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Au gré de la plume
20 septembre 2018

Mercredi

..... Je ne suis pas certain qu'on comprenne mon P.S. . Mon objectif n'est pas de convaincre mais de poursuivre une réflexion sur la "possession de biens et l'usage de la consommation" et sur la "possession minimale de biens (par choix ou nécessité) et l'usage restrictif de la consommation". Cela peut être entendu comme une critique, envers les nantis et les pauvres, therefore je ne peux que recevoir des coups de bâtons. 

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Aux environs de Montmartre.

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Paris s'éveille....

Trois photos empruntées temporairement.

Blogue d'Isabelle, Parisienne et voyageuse, le lien est sur la droite>>>>>>>>

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Japon.

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Sortie pour le pain, 07h00.

Une livre de pain bis coûte CHF 1,15 à la Coop du village.

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et crochet par l'église.

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image Virgile.

Heureux vieillard ! Ainsi tu gardes ton chez toi !

Ta modeste maison et sa lande pierreuse,

Ses prés, couverts des joncs d'une eau marécageuse,

Suffisent à tes goûts et restent sous ta loi.

Regagnant chaque soir l'étable coutumière,

Tes chèvres n'iront pas paître une herbe étrangère.

Heureux, heureux vieillard ! Sous le feuillage épais

De ce hêtre touffu, dans l'ombre et le silence,

Auprès de ce ruisseau connu de ton enfance,

Pendant les jours d'été tu goûteras le frais.

Le murmure léger du vol de tes abeilles

Dans les saules en fleur venant faire leur miel

Endormira tes sens en berçant tes oreilles ;

Le chant du vigneron montera vers le ciel ;

Et sur l'orme élevé, près du mâle fidèle,

Gémira doucement la tendre tourterelle.

..... et en latin:

Fortunate senex, ergo tua rura manebunt !

Et tibi magna satis, quamvis lapis omnia nudus

Limosoque palus obducat pascua junco.

Non insueta graves tentabunt pabula fetas,

Nec mala vicini pecoris contagia laedent.

Fortunate senex, hic, inter flumina nota

Et fontes sacros, frigus captabis opacum !

Hinc tibi, quae semper, vicino ab limite, saepes,

Hyblaeis apibus florem depasta salicti,

Saepe levi somnum suadebit inire susurro ;

Hinc alta sub rupe canet frondator ad auras ;

Nec tamen interea raucae, tua cura, palumbes,

Nec gemere aeria cessabit turtur ab ulmo.

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Après le séchage des tomates et des figues Dulcinée se lance dans la

préparation de l'ail noir ! Les gousses doivent mijoter 15 jours dans 

le cuiseur de riz. Elle a installé tout ça sur le balcon

pour éviter les puissantes odeurs.

N.B.: on trouve des gélules d'ail noir en para-pharmacie mais c'est moins rigolo !

L.T.

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 Ceci n'est qu'un exemple.

Dès octobre: 2 nuits, 2 repas du soir sans boissons) 2 petits déjeuners + taxes de séjour, essence, un repas de midi ailleurs au frais des vacanciers: 

CHF 198.- + 4 x CHF 3,90 (taxes de séjours) + CHF 20.- boissons + CHF 15.- essence

+ repas ailleurs CHF 50.-, on arrive à presque CHF 300.-. Une heure de route.

Trois Étoiles.

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Un autre exemple:  Hotel Quatre Etoiles ! Lac de Garde (Italie): CHF 198.- + essence CHF 60.-, péages CHF 30.- (on passerait par le Col du Simplon), taxes séjour CHF 4.-, pique-nique à l'aller, 5 heures de route. Total: CHF 300.-. et 100 de plus si notre nièce Chi nous rejoint de Milan comme elle le fit il y a trois mois quand nous avons séjourné sur l'autre rive de ce lac. (Nous renoncerions à Trieste cette année en raison des frais occasionnés par mes visites et examens médicaux). 

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P.S.: On se demandera pourquoi je donne ces deux exemples de mini-vacances. C'est, comme annoncé en préambule, une réflexion, réflexion dans la foulée 1) de mon poste d'hier sur l'histoire de la pauvreté en Suisse et 2) de ma visite chez ce médecin. 

Sommes-nous (Dulcinée et moi) devenus "pingres" , parcimonieux (stingy, piker) ? Oui... mais...

 

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 On pourra lire dessous un article sur le frugalisme. "Chez nous" je dirais qu'il y a les deux: parcimonie et frugalisme. Dulcinée est devenue championne du shopping malin (smart). Après une période difficile d'adaptation, les séances "shopping" se sont transformées en un sport ! À côté le golf :-))) est un jeu d'enfant ou de papy !

Car il ne faut grand jamais sacrifier la qualité. Lecture attentive des promotions, produits, lieux, dates... des offres exceptionnelles et dates de péremption quand il s'agit de denrées périssables. Trois passages hebdomadaires aux centres commerciaux.

Il faut aussi apprendre à stocker (la cave est pleine) quand les produits ont une longue durée de vie (café en grains, pattes, farine, boissons, dentifrices, détergents divers, papier WC !, épices séchés, huiles de cuisson et même le chocolat).

Mieux: Dulcinée a mémorisé les prix des fruits et légumes, de la viande,... Bien évidemment il faut savoir ce que signifie "50%" lors d'une promotion... 50% sans connaître le rapport qualité/prix concurrence reste un leurre c'est à dire un appât. 

Tout y passe: souliers, habits, appareils ménagers,... essence (CHF 1,57 à la station du barrage, il y a une semaine).

Sans oublier nos escapades ! Tenez, j'aime le rappeler, nous étions au Vietnam en février, un week-end en Suisse centrale (avril), en compagnie de notre nièce Chi, du petit-fils de Dulcinée et d'une autre nièce saigonnaise de passage, nouveau voyage de Dulcinée en mai pour ramener le gamin à sa mère, au lac de Garde (encore avec Chi) en juin, à Lyon en juillet (?), en Autriche récemment. 

Comment s'offrir autant sans regarder de près nos dépenses ? C'est vrai parfois nous voisinons l'avarice. Ainsi quand nous descendons à Montreux ou Vevey, au bord du lac, nous emportons un Thermos et nous buvons le café sur un banc en grignotant un cake cuit par Dulcinée. 

Ah, pendant que je patientais chez ce médecin, Dulcinée magasinait en ville de Fribourg. Elle a trouvé un chemisier soldé et un pantalon, taille unique restante... trop petite pour les popotins indigènes, prix affiché...CHF 75.-, soldé 35... liquidé à ... à... CHF 2.- ! Exemple extrême, c'est vrai.

Et nous n'achetons pas que de l'"importé", la farine suisse vendue par Landi (surface commerciale qui défend les produits locaux, enfin pas rien que...) CHF 8,90 les 10 kilos.

Le lait, les légumes, la viande fraîche, les fromages. 

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Trois valises CHF 99.-, "qualité suisse", Aspirateur (Landi) CHF 49,90.

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Pèse-personne CHF 9,95, Cuiseur de riz CHF 24,90, grille-pain CHF 18,90

broyeur pain/légumes,... CHF 14,90.  

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Tensiomètre made in Germany: CHF 24,90. 

 Tous ces appareils sont garantis 2 ans.

Continuerai-je cette réflexion après ma petite sieste ? 

Le frugalisme fait le buzz en Allemagne
Une vie modeste et une retraite précoce: cette nouvelle tendance est en train de s'installer dans le pays de Goethe. 

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 Prendre sa retraite vers 40 ans et vivre à sa guise: l'ancien météorologue Lars Hattwig a réalisé, parfois au prix d'un régime d'ascète, le rêve des «frugalistes», qui gagnent des disciples dans une Allemagne vieillissante.

«C'était il y a quatre ans: j'ai constaté que je n'avais plus besoin de mon salaire. Je n'étais plus obligé de travailler. Alors j'ai quitté mon emploi», raconte à l'AFP ce Berlinois de 47 ans.

Le tout ne fut pas sans douleurs: «Pendant un an ou deux, j'ai été vraiment extrêmement pingre», confie-t-il. «J'évitais d'allumer la lumière chez moi, je surveillais régulièrement le compteur, j'achetais la nourriture la moins chère», se souvient ce célibataire. «Mais la phase est passée», sourit-il.

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 Il a pris sa décision en 2004 mais il lui aura fallu une dizaine d'années pour atteindre son objectif grâce à des économies drastiques et une stratégie de placements financiers judicieux, a fortiori après la crise de 2008, quand les bourses ont chuté et la valeur de ses actions a -provisoirement- fondu.

Lars Hattwig n'est pas un cas unique: l'internet fourmille de plus en plus de blogs et forums en Allemagne animés par des «frugalistes» présents ou en herbe.

Comme le très actif Oliver Noelting, 29 ans, qui rapporte chaque étape de son chemin vers la liberté financière. «Mon objectif en fait, c'est d'être heureux», proclame le jeune programmeur de logiciels de Hanovre.

La retraite à 67 ans? Impensable pour lui. Mais «je peux tout à fait m'imaginer que, quand j'aurai 40 ans, je me dise: j'ai fait ça pendant 10 ou 12 ans, maintenant je veux faire autre chose». Quoi, il ne sait pas encore.

- Vivre en dessous de ses moyens -

Leurs motivations sont politiques, écologiques ou personnelles. Issus souvent de la classe moyenne, les «frugalistes» mènent une vie saine -dont la cigarette est bannie- et modeste. Voiture, grand appartement, vêtements de marques n'ont pas leur faveur.

«Ai-je vraiment besoin de toutes ces choses dont la société de consommation veut à tout prix me convaincre que j'en ai besoin?», résume Gisela Enders, auteur d'un livre sur le sujet.

Cette remise en cause est un préalable avant d'aller, éventuellement, plus loin. «Un frugaliste vit durablement en dessous de ses moyens avec l'objectif d'atteindre l'indépendance financière pour, au bout du compte, réaliser un rêve ou un souhait particulier», énonce Lars Hattwig.

Il s'agit au fond de se libérer de «sa peur existentielle liée à l'argent», à la perte d'un emploi ou au stress qui rend malade ou conduit au burnout, complète Mme Enders. 

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Avec les nombreux livres ou sources d'information sur le sujet, pas besoin d'être un génie de la finance, affirme M. Hattwig qui coache désormais, quand il en a envie et contre rémunération, les prétendants frugalistes dans leur stratégie de placements financier et immobilier. Une activité qu'il décrit comme un hobby.

A l'origine, cette tendance vient des Etats-Unis où sous l'acronyme anglais «FIRE» -- pour

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 «Indépendance financière retraite anticipée» -- il est propagé par des blogueurs célèbres, dont leur star «Mister Money Mustache».

En Europe, des initiatives se développent aussi lentement comme les «Semaines de l'indépendance financière» (FIWE, selon l'acronyme anglais), rencontres régulières entre membres de la communauté frugaliste organisées par un couple, parents de deux enfants, qui vivait autrefois en Allemagne et est installé aujourd'hui en Roumanie.

Egoïstes?

Aucune étude n'a encore entrepris de recenser en Allemagne le nombre des adeptes de cette philosophie de vie. Selon Mme Enders, ils préfèrent la discrétion: «c'est un phénomène allemand: on ne parle pas d'argent».

A l'heure où la première économie européenne cherche désespérément des solutions pour financer les retraites après 2025 -- quand la génération des «Baby boomers» nés après la dernière guerre commencera à quitter la vie active -- et qu'un relèvement à 69 ou 70 ans de l'âge de départ paraît inéluctable, les frugalistes semblent régler à leur manière le casse-tête démographique: en refusant de jouer le jeu.

Un choix qui leur vaut des critiques: comment la société solidaire peut-elle continuer à fonctionner si de plus en plus de personnes -- qui ont profité du système par exemple en allant à l'école ou en apprenant un métier -- paient moins ou plus du tout de cotisations sociales? Lars Hattwig, qui dit recevoir souvent sur son blog des messages négatifs dans ce sens, y voit une certaine «jalousie».

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«D'accord, j'aurai moins cotisé pour l'assurance vieillesse, mais je ne veux pas de retraite payée par l'Etat», se défend de son côté Oliver Noelting.

Quand ils quittent leur vie professionnelle classique, la plupart des frugalistes trouvent une nouvelle motivation, souvent dans des domaines du bénévolat, souligne l'auteur Gisela Enders, pour qui le vrai débat est ailleurs: «Nous devrions plutôt réfléchir à la qualité de vie professionnelle qu'offre aujourd'hui notre société pour que des jeunes de 25 ans en viennent à dire: je veux m'arrêter de travailler à 40 ans».

(nxp/afp) / 20Minutes/ 27 juin 2018

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