Mercredi...
L.T.
P.S.1: Disons le, tout n'est pas d'not'e faute. L'écologie est une vieille affaire. L'arrivée des "Verts" en politique a été bénéfique quoiqu'on pense de ces emmerdeurs aujourd'hui et malgré certaines de leurs compromissions (comme au Bade-Wurtemberg, en Allemagne).
Nous sommes entrés depuis quelques années dans le "Bio" avec ici et là une pincée de "commerce équitable".
On a des paysans d'chez nous qui n's'en sortent plus, des nutritionnistes plein nos écrans télé et de "vieux" moralistes qui s'inquiètent pour le Tiers Monde. Chacun son drapeau, sa casquette "Make.... First".
Quelle salade !
Tout ça est très bien, mon n'veu. Hélas l'objectivité n'est pas aux rendez-vous. Un peu comme quand vous donnez des sous à des organisations humanitaires, ici on accorde (ou pas) notre confiance sans bien savoir, souvent sans rien savoir... Les "labels de qualité" ? Les "AOP"? Les "Produis du terroir"? La "vente directe" du producteur au consommateur ne garantit rien (certainement pas le respect des lois, le "cahier des charges Bio", de toutes les lois, y compris celles sur l'obligation de déclarer ses revenus, sur la TVA,...
Les études sur la santé * sont innombrables et en conclusion elles disent que moins de "pesticides" (ou autres produits chimiques) c'est mieux. Pour le reste le bénéfice est quasi nul.
Le Bio, une bonne chose pour nos campagnards ? À moyens termes c'est évident. À longs termes c'est évidemment faux puisqu'on se retrouvera dans une situation concurrentielle internationale comparable à celle d'aujourd'hui.
Si les saveurs sont plus marquées, alors Youpie.
Je l'ai déjà écrit, le "Bio", comme le "commerce équitable", ne s'adresse qu'à 10-20% de la polulation, celle qui peut payer plus cher. Les autres continueront de manger du cochon boosté * * aux antibiotiques & co, du cochon maltraité par les éleveurs (un triste exemple parmi d'autres).
Bill Gates et Richard Branson misent sur la viande artificielle, clic....
* Une équipe de chercheurs californiens ont (sic!!!) analysé une centaine d'études sur l'impact de l'alimentation biologique sur la santé. Ils ont montré que les aliments bio ne présentaient pas de bénéfices significatifs en matière de santé par rapport aux produits conventionnels. Ils ne seraient pas plus intéressants sur le plan nutritionnel (apport en vitamines, minéraux, protéines, lipides etc.). Cependant, le fait de manger des fruits et légumes bio réduit en moyenne de 30 % l'exposition aux pesticides, en particulier chez les enfants.
Sur le plan microbien, les risques de contaminations bactériennes (en particulier les Escherichia coli) sont identiques quel que soit le régime, bio ou non. Seule différence, le risque de présence de bactéries résistantes à certains antibiotiques est 33 % plus élevé dans la viande de poulet ou de porc non biologique. Les rares études portant directement sur la santé humaine n'ont pas non plus mis en évidence de surcroît de maladies allergiques de type asthme ou eczéma chez les consommateurs de produits non bio." Le Figaro de ce jour.
* * boost (v.) "to life or raise by pushing from behind," 1815, literal and figurative, American English, of unknown origin. Related:Boosted; boosting. As a noun, "a lift, a shove up, an upward push," by 1825. Etymology online.
P.S.2.: Disons que j'appelle ça "la légèreté d'être" (pas "l'insoutenable légèreté de l'être" *).
Ces deux notions fondent le livre. Elles composent le titre de deux chapitres. Ces concepts, analysés par la remise en question des critères du Parménide (le lourd est négatif, le léger positif), ne sont pas strictement allégoriques. Ils n'ont pas de valeur définitivement attribuée, les personnages s'interrogent successivement sur leur ambiguïté.
Sabina poursuit la légèreté et la liberté sentimentale et idéologique. Tomas est plus ambigu. S'il a un goût certain pour les aventures dites « légères », il évite les liaisons durables et veut plutôt saisir l'immensité du monde. Il est pris dans une dualité constante. Il ne pourrait pas en finir avec ses amitiés érotiques, mais dans son cœur il n'y a de la place que pour Tereza. La pesanteur est incarnée par Tereza et Franz. Elle fait s'attacher à des êtres et principes.
Le titre s'explique par une légèreté qui est parfois insoutenable lorsque mise en contraste avec la lourdeur du destin. Selon Kundera, en Occident, on vit dans un monde de la légèreté, celle-ci devenant insoutenable, au contraire des Soviétiques, qui eux étaient d'une telle gravité qu'ils en étaient ridicules. Après s'être plutôt concentré sur la gravité dans La Plaisanterie, Kundera se concentre ici sur la dichotomie entre la légèreté et la pesanteur. Wikipedia moins blablateur que les autres critiques littéraires.
* * Lendemain: Agglutination de l’endemain, ce dernier étant composé de en et de demain. Et demain: du latin de et mane, « matin ».
* * * Les moineaux sont des oiseaux de la famille des Passeridae, répartis en plusieurs espèces, dont la plus répandue est le Moineau domestique. L'origine de ce terme n'est pas certaine : il pourrait dériver de l'ancien français septentrional moinet, en raison de la ressemblance du plumage de l'oiseau et de l'habit des moines, ou de l'ancien français moisnel désignant la moisson. Wikipedia.
Notons: septentrional = La Grande Casserole est à l’origine de ce terme : les Romains appelaient cette constellation qui tourne toujours autour du nord septem triones (« les sept bœufs de labour »)... Le nord quoi.
* * * * Enseigner: Étymol. et Hist. 1050 « faire connaître par un signe, une indication » (St Alexis, éd. Storey, 312); ca 1170 enseignier a+ inf. (Livre des Rois, éd. Curtius, II, I, 18); 1165-70 « instruire (quelqu'un) » (B. de Ste-Maure, Troie, 5898 ds T.-L. : Comandé m'a qu'o vos remaigne Por enseignier vostre compaigne). Du lat. vulg. insignare, class. insignire « signaler, désigner ». CNRTL.
La joie de vivre, Matisse, 1905. Fondation Barnes, Philadelphie, États-Unis.