Jeudi

....

   

Lyon 2 août 2018 - 2 août 1998 Hanoi.

C'est connu je parle souvent du coût des choses, "si nécessité fait loi" (? qui a dit ça *) et si nous dépensons avec précaution, mon propos est simple :

1) on trouve de bonnes choses pour pas cher. 

2) payer cher ne garantit rien. 

Un studio équipé d'une cuisinette ! 62€ la nuit + parking dans l'enceinte de l'établissement - on y laissera la voiture - le Métro est à proximité.

Piscine et Spa ! 

C'est au Vietnam que j'ai appris qu'on pouvait trouver son plaisir dans de courtes "vacances" (comme ces trois jours ce coup-ci, nos trois jours précédemment en Italie).

Au Vietnam quitter son travail plus d'une semaine est difficile. La situation change pour une petite fraction de la population, c'est vrai, en particulier chez les "retraités aisés" et pour les parents qui ont "placé" un ou l'autre de leurs enfants dans un pays étrangers (USA, Australie, France, Canada). 

Mais c'est suspect... silencieusement. Jalousie ? 

Le plus souvent on descend sur la côte au centre du pays ou sur l'île de Phu Quoc, le Phuket vietnamien. 

La montagne Sapa, Dalat ? Pour les classes moyennes et modestes, comme les plages du Nord. Je me souviens d'un Premier Mai 1993 à Do Son (delta du Fleuve Rouge) c'était l'ouverture de la (courte) saison des baignades. L'eau grise n'empêchait pas des milliers de familles de se tremper. Tremper, pas nager, les maillots étaient complètement kitch ! Des cars entiers déversaient ces touristes d'un weekend, cars affrétés par les Compagnie étatiques. Il y avait un côté "vacances populaires, France 1936". 

2018, les parvenus et néo-bourgeois doivent se montrer du côté de Danang où l'on aura acheté une villa ou un appartement dans un compound de luxe, ou en bord de mer.

Les nouvelles générations passent le weekend en Thaïlande ou à Dubaï.

Moa, moa je me souviens de dizaines de sorties dans des provinces perdues. Nous passions parfois la nuit dans un dormitorium (tous ensemble, dix, vingt  couples, enfants et même Juju). Nous voyagions dans un bus (loué avec chauffeur), nous nous arrêtions dans d'agréables restaurants en cours de route. Une ou deux soirées bien arrosées, l'un jouait de la guitare, les autres chantaient, moi je fumais et Juju souriait. Dulcinée et ses amies se lançaient dans des jeux de mots, la langue vietnamienne permet de coquines plaisanteries, contrepèteries rien qu'en transformant un de ces multiples accents qui coiffent ou soulignent la moindre voyelle. Que d'éclats de rire ! 

Nous les hommes nous les regardions. 

Jamais plus de deux nuits/trois jours.

Au retour nous ne manquions jamais de nous arrêter dans une pagode légendaire. 

*  Trouvé sur : Expressions françaises. Pour ceux qui aiment torturer idées et questions, le dernier paragraphe (ci-dessous) permettrait une amusante séance de déconnage. Sur quelques autres sites (à partir de la même recherche) j'ai même retrouvé ce sacré Kant ! 

Origine de l’expression « nécessité fait loi » 

Expression proverbiale française fort ancienne et qui remonta au XV^ème siècle. Toutefois, en cette période, elle se retrouvait sous d’autres formes. En effet, au début du XV^ème, elle existait en tant que « nécessité n’a loy » pour devenir par la suite vers l’année 1410, nécessité n’a point de loi. A partir de la fin du XVII^èmesiècle, on la retrouve sous la forme « nécessité contraint la loi ». 

En tous les cas et quel que soit sa forme, cette expression viendrait  d’un dicton latin signé par Publilius Syrus où la nécessité donne la loi et ne la reçoit pas.

Pourtant les juristes prouvent que cette expression connait une certaine redondance car là où il y a nécessité, une loi est identifiable et en même temps il existe une sorte de contradiction puisque lorsqu’on fait une loi, elle n’est pas si nécessaire. La formule « nécessité fait loi » revient à dire que l’on a le droit de faire ce que l’on fait  et la nécessité est équivalente à la loi.

.  

Lagrange Aparthotel Lumière.

Rue Cours Albert Thomas, 3 arrd, Lyon

L.T.

P.S.: Jeudi, 13h20, de retour de la Part-Dieu. Dulcinée a faim et renonce à la visite du deuxième machin commercial: Confluences. Alors on rentre. Elle cuisinera un petit lunch et nous sortirons plus tard, en soirée, pour un bon repas au cœur du Vieux Lyon. 

Jeudi, 22h00. De retour à notre hôtel. 

Dulcinée tient à faire les valises et un brin de ménage (ce qui pourtant n'est pas requis). 

Nous avons prévu de rentrer demain par Annecy que Dulcinée ne connaît pas. Tranquillement ce qui est préférable par cette chaleur ! 

...