Lundi

.... En allant au pain ce matin. Un hérisson écrasé. On ne va pas s'inquiéter pour un hérisson alors qu'on ne voit même plus ce qui se passe au Yémen. Mais pourquoi ne pas s'attendrir un instant sur ces jolies bêtes qui s'obstinent à traverser nos routes au mauvais moment ? Les hérissons peuvent dépasser les 7km/heure ! Non, non, je n'entre pas dans une période de "sensibilité animalière". Les vaches avec ou sans cornes, les veaux volés à leurs mères, les animaux écrabouillés sur les routes,... Je pense quand même qu'il y a des gens (et des enfants) qui "échappent" à tout ça, par indifférence, parce qu'ils habitent en ville. Chacun oriente sa curiosité. 

Ce matin le froid est piquant. Il me faut un temps d'acclimatation, que mon corps comprenne et que je m'équipe {ma boîte à penser, ma couverture et ces gants (tout neufs) qui laissent libres les bouts des doigts... achat récent de ma prévenante épouse}. Mais l'essentiel est dans la tête: accepter la perspective d'un long hiver, là chuis en retard. 

 

"... Selon une étude Suisse, les voitures tuent en moyenne, chaque année, un hérisson tous les 300 mètres...Il est attiré par les phares, il est lent...il est en tête du classement des animaux le plus souvent écrasé, devant les lièvres, les lapins et les blaireaux...."Sécurité routière… pour les hérissons !

Le herisson

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On vit près des paysans. La citerne verticale sur la droite est un silo

permettant de stocker les aliments pour le bétail en prévision de l'hiver.

 

Curiosité ! L'avis d'un expert s'impose..

 

Et l'expert arrive...

 

 

 

  

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L.T.

P.S.: Breaking News but not Fake News !  Nous devions effectuer quelques achats alimentaires, donc nous sortimes. Et voilà que tout soudain la Daciounette fait un grand bruit grinçant. 

Dulcinée panique: - Faut s'arrêter !

- Oui mais pour quoi faire ? 

Nous roulons et re-tout soudain l'effrayant et déchirant bruit cesse. 

- Ça sent. (Dulcinée n'est pas bonne en ces situations, moi pas mieux mais je garde mon calme). 

Si on s'arrête on fait quoi ? Bref nous arrivons chez nous, je parque sur notre emplacement. J'arrête le moteur. Je tente un démarrage... mort, le démarreur est mort. Panne identique à celle que j'ai eue en avril ou mai. Un démarreur qui rend l'âme après six mois ça n'existe pas. Le garagiste aurait mal installé la chose lors de la réparation printanière ? Possible. Mais en six mois on a quand même roulé plus de 6000 km sans problème. 

Bref, il était midi moins quart (comme le film de Jean Yanne). Téléphoner au TCS (service d'urgence). Queu non, laissons-le manger tranquillement. Que faire quand il me relancera le moteur (par simple remorquage sur dix mètres). Et après ? Retourner chez "mon" brave garagiste (un peu sourd, mais autrement très sympa), ou changer de garage, aller chez un concessionnaire ?

Un regret. Ayant identifié l'origine de ce gros bruit, puis de sa disparition j'aurais du me parquer en haut d'une pente. Il suffirait alors de lâcher le frein, de mettre la troisième et d'embrayer... vroum, vroum,...

13h15: Le service de dépannage d'urgence m'annonce une grosse heure d'attente. Attendons au chaud. Par curiosité je mesure ma tension. Bien haute ! Malgré un calme apparent je subis un "stress", saloperie de vieillesse. Ennuyeux d'être émotionnel. On se demandait où nous pourrions nous enfuir pour deux trois jours. Question réglée par les frais de réparation à venir.

14h30: le mécano (des dépannages d'urgence) se pointe. Heureusement j'ai pu l'attendre au chaud, à la maison. 

Un essai, quelques mesures électriques, diagnostic confirmé: le démarreur est bien mort. Sûr de lui l'homme s'assied au volant, vitesses point mort, détend le fein à main et laisse la voiture en roues libres sur trois mètres, embraye... vroum, vroum, le moteur tourne. 

Alors maintenant c'est simple... garder le contact en laissant ronronner la voiture. Cinq minutes, il me salue poliment, au revoir.

Je me rends sans attendre chez mon garagiste qui est en pleine période "montage des pneus neige". 

- Ah s'étonne-t-il. Aie je suis surchargé jusqu'à mercredi matin (en plus le jeudi est férié par ici). 

On discute un moment. Garantie sur ce démarreur ? Il a moins de six mois. Bon on verra. Mon pauvre garagiste a récemment été opéré des deux genoux, il boitille. À mercredi ! Je laisse "glisser" Daciounette le long de la petite route en pente. Vroum, vroum, la deuxième et c'est parti. Par prudence je la parque devant l'église... grosse descente jusqu'au village. Retour à la maison à pieds. 

Dans ces situations il y a toujours un premier moment où se mélange désespoir et fatalisme. Et puis on "relativise", ou plutôt on essaie, on croit qu'on relativise. Enfin... on rit repensant à nos récentes escapades à Lyon, en Autriche, à Mulhouse,... si ça nous était arrivé par la-bas ! Certes nous avons une assurance ad hoc pour nos déplacements à l'étranger....

Une pipe sur le balcon, un whisky en regardant "Tipping Point" sur ITV (Chaîne perfide).

Ma tension est normale. 

A suivre...

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