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Au gré de la plume
17 octobre 2015

Brumes dans la tete

 

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image Marc- Aurele ?

il a vaguement inspiré le début du film "Gladiateur", film ou l'on retrouve

plus loin son fils Commode et sa fille Lucilia.

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Allez, encore une photo de Tonton en Chine....

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A deux minutes d'où nous restons ces jours. 

L.T.

P.S.: Brumes ? Oui, dans la tête et parfois dehors. Nous sommes pas loin de Lausanne, pas loin du lac Léman. Mon "Vieux Frère" et son épouse sont en vacances quelque part. Leur chatte Zoé nous héberge donc. J'aime autant les chats que les chiens, il me faut juste tourner un "switch" dans ma tête pour m'adapter à la différence de caractère.

On ne promène pas un chat. Enfin, si, au village de Treyvaux où nous vivons normalement, chaque matin deux vieux font leur tour suivis par une chatte qui les a adoptés. En fait c'est elle qui les promène.

Dulcinée magasine en ville et pour cause: dans moins d'une semaine elle s'envole pour Hanoi. "L'appel du petit-fils" ? Alors forcément elle doit ramener des cadeaux ! Moi je resterai ici. 

Prenant nos quartiers au domicile de mon "Vieux Frère" et de son épouse, nous trouvons de gentilles attentions. En particulier ce livre de Marc-Aurele, empereur romain du début du premier millénaire. Du coup je me souviens d'un autre cadeau que me fit une (vieille) amie allemande lors de sa visite au Vietnam. Ursula ! Je l'ai connue en 1971 à l'hôpital de Montreux, elle rentrait moralement détruite du Biafra (Nigeria). Comme elle aime mieux les femmes que les hommes nous devinrent de vrais amis. Ursula me racontait parfois son enfance dans une Allemagne dévastée. 

Bref elle m'offrit les lettres de Seneque à Lucilius. Un délice, du bon sens et de l'honnêteté. 

Une fois de plus: un rappel à l'humilité pour nous autres aujourd'hui. Nos ancêtres n'étaient pas des primitifs, leur sensibilité dépasse la notre. 

Ma belle-sœur est une passionnée d'histoire, aussi trouve-t-on à leur domicile, enfin le logement qu'ils partagent avec la chatte Zoé,  trouve-t-on souvent des revues et des livres d'histoire. 

Et là c'est précisément un magazine qui publie un "dossier complet" sur la chute de l'empire romain. Un sujet traité autrefois par Gibbon (Edward Gibbon - Wikipedia, the free encyclopedia). Et c'est là que tout devient surprenant. Ce matin nous montions en ville à pieds (4). En chemin (place St-François) j'aperçois une plaque posée sur un de ces hideux et lourds bâtiments du début du 20ème siècle. La plaque nous rappelle que Gibbon vécut à cet endroit (5 ans, 1753-1758). Il eut même une aventure amoureuse avec la future épouse de Necker, Necker... papa de Madame de Stael. 

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