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Au gré de la plume
2 mars 2017

P'impots-p'impots,...

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L.T.

P.S.: C'est fait. Ma déclaration fiscale est dans les mains de l'administration. J'avais rendez-vous ce matin chez Pro Senectute (une ONG qui aide les Vieux de toutes les manières). Un aimable monsieur a "rempli le formulaire" sur son ordinateur. Ça n'a pas traîné ! 

"l'Etranger" et Camus... zou....exit. Ça n'a pas traîné (sans commentaire) ! 

Je me souvenais bien de ce roman aussi ai-je pu prêter plus d'attention à la forme et au bout il me semble que Malraux avait raison.

Publié en 1942 ! En 1942 ? Histoire d'un livre : L'Étranger d'Albert Camus - Entretiens et documents - Site Gallimard, clic. 1942 ? 

La lecture du manuscrit de L'Étranger inspira à André Malraux des remarques stylistiques qui furent communiquées à Camus par son ami Pascal Pia. Malraux notait l’usage abusif que Camus faisait de la structure « sujet, verbe, complément, point ». L'auteur apporte les modifications conseillées afin, concède-t-il, d' « éviter la caricature »

L'Étranger est classé à la 1re place du classement français établi en 1999 des 100 meilleurs livres du xxe siècle. Il est inclus dans la liste des 100 meilleurs livres de tous les temps, établie en 2002 par le Cercle norvégien du livre, à partir des propositions de 100 écrivains issus de 54 pays différents. Wikipedia..

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Monsieur Camus me fatigue, tout comme son approche philosophique occidentale. 

L'Etranger : Génèse et réception - Le Web Camus, clic. 

 


 

Génèse
Au printemps 37, alors que Camus finit La Mort Heureuse, les premières notes sur l'Etranger apparaissent dans les carnets. Pendant un an et demi vont cohabiter un roman en voie d'abandon et la lente maturation d'un autre, jusqu'à ce moment de juin 38 où Camus décide d'abandonner définitivement La Mort Heureuse (carnets : "réécrire roman"). Dans ses notes figure déjà une intrigue; vont venir s'ajouter au fil du temps une liste de personnages comprenant Marie C., puis des allusions aux éléments secondaires : la bataille de rue dans la langue de Cagayous, le vieux et son chien, les tics de Masson...
En mars 1940, Camus rejoint Pascal Pia à Paris, au sein de la rédaction de Paris-Soir. Est-ce l'exil qui provoqua le déclic ? La gestation est finie; Albert Camus vit à l'hôtel et en 2 mois l'Etranger est écrit (carnets de mai 40 : "l'Etranger est terminé"), il a quasiment sa forme définitive.
Le manuscrit circule jusqu'au Comité de lecture de Gallimard, grâce à Pia, Malraux qui le recommande à Gaston Gallimard et Paulhan qui le soutient devant le Comité. Il ne passe pas inaperçu, et Camus refuse la publication dans la NRF de Drieu La Rochelle. Le roman paraîtra en juin 1942, chez Gallimard.

Réception
Au cours de sa carrière journalistique, Albert Camus a eu de nombreuses démélées avec la censure. Il n'est donc pas étonnant que la critique officielle ne lui soit pas favorable. On reproche à son roman d'être immoral, ou amoral. Ainsi dans Le Figaro (18/07/42), André Rousseaux écrit-il : Dans une France dont la poésie révèle les forces et les espérances, le roman paraît avoir le triste privilège de se réserver le passif spirituel et le déchet moral. Rien de plus caractéristique, à cet égard, et de plus navrant que l'Etranger de M. Albert Camus.
Mais d'autres critiques reconnaissent immédiatement l'importance de ce livre, qui devient rapidement une référence. En février 43, Sartre publie une Explication de l'Etranger dans Les cahiers du Sud, et, en 45, dans un article en anglais publié par Vogue, il attire l'attention des Américains sur Camus.

Une lecture de L'Etranger par Jean-Paul Sartre : « La grâce de l'absurde » :

« On voit donc qu'on ne saurait négliger le côté théorique du caractère de Meursault. De même beaucoup de ses aventures ont pour principale raison de mettre en relief tel ou tel aspect de l'absurdité fondamentale. Par exemple, nous l'avons vu, Le Mythe de Sisyphe vante la "disponibilité parfaite du condamné à mort devant qui s'ouvrent les portes de la prison par une certaine petite aube" - et c'est pour nous faire jouir de cette aube et de cette disponibilité que M. Camus a condamné son héros à la peine capitale. "Comment n'avais-je pas vu, lui fait-il dire, que rien n'était plus important qu'une exécution... et, qu'en un sens c'était même la seule chose vraiment intéressante pour un homme !". On pourrait multiplier les exemples et les citations. Pourtant cet homme lucide, indifférent, taciturne, n'est pas entièrement construit pour les besoins de la cause. Sans doute le caractère une fois ébauché s'est-il terminé tout seul, le personnage avait sans doute une lourdeur propre. Toujours est-il que son absurdité ne nous paraît pas conquise mais donnée : il est comme ça, voilà tout. Il aura son illumination à la dernière page, mais il vivait depuis toujours selon les normes de M. Camus. S'il y avait une grâce de l'absurde, il faudrait dire qu'il a la grâce. »Jean-Paul Sartre, « Explication de l'Etranger », Situations I,© éd. Gallimard, NRF (article de février 1943 publié en 1947).

Grosse paresse, que je soigne en allant sur litteratureaudio.com, le choix est vaste et il suffit de planter les écouteurs sur les oreilles.

 

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