Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au gré de la plume
22 novembre 2018

Mercredi

..............

DSC03279 Le mi-mois (10) soli-lunaire.

DSC03280

DSC03281

DSC03282

DSC03283 

DSC03284

DSC03285

DSC03286

DSC03287

...............

L.T.

 DSC03288

P.S.1.: L'auto-médication est-elle une pratique dangereuse ? En mettant de l'ordre dans nos boîtes de secours je me suis posé la question, sans y répondre. Otite, sinusite, algies vertébrales, diarrhée, .... il fallait bien s'en sortir de Yaoundé à Hanoi ces précédentes décennies. 

On a même sous la main une potion magique en cas d'accident cérébro-vasculaire, faudrait juste établir un diagnostic rapide ! 

J'ai longtemps voyagé à travers le monde avec du fil et des aiguilles à suturer dans mes bagages.

 

image

 Il m'est arrivé (aujourd'hui c'est fini) de me questionner sur cette méfiance quasi pathologique envers les médecins. Je dis bien "médecins" parce que bizarrement (peut-être) je reste admiratif de la médecine et de la chirurgie. Aurais-je voulu être toubib ? Cette idée ne m'est jamais venue à l'esprit, non je voulais être capucin et missionnaire en Afrique. Ah ! Femmes ! 

Bis repetita: seuls les chirurgiens sont à mes yeux dignes d'admiration et de respect (+ ces volontaires de l'humanitaire bien évidemment). 

Ma mère infirmière m'a influencé; l'histoire (globale) de notre famille aussi. Je me sens proche de la vision de ma mère qui croyait aux antibiotiques, aux vitamines (surtout la "D") et à la pharmacopée traditionnelle. Mais je ne souhaite pas aller plus loin, il n'est pas toujours bon de tailler le portrait de nos parents, de croire que nous les connaissions, objectivité oblige. 

Ceci dit elle désapprouvait l'accouchement à domicile. 

D'une part le hasard et d'autre mon expérience professionnelle j'ai vécu une "transition

image

 médicale". Des docteurs qui palpaient leur patient (anamnèse clinique) à ceux qui remplissent des demandes d'examens en murmurant des "huhum" devant l'écran de leur P.C..

Aujourd'hui les médecins-assistants hospitaliers pleurent sur leurs conditions de travail: 50-60 heures par semaine, un petit 7 à 8000 francs par mois, et tout ce temps à introduire des fichiers dans des ordinateurs.

La faute à qui ? À leurs "patrons", mandarins au sommet de leur art, au sous-sol d'une gestion saine de leurs équipes. Visionnaires dans leur domaine, médiocres pédagogues. Comme toujours: pas tous, non, le votre fait exception. 

Je me méfie des médecins, le coût de leurs prestations (services !) est surfait. Le populo aime accuser les "assurances" qui ne font que gérer "le coût de la santé".

 

image

  En Suisse le Corps médical fonctionne comme une Confrérie hors les lois. C'est très habilement qu'ils refusent de coopérer à l'établissement d'une législation sur "la fin de vie" (euthanasie) ou qu'ils dénient aux infirmières le droit à une autonomie partielle (et les psychologues de même manière).   

Et quand un maladroit les accuse d'être coûteux, ils notent le nom de cet imprudent: "huhum".

Vive l'auto-médication.

Mais le pire reste le chantage des médecins. Vient un moment où chacun de nous, poussé par l'urgence, la peur ou la souffrance, se met à genoux devant ces maitres chanteurs: - Docteur, aidez-moi ! 

Entendez-vous le ricanement du bon docteur ? La médecine c'est Farhenheit 451, Savonarole, Calvin (dans l'ordre chronologique), le Grand Orient, la Mafia,...

- Et les lobbies, Mon Papy ! Mon Dadounet ton outrance nuit à ton argumentaire.

- Convaincre qui, Ma Belle ? Ils rampent les souffreteux, les galeux, les lépreux, remuant leur clochette... aide-moi O Docteur, par pitié ! Même les gens en bonne santé leur rendent grâce. Personne, je ne veux convaincre personne... 

Vive le conseil en pharmacie (13 % du total en Suisse, 20 % monde). 

DSC03289

...

P.S.2.: Deux photos reçues d'un ami qui lui voit ou a vu de ses yeux, c'est en effet un grand voyageur, mieux... un marcheur, ce qui prouve bien que les pieds sont les auxiliaires indispensables de nos découvertes tout comme la caravelle de Christophe Colomb. 

image  

Copyright Cl.K.

image 

Copyright Cl.K.

1935-1939. L.Durrell quitta la Grèce (appelée parfois "la Petite Égypte") pour Alexandrie.

Il reviendra plus tard en Grèce mais ailleurs, une fois la guerre achevée.

DSC03290

"  1935 est pour lui une année décisive. Il persuade sa mère, sa famille (ses deux frères Leslie et Gerald, et sa sœur Margaret) et sa femme Nancy Myers (1912-1983) d'aller s'installer sur l'île grecque de Corfou, afin d'y vivre plus simplement et d'échapper à la rigueur du climat britannique. C'est également cette année-là qu'il décide d'écrire à Henry Miller après avoir lu Tropique du Cancer (1934). Cette première lettre est le début d'une amitié qui va durer 45 ans. Après six ans passés à Corfou et à Athènes, Durrell et sa femme sont contraints de fuir la Grèce en 1941 du fait de l'avancée de l'armée allemande. Ils s'installent sur l'autre rive de la Méditerranée, avec leur fille Penelope Berengaria, née en 1940...." Wikipedia.

DSC03291

En 1942, Durrell déménage à Alexandrie et devient attaché de presse pour le British Information Office, poste qui lui sert de « couverture » pour s'inspirer de la vie égyptienne durant la Seconde Guerre mondiale et gagner sa vie. C'est dans cette ville qu'il rencontre Eve Cohen (morte en 2004), une juive d'Alexandrie qui deviendra son modèle pour le personnage de Justine dans le roman homonyme, premier tome du cycle romanesque Le Quatuor d'Alexandrie, également appelé Livre des Morts (Book of the Dead). Durrell l'épouse en 1947, après avoir divorcé de Nancy Myers. Ils auront une fille, Sappho Jane, en 1951.

DSC03292

   E1945, Durrell peut retrouver la Grèce. De mai 1945 au 10 avril 1947, il passe deux ans à Rhodes comme directeur des relations publiques pour les îles du Dodécanèse. Puis il quitte Rhodes pour l'Argentine, où il occupe le poste de directeur du British Institute à Córdoba en 1947 et 1948. Il revient en Europe en 1949, période pendant laquelle il est attaché de presse à Belgrade, en Yougoslavie (jusqu'en 1952). Il en tire la chronique diplomatique douce-amère Les Aigles blancs de Serbie (White Eagles Over Serbia), publiée en 1957.

DSC03298

 Durrell retrouve le monde grec qu'il aime tant en 1952. Il achète une maison à Chypre, espérant pouvoir y trouver la sérénité nécessaire à l'écriture. Il y enseigne la langue et la littérature anglaises. Mais la tranquillité de Chypre est brutalement rompue par les combats entre les Chypriotes grecs, qui souhaitent le rattachement au continent, les Britanniques, qui espèrent faire de Chypre une colonie, et les Chypriotes turcs, qui souhaitent l'indépendance de l'île. Durrell, qui a pris le poste d'officier chargé des relations publiques de la Couronne britannique à Nicosie, raconte ses impressions relatives à cette période troublée dans Citrons acides (Bitter Lemons, 1957).

 DSC03296

À Chypre, Durrell commence à travailler sur ce qui va devenir Le Quatuor d'Alexandrie. Après son départ forcé (encore une fois) de l'île en proie à la guerre, Durrell s'installe à Sommières, dans le sud de la France, entre Montpellier et Nîmes.

 

 173930634_1493490473

Eve, la "Justine" du Quatuor et sa fille.

Antipodes  (clic)....Back in touch with Durrell

paddys-headstone-e1384174303343 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Au gré de la plume
Publicité
Archives
Publicité