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Au gré de la plume
31 mars 2019

Quelques essais peu fructueux 16 avril 2013

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   Depuis quelques jours je fais l'apprentissage d'un programme me permettant de traficoter (un peu) mes photos. Inutile d'accuser ce logiciel, c'est moi qu'je...

   J'essaie en effet de m'accoutumer à cet outil que j'emporterai dans mon mini-ordinateur. Car déjà nous songeons "aux valises", y tasser le necessaire et rien de plus.

   Hier j'envoyais un courriel à une "vieille" amie l'adressant de son nom de "jeune fille" associé à celui de son époux. Précisons que cette dame est restée longtemps célibataire, au sens légal ou administratif du terme d'une part et qu'elle a d'autre part bonnes raisons de conserver son patronyme,raisons"professionnelles".

   Elle me répondit dare dare, excisant le nom de son poux en pointant qu'elle était née "fille T..." et qu'elle mourra "fille T".

   Du coup j'ai repensé à Romain Gary, un homme que j'aime plus que ses livres. Sa vie durant il a cherché quelle était son identité. D'une certaine manière, anonyme (!), je fais la même chose. Enfant j'étais "le petit Raymond" ou parfois "Poil de carotte". Au collège on nous apelait par notre nom de famille ou alors nos camarades nous affublaient d'un surnom.J'ai ainsi été "Flurine" sans jamais savoir pourquoi, sauf que la phonétique du mot me gênait, proche qu'elle est d''urine".

A la fin de mon adolescence je signais souvent "Arthur"tout "retourné" par un livre d'Elsa Morante: Elsa Morante | L'Île d'Arturo - Terres de femmes

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Plus tard en travaillant dans le monde hospitalier je fus baptisé "Baptiste" par je ne sais plus qui. Ce Baptiste me suivit longtemps, même au sein de ma famille par alliance.

Et puis, ailleurs je devins "Louis" car il m'arrivait de remplacer le sous-chef du service qui se nommait vraiment "Louis". Et "Louis" me va bien. Au Vietnam peu réussissaient à prononcer correctement mon nom de famille, alors je suis resté "Louis", parfois "Luis".

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        En ouvrant mon premier blogue (chez un aubergiste du Québec) je choisis Tobleronline comme pseudo, signant "Luis". "Tobler" me fut inspiré par R.O.Butler, un homme qui a selon moi bien (d)écrit le sentiment des Vietnamiens exilés (particulièrement ceux de Versailles en Louisiane).         

Evidemment, aujourd'hui j'ai droit au "Papy", plus une ribambelle d'autres surnoms tendres, fantaisistes ou gentiment moqueurs... de la part de Dulcinée.

Tout ça pour conclure que je n'ai jamais su qui j'étais. Ce qui n'est pas grave.

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Ma sortie ce mardi matin... fris ! 26°, sec.

Le vieux tailleur à la retraite et qui s'emmerde du matin au soir.

DSCN7616 La vendeuse ambulante de légumes.

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Au goulet.

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Le sommet de la "montée" de Buoi.

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Au tournant "Montée" de Buoi (coté descente) - Rue des plantes.

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Au début de la rue des plantes.

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On continue de casser.

Personne ne s'en rend compte mais doucement la rue se métamorphose.

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Départ d'une livraison de ferraille. Avec le vélo pour le retour.

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En buvant mon café, ce matin j'ai droit à des bananes.

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La patronne de la boutique qui vend de gros dessous pour plantes vertes

rentre avec sa soupe.

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Même rue des plantes, une autre maison qu'on détruit.

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Le raccourci.

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C'était les WC publics, je me demande où la vieille dame va faire son pipoulet ?

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Mon Bon Ruisseau To Lich.

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Retour sur la rue Thuy Khue.

En bas, sur la gauche on aperçoit la vieille dame sur son retour.

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Notre ruelle 530.

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L.T.

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Oldřich Kulhánek

P.S.: Alors l"'identité" ? Ce que l'on croit être (comme on se voit ou comme on s'attache à un arbre généalogique, à une terre), ce que l'on est en faits, en CV, en temps réel (une image que l'on ne maîtrise pas toujours, comme son profil avec un double-menton) et enfin comment les autres nous voient, nous "réduisent" en catégories, nous sentent car on sent...

Ainsi quand je pense à ce prochain séjour en Suisse, je ne dirai jamais "je rentre". Et pourtant, si ici je dis "chez nous", "à la maison", je ne considère jamais posséder ou appartenir. Pareillement pour ce qui est de l'intégration. Mais c'est vrai qu'ici mon éducation chrétienne prend l'ssus, mon n'veu, je ne suis qu'un passant... de passage. Et Job est mon héros biblique.

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Département de Philosophie | Université de Genève

(lecture facultative...!)

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