Vendredi
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La mise à jour de ce bloguinatzet reste une activité subalterne (subalterne, dans la logique aristotélicienne, se dit globalement de deux propositions, l'une universelle et l'autre particulière, composées des mêmes termes), supposée distrayante bien qu'il arrive que durant certaines périodes je vole bas... Le plus souvent j'ignore ce que sera le menu. Aujourd'hui je sais cependant que je reviendrai une fois ou l'autre sur la critique que fait M.Mauriac à propos du regard de M.Proust sur M.Bourget, dans son Journal 2, 1937, page page 152. Hein, Mlle Juju !
- On attend avec impatience !!! Monsieur Pauv'e Papy !
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L.T.
"En avant" journal de la jeunesse juive de France.
Le Che, que lit-il, baouf !
P.S.: La suite d'hier; de la bonne ou mauvaise foi on tombe sur "l'erreur ou la faute" (sujet abordé plusieurs fois dans le passé sur ce bloguinatzet). La Toile nous propose de nombreux articles, plus ou moins pointus. Comme souvent ce ne sont pas les théories ou analyses qui m'intéressent... qu'est-ce qu'une faute, qu'est-ce qui différencie la faute de l'erreur, mais notre perception personnelle, la manière dont nous "traitons" nos erreurs et nos fautes, notre capacité à les reconnaître (identifier). Il semble qu'une faute ou une erreur touche souvent un, une de nos autres, plus ou moins proches, lointains parfois, dans notre sphère privée ou intime, dans nos activités/relations professionnelles, sur la route, dans nos déclarations fiscales,.... Une faute "en-soi" existe-t-elle ?
Aussi étrange que cela puisse paraître une erreur ou une faute commise seul(e) en parquant son véhicule automobile n'exclut jamais nos "autres", ne serait-ce qu'en leur expliquant pourquoi il y a une vilaine griffure sur l'aile.
Faut-il en déduire qu'une faute ou une erreur n'existe que parce que nous ne sommes jamais seul (sur terre ou dans notre cocon), que parce que cette faute/erreur a des effets secondaires, indésirables/non-désirés ou collatéraux sur/face à notre entourage ? C'est en somme la faute aux autres, enfer et damnation.
- Élémentaire, O Mon Dadounet adoré.
Celui, celle :-)))) qui cabosse sa voiture rentrera chez lui (chez elle) de mauvaise humeur. Les implications financières grèveront * le budget du ménage. On mangera une soupe à la grimace.
Poursuivrai-je après ma sieste, pas sûr. J'aime bien laisser une réflexion mûrir, sécher comme les figues de Dulcinée, ou mijoter comme cet ail dans le cuiseur de riz. La conscience de nos erreurs, la culpabilité d'une faute commise, ah, la, la. Il est de bon ton de dire qu'on se moque de nos culpabilités, les salopes ne nous oublient jamais. Moa, moa, je ne veux rien expliquer, comprendre... un peu, me promener sur mon balcon, ah, oui.
* Grever. CNRTL. C'est un peu long mais c'est joli. Ce qui me plait dans ce verbe c'est la variation phonétique suivant la conjugaison qu'on en fait. Et puis lire attentivement les divers citations m'a permis une jolie promenade en buvant l'apéro. Découvrir au passage que Mark Twain avait écrit un essai sur Paul Bourget me fait plaisir. Paul Bourget que je ne connaissais pas est plus que le témoin d'une époque extraordinaire, fin XIXeme début XXeme.
a) Qqn1grève qqc1. (de qqn2) par/de qqc2.Faire que (quelque chose) supporte la charge, le poids de (quelque chose) de (quelque chose2). Il peut être défendu aux prodigues (...) de grever leurs biens d'hypothèques, sans l'assistance d'un conseil qui leur est nommé par le tribunal (Code civil,1804, art. 513, p. 94).On avait grevé d'impôts les revenus des particuliers (Say, Écon. pol.,1832, p. 9).Je ne veux pas grever les journaux où j'écris de quatre ou cinq cents francs par jour de timbre (Nerval, Filles feu, Angélique, 1854, p. 520).Elle [la commission] n'ose pas grever d'une telle somme le budget de l'État (Goncourt, Journal,1876, p. 1106).Sept ans, enfin, que vous grevez de quatre mille francs le budget du chapitre 1er(Courteline, Ronds-de-cuir,1893, 4etabl., 1, p. 131).
b) Qqc2. grève qqc1.Alourdir (d'une charge financière, d'une servitude). Vous pouvez vous servir de cet argent pour payer les hypothèques qui grèvent votre maison (Balzac, Cous. Bette,1846, p. 327).Nos pertes de lundi vont grever notre budget (About, Roi mont.,1857, p. 195).L'instruction des trois gamins greva terriblement le budget de la maison Rougon (Zola, Fortune Rougon,1871, p. 60).Ces patrimoines seraient transmis aux établissements communaux avec les charges qui les
grèvent (Barrès, Cahiers, t. 6, 1908, p. 108).Tel qui pouvait, avant la guerre, s'offrir une 11 CV ou une 14 CV rêve simplement d'acquérir un petit véhicule qui ne grèvera pas trop son budget (Tinard, Automob.,1951, p. 367).Les engrais constituaient une matière première qui leur coûtait beaucoup trop cher et grevait terriblement leur prix de revient (Debatisse, Révol. silenc.,1963, p. 248).
− [Au passif] Lorsque des immeubles d'une succession sont grevés de rentes par hypothèque spéciale (Code civil,1804, art. 872, p. 158).Ses terres étaient grevées d'arbres fruitiers, qui se louaient tous les ans au profit du seigneur ou de l'abbaye (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 11).Cette vie assez large, grevée par les recherches de toilette, par les dîners offerts à d'utiles parasites, nécessitait des appels réitérés aux capitaux de Rachel (Vogüé,Morts,1899, p. 49).Cette somme se trouvait grevée de beaucoup de frais notables (Duhamel, Notaire Havre,1933, p. 232).Le commerce des bois tropicaux est lourdement grevé par les frais de transport (Forêt fr.,1955, p. 6) :
2. Grever qqn2
a) Qqn1grève qqn2de qqc2.Faire supporter (à quelqu'un2) une lourde charge financière, une servitude. Anton.dégrever.L'impôt dont nous grèvent les auteurs (Jouy, Hermite, t. 5, 1814, p. 238).Il ne voulut jamais consentir à grever ses sujets de nouveaux impôts (Montalembert, Ste Élisabeth,1836, p. xxxv).
− [Qqc2. non exprimé] Il les exhorta (...) à bien se garder de trop grever leurs sujets (Barante, Hist. ducs de Bourg., t. 2, 1824, p. 335).On ne pourrait pas établir les retraites sans grever le paysan (Renard, Journal,1907, p. 1125).
♦ DR. Être grevé de substitution (Ac.) Emploi subst. Un grevé (de substitution). ,,Premier donataire chargé de restituer`` (Barr. 1974) :
b) Qqc2. grève qqn2.Constituer une lourde charge financière. Tous les impôts qui grevaient le pauvre peuple (Barante,Hist. ducs de Bourg., t. 3, 1821-24, p. 123).
B. − Au fig.
1. Grever qqc1.Porter atteinte à la valeur, à l'efficacité (de qqc.). Synon. hypothéquer.
a) Qqn1grève qqc1. par/de/en qqc.2L'écrivain (...) se borne à grever légèrement l'avenir par des engagements outrés(Maurras, Avenir Intellig.,1905, p. 68).La régence, en cherchant, pour les raisons que nous avons vues, les bonnes grâces de l'opinion, greva le règne de Louis XV (Bainville, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 275).
b) Qqc.2grève qqc.1La protection accordée aux princes protestants et à la Prusse, ont grevé l'avenir de notre pays(Maritain, Primauté spirit.,1927, p. 115).Proust (...) a étudié le monde sans aucune des préoccupations qui grèvent si dangereusement l'œuvre de Bourget (Mauriac, Journal 2,1937, p. 152).
− [Au passif]
♦ Grevé de. Il m'importe que ma mémoire ne soit pas grevée de mon silence (Chateaubr., Mém., t. 4,
1848, p. 15).Le socialisme procède d'une conception de l'homme, du travail et de la société grevée d'erreurs et de déficiences(Maritain, Human. intégr.,1936, p. 97) :
2. Grever qqn2.Accabler (quelqu'un) d'une charge, la lui imposer sans son accord.
b) Qqc2. grève qqn2.[Au passif] Cette femme, grevée de la vie, semblait être venue chercher l'autre femme abattue qu'elle devait emporter (Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 36) :
"Estados Unidos" - EE. UU. The double letter usage indicates a plural. It is commonly used in Spanish abbreviations, such as...Fuerzas Armadas (Armed Forces) - FF. AA.
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Revue pluridisciplinaire d'études médiévale. L'Erreur, l'échec, la faute -
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