regretter une certaine superficialité sur l’aspect philosophique, un développement un peu court sur l’enseignement à tirer des différentes missions assignées au héros Rintaro sous l’égide d’un chat qui n’a pas sa langue dans sa poche. On reste un peu sur sa faim, mais j’ai apprécié les hors d’œuvres et l’entrée, dommage que du plat principal je n’ai humé que les effluves. — « Le chat qui voulait sauver les livres » Sosuke Natsukawa, Pocket (2023), 201 pages

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Aujourd'hui, je veux vous parler d'un livre qui m'a complètement ensorcelé #x1f4d6. "Le chat qui voulait sauver les livres" de Sosuke Natsukawa est une véritable pépite onirique qui m'a transporté dans un univers aussi envoûtant que la plus épique des sagas fantasy.

L'histoire commence avec Rintarô Natsuki, un lycéen tranquille sur le point de fermer la librairie de son grand-père qui vient de mourir. Mais son destin bascule lorsqu'un chat pas comme les autres fait son apparition, et il parle !

Ce chat aux yeux perçants demande à Rintarô de l'aider à sauver des livres. Oui, vous avez bien entendu, des livres solitaires et négligés, prisonniers de leurs propriétaires indifférents. Ce duo improbable se lance alors dans une quête extraordinaire, plongeant au cœur de labyrinthes fascinants, prêts à braver tous les dangers pour offrir une seconde chance à ces trésors de papier.

Ce qui m'a particulièrement touché, en tant que lecteur passionné, ce sont les leçons profondes que livre ce roman. Les thèmes de l'amour pour les livres, la persévérance et l'importance de donner une chance à ce qui semble perdu résonnent d'une manière unique.

Chaque page m'a captivé, chaque paragraphe m'a fait réfléchir, et chaque personnage m'a ému. Je vous encourage à plonger dans ce livre captivant, à explorer les méandres de l'imagination débordante de Sosuke Natsukawa et à découvrir l'essence même de l'amour pour la littérature. C'est un voyage que tout le monde devrait entreprendre au moins une fois dans sa vie.

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 Dans ce roman aux allures de fable, Natsukawa Sôsuke nous emmène à la découverte du paysage

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de la littérature et des gouffres qu’il recèle. Pour cela, nous faisons la connaissance de Rintaro, lycéen taciturne vivant dans la librairie d’occasion de son grand-père, qui vient de décéder. Il faut savoir que cette librairie est spécialisée dans les chefs d’œuvres de la littérature, éditions rares et autres ouvrages que « plus personne ne lit », mais que Rintaro fréquente assidûment depuis qu’il sait lire.
Avec sa déléguée de classe Yuzuki, il va devoir « sauver » les livres menacés par différentes pratiques incarnées par des entités variées dans des dédales allégoriques, guidé par un personnage singulier : un chat tigré doué de parole et doté d’une ironie certaine envers ses « assistants «  humains.

Au fil de ces affrontements rhétoriques, la personnalité de Rintaro va se révéler, se renforcer, et si le roman est un plaidoyer en faveur de la lecture et des livres, c’est aussi le récit d’un deuil à surmonter, d’une filiation intellectuelle, et de la découverte des limites de la solitude.

Les divers « adversaires » de Rintaro illustrent fort bien les travers de la littérature et de l’édition modernes, et le chat est un personnage qui conserve son mystère, et laisse tout de même la vedette aux humains !

Il s’agit là, à ma connaissance, du premier roman de Natsukawa Sôsuke traduit en français. Paru au Japon en 2017, il a eu un grand succès et a été abondamment traduit (le premier roman du Dr Natsukawa Sôsuke, Kamisama no Karute — la carte divine — qui racontait le dilemme d’un médecin devant abandonner ses patients pour un poste prestigieux, a lui aussi remporté un grand succès au Japon, étant même adapté en film).

La traduction de Mathilde Tamae-Bouhon est de qualité. Étant par ailleurs musicienne classique, elle a pu détailler avec brio un passage où intervient une symphonie de Beethoven.

Par contre, il aurait été utile de préciser quelques éléments de la scolarité japonaise : l’importance des clubs, ou le rôle des délégués de classe, bien plus étendus qu’en France, pouvant laisser certains lecteurs dans l’expectative. Mais ce ne sont là que des détails, qui n’empêcheront pas d’apprécier ce court roman (200 pages) dédié aux amoureux des chats et de la lecture, qui partagent les pensées de Guillaume Apollinaire dans son Bestiaire : « Je souhaite dans ma maison : une femme ayant sa raison, un chat passant parmi les livres, des amis en toute saison, sans lesquels je ne peux pas vivre. »

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Bonne journée,

L.T.

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