Vendredi

.... Saloperie de Vendredi Noir...

 

 

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 L.T.

P.S.1.: jeudi soir, fumant une dernière pipe sur le balcon après notre repas, je pensais: faut-il être excessif. Mes gentils visiteurs et aimables visiteuses le savent, je suis excessif. 

- Outrancier, O Mon Papy ! 

- Outrancier vient de "outre", un conteneur en peau de bouc. 

Les gens de bon sens diront que celui qui dépasse les bornes nuit à sa cause (Il y a une pub à la télévision anglaise qui dit: "our case is our cause", vous savez ces avocats qui travaillent pour faire valoir vos droits et qui vous prendront 1/3 des indemnités gagnées). 

Les Femen, les anti-spécistes, les Jeunes Socialistes (en Suisse).... sont excessifs ou excessives. Ils, elles considèrent 

indispensable de franchir les limites du politiquement correct pour porter sa cause au devant de l'opinion. Dans un premier temps nous réagissons de manière conservatrice, bourgeoise peut-on dire. Le pekin, dérangé dans ses habitudes, se moquera de ces utopistes.

À ma manière je suis excessif. En partie pour vider ma bile, celle produite par mon incapacité à accepter mon vieillissement, mais aussi parce que je reste optimiste, pas pour mon avenir mais pour celui du genre humain. 

Nous sommes tous excessifs en quelque chose.

Les malades du téléphone, comme les amoureux du vin.

Excessifs aussi dans nos méfiances. Mais là on s'accorde le pardon: - Hein, hein, t'as vu, j'avais raison de me méfier. On en fait même une fierté. Hé, hé ! Le crédule devient un imbécile, comme le croyant d'aujourd'hui. 

Toutes les jalousies sont des excès. Y'a des gens excessivement calmes, parfois ennuyeux. Et d'autres tellement normaux, ce juste milieu, qu'ils en deviennent ennuyeux.

  P.S.2.: Enchanté par Verdi et "Nabucco" (plus que par "Aida" dont la composition fut pour lui une épine dans le cul), enchanté, don, je me suis mis à l'étude de l'histoire de l'opéra. Le détour n'a pas été décevant. Comme toujours, un "étude" en amateur.

Comme je le suspectais, l'histoire de l'opéra est passionnante. Il faut remonter au début du XVIIeme siècle, imaginer Florence, + ou - 150 ans après Savoranole et son bûcher des vanités. 

Bon, avec tout ca je choisis de ne pas m'aventurer plus loin dans ce domaine, pourtant il faudra bien que je me lance sur les operas de Wagner. Apres je tournerai la page. 

- Et Mozart, Mon Papy ?

- Merde, Mozart, j'allais l'oublier ! 

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 Le décor de la première représentation qui eut lieu au Caire.

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