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Au gré de la plume
29 mars 2019

Tendresse pour un "14" 14 avril 2013

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   On dira "sur-poids" et c'est la faute aux grands-mères. Leur génération (et celle de leurs filles) a eu tellement faim (1945 - 1985) qu'main'nant qu'y a assez on gave les enfants. Et souvent, comme si ça ne suffisait pas, on leur donnera encore des vitamines (un peu n'importe lesquelles, ce que la télé raconte).

   Durant l'occupation japonaise le Vietnam a subi une terrible famine. Une autre au début des années "huitante". Ce n'est qu'en 1987 que le pays deviendra auto-suffisant... avant de devenir en l'an 2000 un des premiers exportateurs de riz (ne pas confondre exportateur et producteur).

   Un autre problème récurrent: la qualité des laits en poudre qu'on bourre d'un peu tout, des vitamines, oligo-éléments, pro-biotiques (pour la flore intestine) et pire... parfois de la taurine cette substance qu'on retrouve dans les boissons dites "énergisantes".

   Ce qui est certainement le plus grave à longs termes c'est l'habitude de trop manger.

 

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      Ma sortie pour le pain ce dimanche matin. 09h30, gris, 26° ! Miracle, Juju m'a laissé dormir un peu plus. C'est qu'hier soir nous avons eu la visite du fils de Mamcook (Dulcinée) et de sa bonne amie. La cuisinière avait préparé un excellent repas, dont une soupe de courge de Siam, soupe servie dans l'écorce du cucurbitacé.

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      Le repas a duré, atmosphère joyeuse et détendue. A la fin le "gamin" a voulu nous faire des tours de cartes, la "magie" l'a toujours fasciné. Lors d'un voyage à Paris nous avions visité ce curieux musée au Marais: musee de la magie.

Bref une longue veillée, sans télé, sans parler de travail.

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Direction goulet. La moto transporte des effigies à brûler en souvenir d'un flottant.

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Au goulet.

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Avec sa maman.

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Au goulet en me retournant.

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En me voyant venir la vieille dame jette soudain le cure-dents qu'elle gardait au

coin de la bouche, comme si elle "savait" que c'est une habitude de nhà quê (rustre).

Me prend-t-elle pour un des "Civilisés" de Claude Farrère ?

L'Indochine Coloniale - Les Civilisés

6327589_M  Claude Farrère - Wikipédia

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Le goulet en me retournant.

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      Des funérailles. On vient de fermer les portes du "corbillard". C'est une tradition, avant de partir pour le crématoire avec la familles et les connaissances, le fourgon roulera au pas (porte ouverte, derrière, don) pour que le frais flottant puisse une dernière fois "parcourir" une rue là où il a vécu. Ça me plairait de pouvoir dire au revoir à mon bon ruisseau To Lich, hélas le raccourci est trop étroit pour le passage d'un si gros véhicule.

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Au carrefour.

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Le long du marché couvert.

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La "montée" de Buoi, coté descente.

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Le sommet de la "montée" de Buoi.

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Rue des plantes.

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La patronne de la boutique qui vend de gros dessous pour plantes vertes

fait le piquet craignant le retour de la police.

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Il me semble comprendre que les commerçants ont monté un réseau d'alerte par téléphone.

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Fourneau à charbon.

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Le ferrailleur rentre à vide.

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Le raccourci et mon bon Ruisseau To Lich, bien paisible à coté de la rue des plantes.

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Retour sur la rue Thuy Khue. C'est le jour de la vaccination des chiens.

Ici on payera 10'000 VNd, 600'000 à la clinique vétérinaire mais en plus on a droit à un check up.

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Et ici on ne change pas l'aiguille !

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Il ou elle attend son tour.

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Notre ruelle 530.

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L.T.

DSCN7557 1304140001 Bon dimanche.

P.S.1: la grenouille est toujours là, discrète.

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P.S.2: L'immeuble en fin de construction a été déserté par les ouvriers depuis quelques mois. Plus de sous ? On spécule sur le temps qui passe ? Une "bulle" immobilière qui ne dit pas son nom ?

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Pourtant plus loin on construit, et pas du petit.

       Le plus souvent le promoteur louera le sol pour 50 ans. A qui ? Forcément à une compagnie étatique. Certains logements seront loués à des sociétés, d'autres vendus à de très riches particuliers. Et dans cinquante ans il faudra donc renouveler le bail (de location du terrain) sans trop savoir quel sera le prix revu... à la hausse ! Heureusement le coût sera partagé entre tous les propriétaires.    

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