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Au gré de la plume
21 janvier 2017

Buoi, mon village

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image Les tomates ! 

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Le liseron d'eau...

En attendant ! La priorité (en ce qui me concerne) n'est pas de me reconnecter à Internet (et donc "au" Wifi). Notre très serviable voisin Joseph nous permet d'utiliser son système... ce qui nous oblige quand même à nous poster dans la chambre arrière du premier étage, celle où dort le "gamin".
Ma priorité c'est le nettoyage. Conscient des gros efforts d'assainissement produits par Dulcinée lors de ses deux précédents voyages je me suis abstenu du moindre commentaire.
Mais j'ai pleuré en secret.
Tout fonctionne, enfin l'eau et l'électricité. C'est déjà bien.
Impossible de me retenir, me voilà déjà dans les nettoyages. À croire que les traditions du Têt me sont restées dans le sang !
Pour des raisons pratiques nous renonçons à l'occupation du deuxième étage.
Punaise, y'a du travail mais au moins cette occupation neutralisera mes ruminations. Parce que je rumine, mon n'veu.
Pour tout dire le "gamin" utilise cette maison pour dormir, faire sa lessive et c'est tout. Il n'a aucun attachement pour l'endroit.
Tay, tay... l'étranger est de retour. Mes bières chez la grand-mère du coin (là où la ruelle tourne, direction "lac de l'Ouest"), mes bières et aussi un bol de ces petites tomates vertes et piquantes qu'on laisse tremper dans un bocal d'eau salée.
17h30, la cloche des éboueurs !
Réapprendre la "proximité", on entend tout et ça ne me dérange pas !

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L.T.

P.S.: Nous sommes arrivés ! Il faut encore retrouver nos marques (dont une connections Wifi). Mais d'abord effacer la fatigue. 

 

Samedi matin,

 

La question me travaille depuis longtemps, est-il moins mauvais d'attendre qu'une pensée mûrisse ou peut-on l'exprimer chaude et gluante ?
Excellente nuit malgré le karaoke du coin. Le voisinage aurait obtenu qu'il close ses portes à 11 heures du soir. Attention quand j'écris "karaoke" il ne faut pas imaginer une de ces larges salles, cinglantes de lumières artificielles, une sono de dimension volumineuse, des fauteuils en simili-cuir et des verres de whisky sur des tables basses. L'endroit est minuscule, situé au coin à gauche en sortant de chez nous (5 mètres !). Autrefois les propriétaires tenaient une mini-boutique où l'on trouvait tout sauf ce que l'on avait besoin en urgence, mais quand même... une pile, des bières et ces saloperies de "snacks" en sachet dont les gens aiment gaver leurs miteux.

Autre question: comme je l'écris plus avant, nous n'avons pas encore (re?)trouvé notre autonomie de communication (c.à d. une connexion Internet), ce qui ne facilite pas le transfert de mes photos sur ce bloguinatzet. Therefore ma question était: le texte ne suffirait-il pas ?
La réponse je la connais "en avance", de gentilles (et nombreuses) personnes ayant manifesté leur joie (oui, leur joie) de revoir Buoi, Hanoi, des images du Tonkin.

Pas d'offense. Si mes commentaires ne manquent pas d'intérêt - osons le dire - je perds souvent mon chemin (comme le souligne parfois Juju), en réalité je ne perds pas mon chemin (Juju le sait, elle me taquine). Bien.

L'atmosphère est tendue. À son habitude Dulcinée souhaite, non, veut que les choses tournent, heu... rondement, aussi vite que possible. La maison me parait dans un lamentable état, le constat se lit sur mon visage... silencieux. Un logement vit quand on l'habite, quand on y a ses habitudes. Or le "gamin" ne l'utilise que pour ses besoins, il ne l'aime pas.
À l'inverse, Dulcinée l'aime avec désespoir. N'est-ce pas "tout" ce qu'il lui reste de bien(s) dans son pays ?
Hier soir (vendredi), le gamin est apparu brièvement.

...

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