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Au gré de la plume
18 septembre 2018

Lundi, Jeûne fédéral !

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Lundi

08h30: ma nuit a été mauvaise, comme les précédentes. On va monter à Fribourg, capitale du canton. Mon rendez-vous chez le médecin est à 09h30. Pendant ce temps Dulcinée fera un tour en ville.

13h30: le temps d'une pipe sur le balcon, ensuite une sieste (20 minutes). 

 

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Tout à l'heure chez ce médecin, je lui annoncé sans attendre:

- Je vous abandonne. La doctoresse du village m'a dit qu'elle acceptait des nouveaux patients (c'est vrai, je l'ai rencontrée l'autre jour).

Le carabin a ravalé sa salive et après quoi:

- Si c'est plus proche de chez vous, je comprends.

- 300 mètres à pieds. 

- En somme vous êtes juste venir me dire cela ?

- B'en non, le rendez-vous était prévu pour que vous me donniez les résultats des examens....

- Ah...

Il sort mon dossier, mon ECG, mes radiographies pulmonaires, les analyses,... Il passe tout en revu.... (il ne l'avait pas fait en avance). 

Le temps passe.....

- Cœur normal le foie normal, pas de diabète, non... vous êtes en parfaite santé. 

Pas un mot sur cette supposée hypertension.... Tension "normale" que j'ai mesurée chaque jour grâce à un appareil acheté récemment. 

Et alors ? Peut-être qu'un de ces prochains jours j'irai chez cette doctoresse du village. Ne serait-ce que pour donner confiance à Dulcinée et qu'elle "consulte" à son tour.

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 L.T.

P.S.1.: C'était.... une fête mais une fête de privation. Si du côté de la chrétienté la pratique religieuse tombe en dessous des 10% (10% des personnes qui se disent chrétiens), du côté de ce Jeûne fédéral on tombe à moins de 1% (1% des personnes de nationalité suisse), peut-être un peu plus en ce qui concerne la tradition du gâteau aux pruneaux !

 

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Histoire de la sécurité sociale-Pauvreté
Albert Anker, La soupe des pauvres à Ins, 1893, huile sur toile. 

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 " Le Jeûne Fédéral est une curieuse coutume suisse dont les origines ne sont pas vraiment religieuses. Très souvent dès le Moyen-Âge, les disettes et les épidémies restreignant l’assiette helvète, les autorités locales imposèrent des jeûnes partagées par tous, y compris par les riches. C’était en quelques sortes une fête par privation, avec cortèges et pèlerinages !

Le système se développa, à tel point qu’au XVIe siècle Berne imposas un jeûne hebdomadaire et même des limitations pour les heures des repas ! La survie de la population en était à ce prix. Les dates de ces jeûnes furent toujours différentes entre les catholiques et les réformés, mais le système tint bon dans les deux communautés.

L’affaire devint officielle avec l’institution du Jeûne Fédéral par le Conseil Fédéral en 1876. Chaque canton fixe par contre le jour où ses citoyens suceront des arêtes de poisson. A Genève, il est célébré le jeudi qui suit le premier dimanche de septembre, et c’est un jour férié officiel. En Valais, il aura lieu le 20 septembre cette année. 

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C’est la seule fête populaire connue qui est constituée au départ comme une privation, mais depuis de longues années c’est une occasion de tourisme inter-cantonal et de joyeuses agapes dans les bistros de campagne et autres restaurants.  Peu d’Helvètes en connaissent vraiment l’origine, profitant tout simplement d’un jour de congé supplémentaire.".

Lu sur: Le Passé et l'Histoire.

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le Jeûne Fédéral, petite suite...

" Qu'est-ce que le Jeûne Fédéral ? L'histoire du Jêune et le sens de cette fête…

Les origines

Les jours de jeûne et de pénitence ordonnés par les autorités en certaines circonstances remontent au Moyen Age tardif. Les raisons qui motivaient de telles célébrations étaient fort diverses : guerres ou menaces de conflits, maladies et épidémies, cataclysmes naturels, perspectives d'avenir très sombres. Les exercices pénitentiels étaient accompagnés de processions et de pèlerinages.

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ou encore...

Le jeûne, une tradition biblique

Le jeûne est présent dès l'Ancien Testament : il est la réponse du peuple d'Israël lorsque l'adversaire menace… ou que la famine est proche ! De manière individuelle, il est aussi l'une des réactions possibles d'un homme en situation d'échec ou en but aux critiques. Ces jeûnes ont pour but de renouer la relation avec Dieu et d'obtenir son appui. Le Christ commence son ministère public par un jeûne de quarante jours au désert ; il le considère comme un moyen de vivre sa foi au même titre que la prière ou l'amour du prochain.
Actuellement, des groupes se réunissent régulièrement durant le temps du Carême pour observer une semaine de jeûne, de méditations et de partage.

L'attitude de la Réforme

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La Réforme semble tout d'abord avoir eu un moment d'hésitation à l'égard de ces jours de pénitence. Mais les cantons protestants comme Zurich, Berne ou Genève leur redonneront droit de cité à l'occasion de famines (Zurich en 1571 et Genève en 1611), de guerres (Guerre de Trente ans, entre 1618 et 1648) ou d'épidémies de peste (Berne en 1565 et 1577). Les magistrats genevois acceptent de publier un jeûne à l'occasion de la peste en disant : « On est par trop froid à servir Dieu ». A Genève toujours, un jeûne est célébré après le massacre de la Saint-Barthélémy (1572) et après l'Escalade (1602).

Face aux malheurs, on augmenta parfois le nombre de jours de jeûne : le jeudi fut par exemple déclaré jour de jeûne hebdomadaire à Berne, en 1577. On en vint aussi à réduire au minimum les apprêts des repas les jours de pénitence. Jusqu'à une certaine heure de la journée, il était interdit de boire et de manger ; les auberges étaient fermées. De là, la tradition de la tarte aux pruneaux dans plusieurs cantons comme seul élément de repas à midi.

Les jours de jeûne ont été l'occasion parfois de célébrer des fêtes de reconnaissance et de repentance, à la manière de ce que l'on trouve déjà dans l'Ancien Testament avec le peuple d'Israël. C'est ainsi que les cantons protestants organiseront un jeûne de reconnaissance à l'occasion de la victoire du roi protestant Gustave II Adolphe de Suède à Lützen, en Allemagne (1632).

Les tentatives d'unification de la date

C'est le 2 novembre 1619, à l'occasion de l'heureuse issue du synode de Dordrecht, que les cantons protestants ont pour la première fois une journée de jeûne en commun. En 1639 la Diète protestante décrète l'introduction d'un jour de jeûne annuel, accompagné bientôt de collectes en faveur des coreligionnaires persécutés à l'étranger. La Diète catholique fait de même en 1643. Les motivations confessionnelles empêchent cependant l'établissement d'un jeûne commun.

L'histoire de l'institutionnalisation du Jeûne fédéral est étroitement liée à la naissance de l'État confédéral. Le premier Jeûne fédéral est célébré dans toute la Suisse le 8 septembre 1796. Cette journée subsiste sous la République helvétique, sous l'Acte de médiation et sous la Restauration. On eut cependant quelque peine à trouver un jour qui convienne aux catholiques comme aux protestants.

Dès 1817 les protestants choisissent le deuxième jeudi de septembre et les catholiques le dimanche suivant. Sur proposition du canton d'Argovie, la Diète décrète, le 1er août 1832, que le troisième dimanche de septembre serait jour officiel de jeûne pour tous les cantons. Le Jeûne fédéral était né. Il jouera un rôle important dans le nouvel État confédéral né en 1848, permettant de consolider la paix religieuse et sociale qui reposait encore sur des bases fragiles.

L'ordonnance de la fête et de la rédaction du « mandement » du jeûne sont du ressort des autorités cantonales (politiques ou ecclésiastiques) chez les protestants et de l'évêque chez les catholiques.

Source: http://www.pasaj.ch/Le-Jeune-Federal-article369.html

En 1639, durant la guerre de Trente ans, les cantons protestants et leurs alliés décident d'organiser un jour de jeûne pour remercier Dieu de leur avoir épargné les horreurs de ce conflit. Ce jeûne est ensuite répété tous les mois de septembre. C'est un acte moral et religieux, signe d'humilité et d'affliction face aux malheurs du monde.

Il est bientôt accompagné de collectes en faveur des coreligionnaires persécutés à l'étranger. En 1796, les cantons catholiques se joignent à ce jeûne annuel. Mais cette journée peine à survivre aux troubles politiques de la République Helvétique de 1798, de l'Acte de médiation imposé en 1803 par Napoléon puis de la Restauration. Dès 1817, elle est à nouveau célébrée séparément par les deux confessions.

 

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Le Jeûne fédéral actuel date de 1831 ; initialement fixé par la Diète fédérale au 8 septembre, il est ensuite déplacé au troisième dimanche de ce mois. Il jouera un rôle important dans le nouvel État confédéral né en 1848, permettant de consolider la paix religieuse et sociale qui reposait encore sur des bases fragiles.

Source: http://www.cath-ge.ch/shared/pdf/Jeune_genevois_et_jeune_federal.pdf

Pourquoi mange-t-on de la tarte aux pruneaux à cette occasion ?

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D'après le Dictionnaire historique et biographique de la Suisse (DHBS) : « L'idée d'associer la prière et le jeûne n'eut qu'une éphémère réalisation ; cependant l'usage s'imposa de réduire au minimum les apprêts es repas les jours de pénitence. Jusqu'à une certaine heure de la journée il était interdit de boire et de manger ; les auberges étaient fermées. Dans plusieurs cantons, les tartes au fruits ont faits jusqu'à nos jours les seuls frais du repas de midi. » De plus, comme chacun le sait, les pruneaux mûrissent à la fin de l'été...

Source: Dictionnaire historique et biographique de la Suisse, Tome IV, Neuchâtel, 1928, p. 282.

Les jours de pénitence, les apprêts des repas étaient réduits au minimum et les auberges restaient le plus souvent fermées. Pour que les femmes et les domestiques puissent participer au service divin et aux prières, des tartes étaient préparées et cuites la veille et remplaçaient le repas. C'est ainsi que naquit la tradition de la tarte aux pruneaux, initialement seule collation de la journée avant de devenir le dessert d'un repas festif…

Source: http://www.cath-ge.ch/shared/pdf/Jeune_genevois_et_jeune_federal.pdf

Alors, pour finir, après de puissantes recherches sur le net, il semblerait que les seuls cantons Suisse a respecter et fêter le jeûne fédéral,sont Neuchâtel & Vaud! Sur 25 ...! (comment veux tu que l'on arrive à rentrer dans l'Europe si on ne peux se comprendre entre tribus...! :LOL:)". 

Lu sur: Telle est la Suisse.

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 P.S.2.: " Goya conçut initialement cette série de gravures comme Sueños (« Songes », référence à l'ouvrage de Francisco de QuevedoSueños y discursos ; on peut le voir dans l'un des dessins préparatoires de El sueño de la razon produce monstruos, qui devait en être le frontispice), et non Caprichos — « caprice » signifiant ici « fantaisie » —, réalisant au moins 28 dessins préparatoires, 11 d'entre eux étant de l'Album B (aujourd'hui conservés dans le Musée du Prado sauf un qui a disparu). Il pensait intituler la couverture :

Rêve 1° Langue universelle. Dessiné et gravé par Francisco de Goya. Années 1797. L'Auteur rêvant. Son intention est seulement de dissiper les vulgarités préjudiciables et de continuer avec cette œuvre de caprices, le témoignage solide de la vérité (Sueño 1º Idioma universal. Dibujado y grabado por Francisco de Goya. Año 1797. El Autor soñando. Su intento solo es desterrar vulgaridades perjudiciales y perpetuar con esta obra de caprichos, el testimonio sólido de la verdad).

Les Sueños seraient une version graphique des Songes et discours de l'écrivain satirique Francisco de Quevedo qui écrivit entre 1607 et 1635 une série de textes où il rêvait qu'il était en enfer, bavardant avec les démons et les condamnés.

Dans les Songes et discours de Quevedo, comme après dans les Caprices, ceux qui ont commis un péché conservent une forme humaine, ou prennent des attributs animaux qui symbolisent leurs vices, ou deviennent sorcières comme dans le Sueño 3. Le projet comptait 72 estampes. Une annonce de vente fut publiée en 1797 où il était spécifié que le temps de souscription durerait deux mois, puisqu'il fallait encore imprimer les planches. Le prix fixé fut de 288 réaux payables en deux mois."....Los caprichos — Wikipédia

Wikipedia.

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