Jeudi
Mon repas en solo, Dulcinée mange chez sa belle-fille à Times City.
J'ai refusé de l'accompagner.
L.T.
P.S.: Mercredi après-midi.
Pourquoi raconter ? Chacun, chacune a ses soucis. Mais bon...
Nous entrons dans la période "mangeons ce qui est au réfrigérateur". Dulcinée n'aime pas jeter de la nourriture. Bonne surprise: elle avait caché un joli morceau de fromage (un vieux gruyère) et du chocolat. Il me reste du vin et du tabac pour six jours.
Chacun, chacune a connu ces départs en vacances, les valises, vérifier ceci cela, prévoir que quelqu'un arrose les plantes,... épuiser les denrées alimentaires.
Durant notre absence mon Vieux y Frère et son épouse ont pris soin de notre studio en Suisse.
Ici ?
Ici "je me suis fait une raison"....
Dulcinée emballe, protège comme si.
Comme si elle ne pouvait accepter l'idée que nous allons tout abandonner. Ce matin elle lavait un ordinaire chaudron. Il a son histoire. Les ouvriers qui construisirent notre maison en 1995 l'utilisait pour bouillir l'eau de leur thé. Un truc minable en fer blanc que j'ai toujours voulu garder. Elle pensait le sauver... sachant que je l'aimais.
Je l'ai découragée... en vain.
- Rien, Nous ne sauverons rien.
Dulcinée "is slowly landing" mais elle n'en mesure pas tous les effets. C'est une femme remarquable par sa pudeur, il y a tant de choses qu'elle sent ou pressent en silence.
Jeudi matin.
Quelques lectures "autour" de Darwin, il mentionne de nombreux chercheurs en introduction de son ouvrage sur l'évolution, il suffit de jeter un œil sur chacun.
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