Et têtu(es) avec ça / 1 juin 2013
Samedi matin le Premier Juin. Les candidats au bac font la queue.
On réquisitionne même les écoles privées.
J'ai essayé d'expliquer à Juju que nous étions samedi et qu'on pouvait dormir un peu plus, nenni ! Alors je me suis levé en me demandant ce que j'allais bien faire à c't'heure-là.
Sortie "par derrière", descente vers le lac de l'Ouest, le ciel est presque tout bleu,
la chaleur monte déjà, 30°. 07h00.
L'école privée vue de devant, sans sorties de secours.
Les deux chiens du patron de la laverie pour autos et motos.
Rue Vong Thi. La vie quotidienne.
Ça tape déjà dur.
En approchant du grand lac de l'Ouest.
La Pagode "privée", tenue par des moniales.
Un endroit si paisible.
Je ne reste pas longtemps car c'est l'heure de la prière.
Ne dérangeons pas !
La porte d'entrée vue de la cour intérieure.
Cette pagode "date" des années "trente". Elle a été rénovée il y a deux ans.
Rive nord-est.
Rive est.
Rive sud.
Je remonte par la vilaine rue Lac Long Quan.
On aperçoit le building dont je montrais quelquefois la construction.
Depuis six mois il est à l'abandon.
Ici je m'arrête (sur la gauche, début de la rue Vong Thi) pour payer
la location du parking de la Kia-chérie.
La petite-fille de la cheffe du parking.
Continuons notre remontée vers le carrefour de Buoi.
(Toujours sur la rue Lac Long Quan).
Au carrefour de Buoi.
Livreurs de cigarettes.
Le long de la "montée" de Buoi, coté descente.
Là on achète de quoi se protéger du soleil.
Au tournant "Montée" de Buoi - Rue des plantes.
Le sommet de la "montée" de Buoi.
Au début de la rue des plantes.
Le chantier de la rue des plantes.
La patronne de la boutique qui vend de gros dessous pour plantes vertes
et celle qui vend de la ferraille. La ferraille pour les chantiers s'achète au fur et à mesure.
Que signifie "fur" dans l'expression "au fur et à mesure" ? | La Petite ...
Ça vaut la peine de cliquer sur la référence pour comprendre l'origine de "fur".
Il m'arrive d'imaginer ce que pourra être le futur d'une fillette comme celle-ci.
En buvant mon café.
Le chien fidèle du raccourci.
Pas très convaincant.
- Alors Papy, comment va Dulcinée ?
- Elle respire ! Mais il lui arrive encore de chercher son téléphone de travail,
un automatisme ! La "digestion" sera lente.
L.T.
P.s.: Hier (vendredi, don) dans l'âpres-midi je suis sorti à l'heure chaude (midi - 15 heures) avec l'intention d'acheter des fleurs pour Dulcinée. Hélas ces dames "siestaient", impossible de les réveiller. J'ai donc patienté le "temps nécessaire" comme disent les canonniers.
Première sortie.
Rue Thuy Khue.
Et je rentre "bredouille". Bredouille ?
"Du XIIe au XIXe siècle, le jeu de "trictrac" était très en vogue. Il se jouait à deux personnes, chacune ayant deux dés et quinze dames. Le but était de gagner douze trous. Lorsqu'un joueur gagnait tous les trous sans même que son adversaire ait le temps de jeter ses dés, on disait qu'il "jouait bredouille". "Etre mis en bredouille" signifiait donc que l'on n'avait rien gagné du tout. L'expression a ensuite pris le sens d'"être ivre", puis "ne pas avoir été invitée à danser" lors d'un bal pour les femmes, et enfin, au XIXe siècle, elle s'est appliquée au domaine de la chasse et a pris le sens de "rentrer sans gibier". Aujourd'hui, elle sous-entend que l'on n'a pas obtenu ce que l'on cherchait.
Une autre piste est de suivre le Dictionnaire d'étymologie française qui lie « brelan » à l'allemand Brett (« planche » et, en particulier, « planche sur laquelle jouer »). Si l'on sait que l'ancêtre du trictrac s'est longtemps et simplement appelé tabula (« planche » en latin), « tables » puis « toutes-tables » pour le différencier de la table « à manger », l'hypothèse de lier « bredouille » à un Brett germanique n'est pas farfelue"..
C'est bien joli mais à notre époque de jeux électroniques, sait-on ce qu'est le "tric-trac"? Hein ?
Le jeu de Trictrac - Académie des jeux oubliés
Un peu plus tard, il fait toujours bien chaud, 36 degrés,
je ressors mais par derrière en passant par l'autre ruelle.
Plus large, plus cossue. Plus riche ?
Et je retombe sur la rue Thuy Khue.
Une marchande de fleurs s'est enfin réveillée.
Je lui montre avec mes doigts combien de roses je souhaite,
elle répond "non" en croyant que je parle du prix.
Et pendant que ma dame emballe les fleurs dans un beau papier de journal,
un gong annonce le passage du corbillard.
On avance au pas, la dernière promenade du défunt.
Comme ce monsieur j'ai porté cet habit de deuil et ce bandeau,
lors des obsèques du papa de Dulcinée.
Ça ralentit un peu la circulation, et puis ?
Lui, il prolonge sa sieste.
Devant chez nous.
Voilà, voilà ...