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Au gré de la plume
25 août 2017

Jeudi...

 

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Hier, Zoé ne s' inquiète pas de nos préparatifs de départ !

L.T.

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 P.S.: Hier, quand Dulcinée a emballé le reste de nos aliments avant de rentrer dans notre village elle a dit:

- C'est bizarre, on a plus qu'en arrivant.

      Amusant.

Mettant un peu d'ordre dans un petit module de stockage, annexe de notre ordinateur, j'ai retrouvé une version illustré de mon "Trieste". Il y a quelques jours je me demandais pourquoi tout était si précis dans ma tête en relisant ce texte. Les rues, les logements, les anecdotes de la guerre,... 

En voyant cette version illustrée, b'en j'ai compris. Dit comme ça pareil constat a l'air stupide. Le lecteur d'un roman..., sans images, se fabrique naturellement un décor, son décor ou celui de l'auteur ? Ça dépend(ra) de la qualité littéraire des descriptions mais pas uniquement. 

Un auteur ne peut pas "parler" de tout l'environnement et ses choix sont déjà... des choix.

Le reste appartient au lecteur, aux images personnelles stockées dans sa mémoire au long de sa vie. Parfois son album est vide. Pensez, par exemples, à Zola ou Maupassant à leurs "cadres de vie" parisiens, provinciaux, au "monde ouvrier",... Tenez: notre jeunesse, a-t-elle engrangé la moindre image d'un passé proche (Mai 68, les Hippies), du XXeme siècle (les camps d'extermination, l'homme sur la lune), plus loin... ? 

Un "maître" du coloriage de l'écriture, P.L.Fermor dans son : A pied de Londres à Constantinople - La Libre...clic.

Il va jusqu'à décrire les buissons le long de son chemin. C'est vrai qu'il a le temps mais n'importe quel écrivain devrait avoir le temps, non ?

Je revois aussi les illustrations de fameux artistes, par exemple pour des œuvres comme celles de Dante, à l'époque (quelle époque) l'éditeur souhaitait titiller la curiosité des lecteurs. Et puis tous les journaux font pareil. 

Ainsi donc ch'matin je m'interroge sur:

- l'importance du décor, des "arrières-plans", du "montré" par l'auteur.

- la contribution du lecteur.

N'est-ce pas le secret des romans ? 

À l'inverse (?) que penser d'un film, du poids des "dialogues" qui accompagnent d'écrasantes images en mouvement ? 

Ou alors en peinture (photographie), faut-il un "titre" sous l'œuvre ? Tiens: "Le penseur" de Rodin. Si nous ne savions pas que c'est "un penseur" ça pourrait être aussi bien un bonhomme qui est aux WC... certes... c'est un moment durant lequel chacun, chacune pense... dans l'intimité. Le penseur devait s'appeler: le poète ! Y'a un grand pas. Compose-t-on un poème aux WC ?

"Tout d'abord appelée Le Poète, cette pièce fait partie d'une commande du musée des arts décoratifs de Paris, qui voulait créer un portail monumental basé sur la Divine Comédie, de Dante Alighieri. Chacune des statues de cette pièce représentait l'un des personnages principaux du poème épiqueLe Penseur devait au départ représenter Dante devant les portes de l'Enfer, méditant sur son poème.".  Wikipedia.

Les journaux suisses annoncent des concentrations. Depuis toujours la presse a appartenu à des gens, de droite, de gauche. Rien de nouveau. Et le pays reste riche en quotidiens régionaux. À moyens termes que restera-t-il, des grands groupes, des réseaux sociaux sans éthiques ni objectivité, et des pisseurs de News locaux. 

Dulcinée me fatigue plus qu'elle l'imagine. Si Internet n'existait pas elle se serait adaptée à la vie d'ici, adaptation garante de sa survie "après moi". Mais voilà... 

Chacun fait ses choix, enfin sauf les Soudanais du Sud, les Somaliens,... C'est comme si je cessais d'être "compréhensif". 

Il y a deux jours j'entendais un homme dire: "ce que nous avons accompli n'a aucune importance, seule la manière compte". 

Me v'la rassuré ! 

Aujourd'hui j'ai écrit une brève nouvelle, trois pages. L'histoire d'un mystérieux personnage qui coupe des arbres dans une petite ville, quelque part. Surtout des pins. Au début l'affaire ne prend pas d'importance. Et puis, nuit après nuit... car l'homme "travaille" la nuit... sans bruit et sans abattre les arbres, la tension monte. Il tranche à 99%. C'est le vent qui achève sa mauvaise œuvre, en plein jour. Soudain un sapin s'effondre. Pouf... Ici, là. Une voiture cabossée, une poussette écrasée.

Critiquée par la population, moquée par la presse, la police place des vigiles. Ceux-ci tendent l'oreille. Une tronçonneuse ça s'entend, bon sang, s'énerve le maire de la ville.

- Non, non, il scie "à la main".

- À la main, vous voulez dire avec une scie manuelle ? 

On double les vigiles. Rien. En matinée on inspecte la base des arbres. Rien.

Le lent massacre se perpétue. Cette fois les sapins (et quelques bouleaux) sont coupés à mi-hauteur. 

- Il les scie au milieu ? 

- Qu'en pensez-vous madame la profileuse (l'ironique chef de la police rit sous sa cape, il pleut). 

- Mon Capitaine il s'agit d'une vengeance.

- Ah ? 

- Vos services auraient-ils récemment procédé à l'abattage d'arbre dans un parc de la ville ?

- Oui, près de la gare, pour agrandir le parking...

- B'en voilà, c'est un habitant de la rue proche de la gare... Pour lui un arbre a une âme.

- Ou alors un pendulaire qui va prendre le train (ricanements). 

....

La suite ? Nenni, vous ne la connaîtrez jamais ! 

 



...

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