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Au gré de la plume
25 octobre 2018

Mercredi

...... Mon esprit reste confus ces jours.

Ce matin en lisant un bon éditorial dans un mauvais journal (accès gratuit), édito soulignant l'hypocrisie internationale dans cette triste affaire de journaliste assassiné je me suis demandé: Faut-il désespérer ? 

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Non. Pourquoi ne pas désespérer, je n'en sais presque rien. Parce que les nouvelles générations ont autant de droits que les précédentes. Parce que rien qu'en observant la misère de certaines populations nous devons "nous estimer heureux" de ce que nous avons (eu ou de ce à quoi nous avons échappé). 

Je ne savais pas encore que quelques recherches sur la chanson de Sardou (Le Bac G) m'entraîneraient du côté de L.F.Celine, un odieux personnage qui écrivait bien. Plus tard dans la journée j'ai trouvé sur la Toile un entretien accordé par Céline à un journaliste suisse (Zbinden) en 1957. Je me suis laissé entraîner dans un long reportage de la Rai 1. 

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L.T.  

P.S.: Sardou, Celine... de quoi inquiéter, ces deux-là sont plus que suspects. Un point commun ? Les deux pensaient, à leur manière, dénoncer une forme d'hypocrisie.   

Le Bac G est une chanson de Michel Sardou, 1992.

Le texte est inspiré de l'editorial de Louis Pauwels: Lettre à l'être, publiée dans le Figaro Magazine

Louis Pauwels Radioscopie 20-2-1978 - Video Dailymotion

Emission « Ouvrez les guillemets » : Céline - YouTube

Céline - Vidéo Ina.fr

Entretien de Louis Ferdinand CELINE à son domicile de Meudon, dans son bureau qui était aussi son cabinet de consultations.

 

En réponse à Louis Pauwels qui lui demande de se définir d'un mot, Céline déclare sans ambages : "c'est que je travaille et que les autres foutent rien". Il dénigre la publicité, "horreur du monde moderne".

 

 

Il répond ensuite à des questions sur sa naissance (à Courbevoie), son enfance, ses parents, ("père licencié es lettres, homme lettré"), sa jeunesse passage Choiseul (éclairé au gaz) ("j'ai été élevé dans les gifles, c'était comme ça à cette époque là", sa mère qui travaillait dans la dentelle ("on bouffait des nouilles parce qu'elles n'ont pas d'odeur et la dentelle n'aime pas les odeurs"), ses études (son école square Louvois) et sa vocation de médecin.

 

 

 

 

Il fait brièvement allusion au décès de sa grand-mère. Jeune, il trouvait ridicule d'être écrivain, ses bachots, passés avant son engagement volontaire lors de la première guerre (en 1912, dans le 12ème régiment de cuirassiers ndld), ses divers métiers. Il parle de cet engagement (par lyrisme et par admiration des cuirassiers de Reichshoffen).

 

 

 

 

Il répond non sans ironie, et en maniant le paradoxe aux autres questions de Louis PAUWELS (pourquoi il a été médecin, ce qu'il pense des hommes), seuls les écrivains qui ont un style l'intéressent, ("c'est rare un style...") Il a cessé d'être écrivain pour être un chroniqueur ("j'ai mis ma peau sur la table"). Il se définit comme un travailleur. Il n'a pas eu beaucoup de joies dans sa vie ("je ne suis pas un être de joie", "je serai content quand je mourrai").

 

 

Il ne croit pas en Dieu (tout en étant se prétendant mystique), donne son opinion sur l'amour.

 

 

Pauwels lui rappelle qu'il fait figure de prophète d'Apocalypse. Céline estime que l'homme a un profond attrait pour la mort, ce qui explique les guerres. Sa dernière pensée avant de mourir serait "au revoir et merci"... [Observations] :- Cette notice correspond à l'interview programmée le 19 juin 1959 dans "En Français dans le texte" puis interdite de diffusion en raison de la teneur des propos et des options politiques passées de Céline.- Des extraits ont été diffusés dans "L'INVITE DU DIMANCHE" du 08/12/1968, dans "BIBLIOTHEQUE DE POCHE", consacré à Céline, des 8 et 18 mai 1969, dans "EX LIBRIS" du 09/11/1988 rediffusé le 30/08/1989.

 
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