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Au gré de la plume
19 septembre 2023

Mardi 19 septembre, Dulcinée en goguette

Mardi 19 septembre,  mini-billet

Dulcinée en goguette

... Descente jusqu'à Lausanne, elle prendra le TGV pour Paris en matinée. À Paris elle rencontrera des amies vietnamiennes de passage.

Un croisement, une rare opportunité de retrouver des amies et anciennes collègues. Ça vaut le "détour" malgré l'absurdité de l'itinéraire. 

Le lendemain : Paris - Berlin vous visiter d'autres amis de la diaspora. Retour Berlin - Bâle prévu vendredi.  Je ferai le "taxi" Bulle - Lausanne aujourd'hui et Bâle - Bulle vendredi.

Lundi 18 septembre, 14h00. Il faut parfois faire une sieste, prendre une douche et s'asseoir sur une terrasse, sur un balcon, devant sa maison, où l'on voudra, un endroit tranquille.
Pas besoins d'être un vieux à la retraite, non, non.

Le grand bienfait de la paix ? Faut-il y croire ? Cela me paraît impossible. N'est-ce pas comme le plaisir et le bonheur ? Un moment de tranquillité ça n'est pas la paix... éternelle. Le plaisir est éphémère, renouvelable heureusement, le bonheur est illusoire, unsustainable * 

* Kundera analyse d'abord le concept nietzschéen de l’éternel retour. Sans lui, la fugacité des choses est une circonstance atténuante pour l'homme. « Peut-on condamner ce qui est éphémère ? » . Au contraire, « dans le monde de l’éternel retour, chaque geste porte le poids d’une insoutenable responsabilité. […] Si l’éternel retour est le plus lourd fardeau, nos vies, sur cette toile de fond, peuvent apparaître dans toute leur splendide légèreté »       

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Insoutenable_L%C3%A9g%C3%A8ret%C3%A9_de_l%27%C3%AAtre 

* L'éternel retour: j'ai toujours pensé que Nietzsche était un gros con syphillitique, un dogmatique et un amoureux transi. Ça ne m'empêche pas de le lire. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ternel_retour_(concept_nietzsch%C3%A9en)

Comment fermer les volets pour oublier "le monde" ? Evidemment il me faut le reconnaître ... parce que c'est ... évident, c'est mon éducation, la religieuse d'abord. Le paradis ne serait pas sur terre. Ça c'est certain, la quête du paradis est sur terre, elle. Ça n'est pas parce qu'on vous promet près d'une centaine de vierges dans l'au-delà qu'il faut renoncer à aimer ce monde infâme.

Ne jamais abandonner. Des moments pour se lâcher, oui. D'autres pour douter. 
La lutte continue.
Mon éducation, enfin surtout celle reçue de ma mère. 

 

Bonne journée,
L.T.

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