Samedi, - 8

 

L.T.

P.S. Pluie et fraîcheur ce samedi. Disons le, Dulcinée est ailleurs. Son prochain voyage l'occupe et la préoccupe. Différents aspects, les "pratiques" (remplissage de la valise) et ce qu'elle trouvera à Hanoi. Femme de caractère elle tient à ne pas subir. En jeu, enjeu, l'avenir de son petit-fils et de son fils. En gros c'est la merde. 

Moi ? Baouf. Rien. Mes journées n'auront plus d'horaire. Ça ne me déplaît pas, ça ne m'excite pas. Affreux, non ? 

Comme le temps est mauvais j'en profite pour suivre d'un œil les Jeux Olympiques de Rio. Un fiasco, les Brésiliens n'apparaissent massivement que quand leur pays est à l'avant-garde. 

Qui viendra ensuite applaudir les Jeux paralympiques ? Allez, quelques "sucres" pour les handicapés. 

On arrive au bout de l'ennui avec, parfois, le sentiment que les journalistes sportifs et les télévisions se passent le temps, criant, chantant, gueulant dans leurs coins en essayant de nous faire croire que c'est un événement. Le comique: la mode des "consultants".

Vous, moi, nous trouvons forcément une "discipline sportive" qui nous réanime. Mais en gros... qu'est-ce qu'on s'emmerde. 

Ça ne sont même pas les tricheries, les dépenses folles, les pitreries de certains athlètes qui nous épuisent. On ne comprend plus la signification de ce cirque. Les symboles, les bravoures,... y'en a, et de splendides images comme celles du pauvre homme qui faisait caca dans son short lors de 50 km de marche. 

Plongeurs, sprinters, coureurs de fond, nageurs,... ah, non... quand même le beach volley des dames. 

Le sport prend beaucoup de place à notre époque, il rivalise avec les résox sociox, les smartfouines et l'e- business. 

- T'es qu'un vieux con, O Mon Papy.

- Ouaie, le triathlon dames.... bandant 

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