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Au gré de la plume
11 juin 2019

Ont-ils rendu le bon jus à Cesar ?25 jun 2013

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La mise en page de ce jour est faite avec les moyens du bord en raison 

des travaux devant chez nous.

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Ma sortie ce matin (avant l'arrivée de l'équipe des électriciens).

Mardi, pas encore de pluie,08h00. Retour de la moiteur.

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Rue Thuy Khue.

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Le goulet.

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Au carrefour.

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Le sommet de la"montée" de Buoi.

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Au début de la rue des plantes.

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La rue des plantes.

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Le chien fidèle du raccourci.

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- Bonjour Mon si Noble Ami.

- Bonjour Papy.

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Retour sur la rue Thuy Khue.

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L'entrée de notre ruelle.

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Et c'est parti. En route ils casseront les câbles du téléphone.

Cinq heures de travail pour dix braves, ils ne leur manquaient qu'un chef,

chacun y allant de son conseil et de sa méthode.

Mais on a un pylône tout neuf... et les gars du téléphone sont venus rebrancher les lignes.

Espérons que les électriciens ne se soient pas trompés en reconnectant tous ces câbles.  

L.T.

P.s.: Hier matin je me suis offert une gentille bouteille d'un petit vin espagnol. L'âge ne rend point sage. Apéro en attendant que Dulcinée nous bricole un tit'quelque chose pour midi, un deuxième verre (en pensant qu'une fois en Europe il me faudra respecter la norme:1 verre si l'on conduit)... un troisième en mangeant,....

Du coup je me retrouve quelques années en arrière, ma "deuxième période" saigonaise, lorsque je travaillais en mercenaire pour une compagnie pharmaceutique française. Le matin la responsable de l'entretien et du nettoyage de nos bureaux, trois étages et une douzaine de "managers", cette dame fort aimable déposait, sans faille, sur mon bureau, un café. Et dès qu'elle le voyait fini, zou... un autre. A midi je ne mangeais rien. En ce temps-là mes journées commençaient vers les six heures du matin et j'abandonnais mon équipe peu après six heures du soir.

Au crépuscule, à six heures, quinze j'entrais chez Bibi, Rue Thaï Van Lung, derrière l'Opéra, à deux pas du Continental. Bibi ? Un étrange personnage mais excellent cuisinier (cuisine méditerranéenne) un peu porté sur la bière. Sa maman fut vietnamienne, son papa français. Il est né au Cap St.-Jacques (aujourd'hui Vung Tau), au bord de la mer. Une part de son enfance au Vietnam, une autre dans le sud de la France et... le retour en "Indochine".

Il a été un temps cuisinier pour un un restaurateur franço-vietnamien (Chez Augustin) pas loin, et puis il s'est mis à son compte, enfin presque, en s'alliant à un membre du comité de la ville de Saigon. Je l'ai donc suivi... gastronomiquement.

Ainsi peu après 18h00 je poussais quasiment chaque soir la porte d'entrée de son restaurant. Ses dames m'accueillaient toujours avec gentillesse, pensez, le premier client du soir ça porte chance. 

L'apéro... on aura compris combien j'apprécie l'apéro, prendre le temps, lire la presse du jour, papoter avec le patron et ses dames. Parfois l'associé-qui-ne-fait-rien, membre du comité de la ville, un Vietnamien parachuté du nord en 75, ce monsieur s'asseyait à ma table tant il appréciait ma compagnie. En fait "il m'aimait beaucoup" depuis qu'il avait appris que je vivais avec une dame du nord. 

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En ce e temps-là, je travaillais 5 jours à Saigon et je montais le week-end à Hanoi pour retrouver Dulcinée. Le lundi un premier avion me ramènait au sud.

Bref (?). Ce repas du soir, unique repas du jour, était pour moi une fête. Je mangeais rarement seul car l'endroit était aussi, l'est-il encore, le point de rencontre des collègues de ma profession. Durant quatre ans j'ai ainsi pu faire passer mes repas du soir sur mes notes de frais. Et je n'ai volé personne car c'était là une occasion de faire le point, de tâter la concurrence, d'entretenir de bonnes relations avec la "pharmacie internationale". Souvent nous partagions  la facture. 

Bibi avait pris la bonne habitude de me demander: "Et demain Monsieur Raymond, qu'est-ce qu'il vous ferait plaisir de manger?". 

Quel homme heureux ! Qu'ai-je fait (ou pas fait) au Ciel! 

 - Des endives au jambon (que mon défunt premier beau-père baptisait joliment "des bizoles d'eskimo"). Ou alors des vol-au-vent. Non, des tripes à la milanaise, non... un risotto (qui valait la recette d'Hélène. Mais je compte bien comparer une fois ou l'autre),....

Bien évidemment Bibi en profitait pour en tirer le "menu du jour" du lendemain. Il ne cuisinait pas que pour moi. "La profession" savait où me trouver. Comme ça, en pleine détente, je me tenais au courant des affaires de la pharmacie au Vietnam. 

A la fin du repas Bibi ne manquait jamais de me proposer (au frais de la maison) un "léger" pousse, un Calvados de derrière ses fagots. 

Repu je quittais le plus souvent le restaurant vers les vingt heures, un brin titubant parfois. Bibi ou l'une de ces dames veillait à  ce qu'un honnête taxi me ramène chez moi, rue Nguyen Thanh Y.

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