... Ma journée est sauvée.
L.T.
P.S.: Ce matin le hasard est au rendez-vous. Il faut quand même se mettre sur son chemin *. À l'œil (les images que je colle sur ce message), comme ça on pensera que c'est encore un de mes patchworks à n'importe comment.
Mais la lecture est simple. Bien évidemment en allant plus loin (ce que je ne ferai pas aujourd'hui) dans la découverte des œuvrages de Anne Dufournamtelle et de Ivan Illitch on tombera sur des théories dérangeantes et sur un vocabulaire plus pointu. Je m'en tiens à l'aspect émotionnel, comme la lettre de cette fille à sa mère... décédée.
Il existe un "risque", c'est le mot du jour.
Danger ou audace ?
Mes lectures ne sont pas orientées, le hasard oui, mais pas uniquement. Ainsi en découvrant cette dame je découvre aussi son compagnon qui pourrait bien être un "mystique" de la sphère chrétienne, ma tasse de thé quoi. Du bon pain pour ma pomme (quoi de meilleur - à part mon pâté vaudois - que manger une pomme avec du pain, hein ? Sans oublier un thé.).
Cette dame, dont le papa était à moitié suisse, a écrit sur le "risque". Et le risque n'est pas suisse ou alors il est très calculé.
- Les Suisses prennent un tas d'assurances pensant se protéger de tout, même des colères et de la tendresse du Ciel.
- Notre neutralité s'est construite sur la prudence, parfois sur la lâcheté.
- Heureusement et depuis longtemps nos entrepreneurs (petits et moyens) se sont montrés audacieux dans les domaines de l'exportation et de l'innovation, bien plus que les multinationales (alimentaire, banque, pharmacie,....).
Pareillement, au cours des siècles de nombreux Helvetes se sont expatriés "pour de bon". Comme on le voit sur le tableau: en 2017 ~ 24'000 sont revenus au pays et ~ 32'000 l'ont quitté. Les uns et les autres ont pris un risque.
750'000 Suisses (ou double-nationaux) vivent à l'étranger, soit 11%, et 6'350'000 en Suisse. (OFS).
Migration internationale | 2015 | 2016 | 2017 |
Immigration |
188.5 |
191.7 |
172.6 |
Suisses |
26.0 |
24.3 |
23.9 |
Etrangers |
162.6 |
167.4 |
148.6 |
Emigration |
116.6 |
120.7 |
121.2 |
Suisses |
30.1 |
30.6 |
31.8 |
Etrangers |
86.5 |
90.1 |
89.3 |
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(Dufourmantelle : son origine, sa répartition géographique. Nom de famille porté en Picardie. Variantes : Dufourmantel, Dufourmentel, Dufourmentelle, Dufromentel. Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit le Fromentel, nom porté par plusieurs hameaux depuis la Normandie jusqu'au département du Nord.
Fromentel : c'est un toponyme désignant une terre à blé.
On trouvait une rue Fromentel à Paris. En 1243 et 1250, elle était nommée vicus Frigidum Mantellum, « rue Froid-Manteau » ; en 1300, « rue Fresmantel » ; en 1313, « rue Fretmantel » et, par la suite, « rue Fresmantel », « rue Froitmantel » et « rue Fromentel ».
Notons en passant que je connaissais l'existence d'un Léon Defourmentel - sans le "le" à la fin mais avec un "e" au milieu en place du "a" - qui fut un chirurgien plasticien et qui se fit connaître en tentant de réparer les "Gueules cassées" de la guerre de 14 - 18. Chapitre 3 "Isonzo, di qui non si passa", "Trieste", 2009, L.T.).
* Pas trop difficile de se mettre sur le chemin du hasard ce matin... en lisant les journaux !
Le risque ?
"Le risque est beau"
Platon,
"L'instant de la décision est une folie",
Kierkegaard.
Je n'ai pas envie d'écrire mais de réfléchir. Le risque et l'audace, par exemple. Le risque répond-t-il à un besoin de manifester son autonomie ? Quand se confond-t-il avec la provocation ? Le risque et le désespoir ? Le désir ! Ah, le désir ! Encore: le risque et le sacrifice ?
Le risque impératif, celui qui nous pousse encore et encore sans qu'on sache pourquoi, parfois brusquement.
Mon Winkelried prenait un risque en se jetant sur les lances autrichiennes, il savait qu'il allait mourir, sans être certain que son sacrifice suffise à assurer la victoire de ses compagnons d'arme.
Bataille de Sempach. Le 9 juillet 1386.
Le souvenir des risques pris... et/ou celui de nos renoncements !
Je n'aime pas beaucoup les philosophes qui ne font que se quereller ou se critiquer les uns les autres en essayant de nous faire croire que leurs travaux (!!!) ont une valeur scientifique. Chacun s'appropriant un " vieux bonze grec" pour le relooker à sa façon.
Les psychologues ? ne sont pas assis plus haut dans mon estime (mes estimations) et je m'en méfie mais je leur reconnais "une certaine utilité calmante". Les psychiatres c'est différent à condition qu'ils aient suivi le cursus des neurologues.
Pourtant Madame Anne Dufourmantelle m'apparaît (à travers certains témoignages... de ses patientes... et de sa fille, 9 jours après la mort de sa maman, voir plus bas) comme une bonne personne (expression favorite du. Gros Con Américain). En plus.... son malheureux compagnon est traducteur de Saint Augustin.
ÉTYMOLOGIE de "audace" : Provenç. espagn. et ital. audacia ; du latin audacia, de audax, qui vient de audeo, oser (voy. OSER).
(l'étymologie de "risque" se trouve plus bas.).
Éloge du risque - Anne Dufourmantelle - Babelio
Résumé :
Notre temps est placé sous le signe du risque : calculs de probabilités, sondages, scénarios autour des crachs boursiers, évaluation psychique des individus, anticipations des catastrophes naturelles, cellules de crises, caméras ; plus aucune dimension du discours social ou politique, voire éthique, n’y échappe.
Aujourd’hui le principe de précaution est devenu la norme. En termes de vies humaines, d’accidents climatiques, de terrorisme, de revendications sociales, le risque est un curseur que l’on déplace au gré de la mobilisation collective, mais de fait, il est une valeur inquestionnée.
Mais que signifie : risquer sa vie ?
Comment est-ce possible, étant vivant, de penser ce risque ? Le penser à partir de la vie et non de la mort ? Risquer sa vie, est-ce nécessairement affronter la mort - et survivre... ou bien y a-t-il, logé dans la vie même, un dispositif secret, une petite musique à elle seule capable de déplacer l’existence sur cette ligne de front qu’on appelle désir ?
Comment ne pas s’interroger sur ce que devient une culture qui ne peut plus penser ce risque sans en faire un acte héroïque, une pure folie, une conduite déviante ? L’expression est l’une des plus belles de notre langue. Car le risque – laissons encore un indéterminé son objet – ouvre un espace inconnu. D’abord, il métabolise l’instant de la décision, et donc notre rapport intime au temps.
Il est un combat dont nous ne connaîtrions pas l’adversaire, un désir dont nous n’aurions pas connaissance, un amour dont nous ne saurions pas le visage, un pur événement. Et si le risque traçait un territoire avant même de réaliser un acte, s’il supposait une certaine manière d’être au monde, construisait une ligne d’horizon… Au risque de…
Ce livre évoque, en courts chapitres, différentes sortes de risques : la passion, la liberté, le rêve, le rire, l’infidélité, mais il traite aussi du risque de… perdre du temps, quitter la famille, ne pas être mort, être en suspens, décevoir, penser…
Car le risque ne se loge pas nécessairement là où on l’attend. Et l’inespéré est sans doute ce qui le définit le mieux.
Anne Dufourmantelle est psychanalyste et philosophe et dirige depuis 2005 la collection L’autre pensée aux éditions Stock. Elle est déjà l’auteur aux éditions Payot de En cas d’amour, Psychopathologie de la vie amoureuse, paru en 2009.
Les synonymes du terme « risque » les plus couramment proposés lui associent une connotation négative (danger, péril, menace, inconvénient), neutre (aléa, hasard, responsabilité, gageure) et dans une moindre mesure, positive (chance, fortune).
En langage courant, le risque et le danger sont ainsi des termes interchangeables. Or risque n’est pas synonyme de danger : il associe une idée d’incertitude au danger.
Ce n’est sans doute pas une coïncidence si, historiquement, la notion moderne de « risque » se généralise en France au XVIIe siècle, en même temps qu’est développée la théorie mathématique des probabilités.
Une étymologie en débat
Le mot « risque » vient du mot italien « risco ». Son étymologie est objet de controverses : latine (risicum), byzantine (rizikon), romane (rixicare) ou arabe (rizq)... les spécialistes s’interrogent. Les théories les plus communément admises font dériver ce terme italien du latin médiéval resecare qui signifie « couper » ou de l’arable rizq, « don de la providence divine ».
Risque : « Danger éventuel, plus ou moins prévisible, inhérent à une situation ou à une activité ». « Éventualité d'un événement futur, incertain ou d'un terme indéterminé, ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d'un objet ou tout autre dommage ».
Un sens peut en cacher un autre
Dans son acception moderne, le mot risque possède deux sens distincts : il désigne à la fois la possibilité d’un danger et en même temps les conséquences potentielles occasionnées par ce danger. Dans le premier cas, la définition met l’accent sur la source du risque, dans le second, elle se focalise sur la cible exposée au risque. Le risque porte à la fois la notion de danger et la notion d’exposition.
Ce double sens a eu une influence sur la construction des approches contemporaines de prévention et gestion des risques. Un événement potentiellement dangereux ne génère un risque que s’il est susceptible de porter atteinte à des enjeux humains, environnementaux, économiques, culturels.
Un risque naturel, par exemple, découle de la conjonction d'un phénomène naturel aléatoire (ouragan, éruption volcanique…), de ses effets possibles sur l’environnement immédiat et de la présence de personnes, de biens ou d'activités dans cet environnement immédiat. La nuance est d’importance. Ainsi, un orage de forte intensité dans une zone déserte présente un risque faible ; il en est tout autrement si cet orage survient dans une zone fortement urbanisée...
Une origine méditerranéenne
Le mot « risco » ou « rischio », utilisé depuis le XIIIe siècle par les notaires et marchands italiens, avait un sens précis en rapport avec l’assurance des biens dans le cadre d’expéditions commerciales. Il désignait « le risque encouru par une marchandise transportée par voie maritime ». C’est avec cette signification que le mot « risque » entre en usage en France à partir du milieu du XVIe siècle, d’abord au féminin. Le sens donné à ce terme dès la première moitié du XVIIe siècle, « péril dans lequel entre l’idée de hasard » (Littré), associe la notion de « danger » et de « probabilité » qui fonde la conception moderne du risque.
Ineris.fr
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Liberation, 30 juillet. 2017.
Clara, la fille aînée de la philosophe Anne Dufourmantelle, rend hommage à sa mère disparue le 21 juillet.
- Clara Dufourmantelle : «Tu m’as appris à dire oui, à plonger la tête dans l’invisible, à célébrer la vie»
Réseau de lumières éparses dans la nuit je vous cherche encore Réseau de lumières amies venez pressez-vous autour de nos visages L’ombre nous avale
Et le rire de maman contre mon épaule
Me montre le chemin. Eteignez les lumières de la ville Eteignez les bougies Les phares de vos voitures Je cherche le rayon vert qui part du cœur Comme un ange J’ai attendu toute la nuit Je voulais entendre ta voix encore une fois Et c’est ton rire qui a explosé dans mes pensées Comme un bateau En deuil Au milieu de l’espace
(A LIRE AUSSI: "Tout ce que je ne vous dirai plus" par Laura Girsault, patiente d'Anne Dufourmantelle)
Maman,
Tu m’as appris à me réjouir de chaque imprévu
Tu m’as appris à dire oui
A plonger la tête dans l’invisible et tu m’as donné une soif de vivre, une soif de célébrer la vie, qui m’habite inépuisablement et qui est au cœur de mon désir de travailler avec la scène. De créer des communautés enthousiasmées et enthousiasmantes autour de la musique, de la parole. On a écumé ensemble les musées et les opéras, tu m’as donné l’amour de la renaissance italienne, l’amour des romans, de la philosophie, l’amour de l’amour.
Un jour je t’ai dit que ce qui nous différenciait toi et moi, c’était le rapport qu’on avait à la vérité. Je pensais que tu n’y croyais pas et je trouvais ça facile. J’avais tort je crois. A ta façon, un slalom tout en douceur, tu restes libre. Tu passes dans nos vies avec ton amour et tu disparais maman. Une histoire de karma. Mon problème, tu disais, c’est que je veux toujours être une fée.
Tu as toujours fait ce que tu désirais maman. Je me souviens d’une discussion sur l’héroïsme qu’on avait eue ensemble. J’étais très excitée après avoir lu un passage des séminaires de Lacan. Je trouvais ça merveilleux de définir la figure du héros comme celui qui ne cède pas sur son désir. Je crois que tu es une belle héroïne maman.
Tu as publié ton premier roman (1), tu as aimé follement et toujours comme tu le voulais toi.
Tu as ta façon bien particulière d’être hors-la-loi maman. Tu fais toujours les choses un peu à côté, avec un sourire tendre, comme pour t’excuser d’être celle qui regarde dans le sens inverse. Comme si c’était involontaire, comme si tu n’y pouvais rien. Tu as cette façon de te tromper toujours de mois ou de jour quand tu achètes des billets d’avion, de taper le rythme des chansons avec la pédale de frein dans la voiture.
Tu te débrouillais toujours pour couper toutes les files, mais avec une telle tendresse que personne ne disait jamais rien. Tu avais cette façon de défendre les positions anarchistes les plus belles, les plus courageuses, avec ce petit rire d’excitation que tu as quand tu t’enthousiasmes. Tu as une force et un courage et une puissance inouïs, maman. Tu montres souvent pattes blanches mais personne n’est dupe. Moi, je ne suis pas dupe. Ta puissance, je l’accueille dans mon cœur, et j’espère que de là-haut, tu seras fière des fêtes à venir.
J’ai envie de partir de l’autre côté du monde
Maud et Gabriel dans les poches
A la recherche de la tendresse évanouie
Je fais partie de celles qui ne tombent pas maman
Je continuerai à danser comme si la Terre allait arrêter de tourner
Comme tu me l’as appris
Fontaine végétale tes mains délicates portent l’anneau colombien
Depuis des années
J’ai peur des départs maman
J’ai peur de ton départ
J’ai constitué une armée d’enfants soldats qui dans cette maison ont fait venir les aurores boréales dont tu me parlais quand j’étais petite
Tu étais là, assise par terre, derrière la table de papy Alain
Et ce goût de liberté tendre et joyeuse
Arrimée à tous ceux qui t’entourent
Etait là, avec nous
On refait le monde maman. On refera le monde maman, comme tu m’as appris, toujours à la pointe de l’épée. Je regarde papa peindre depuis petite tu sais. Il fait toujours venir la lumière de l’obscurité. C’est grave et léger à la fois, la joie.
Ode à toi maman. Ode à la joie partagée. Ode à nos fous rires qui nous faisaient quitter les salles d’opéra. Je le convoque aujourd’hui autour de ton corps que j’aime et qui repose tendrement à côté de cette maison que tu aimes tant.
Le monde entre comillasnous arrive toujours avec un temps de latence, les monstres se cachent derrière le figuier du jardin
J’ai appris à leur parler dans la nuit
La peine comme un trou au milieu de la poitrine duquel Salen flores mama
Salen flores y ojos verdes abiertos en el río
Les magiciens aux voix blessées écrivent des comptes dans les placards
Un jour, je te les murmurerai à l’oreille
J’ajoute une chose,
Hier, le grand feu a embrasé l’horizon. J’écoutais les merveilleux amis s’inquiéter pour nous et préparer les bagages, au cas où. L’électricité était coupée à la maison. J’ai eu envie de rire, et de pleurer aussi un peu. Je me suis dit : elle nous a fait le coup de l’incendie.
Horizon rouge, gris, les flammes, et le vent qui emporte tout sur son passage. Je savais bien que tu ne pouvais pas partir sans nous faire un signe à 15 000 volts. J’ai pensé au prologue de ton roman : «Les grands feux sont une espèce en voie de disparition. Ils se propagent à la vitesse du vent et de la nuit. Leur souveraineté soumet l’espace. Pareils aux météorites et au désir, leur dangerosité, leur degré de combustion, leur trajectoire sont imprévisibles.
Dévastation. Régénération. Nous sommes de même nature ; des feux.»
Tu es notre maman aimée
J’ai prié pour toi toute la nuit
Je t’aime.
(1) L’Envers du feu, éditions Albin Michel, 2015.
Clara Dufourmantelle
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L'auteure Anne Dufourmantelle était d'une « humanité exceptionnelle » Le Monde / juillet 2017, le lien ne marche pas en direct...
............. Ivan Illitch, lit-on ailleurs, a inspiré Anne Dufourmontelle. Alors j'ai été voir qui était ce bonhomme.... il fut un étudiant de l'Université grégorienne à Rome.
Wikipedia: Le monopole radical est une notion descriptive et critique de la société moderne de consommation et de productivisme. Développée parIvan Illich[1], elle désigne non pas la situation monopolistique d'une marque particulière mais le monopole induit d'une ou plusieurs marques visant à modifier, contrôler et à terme contraindre des populations à modifier radicalement (d'où l'épithète « radical ») leurs habitudes quotidiennes notamment en restreignant leurs choix et leurs libertés.
Le monopole radical touche à tous les domaines de la vie quotidienne mais essentiellement ceux qui impliquent nécessairement un acte participatif d'achat et de consommation. Il impose ainsi de nouvelles habitudes alimentaires, vestimentaires, des contraintes dans la manière de se déplacer (marche à pied et vélo vaincus par les véhicules motorisés), d'aller au spectacle (toute-puissance de la télévision, etc...
Durant ces dernières années, le siège de l'université grégorienne a été agrandi grâce à différents édifices intégrés à l’intérieur du nouveau complexe et communiquant avec le bâtiment central.
De nos jours, la Grégorienne est toujours confiée à la direction des jésuites. Plus de 1 500 élèves y étudient la théologie, la philosophie, ledroit canon, et les sciences sociales. Elle abrite également le Centro Cardinal Bea, destiné aux études sur le judaïsme qui regroupe les archives et la bibliothèque de l'ancien SIDIC de Rome. Le centre est actuellement dirigé par le RP. Thomas Casey, sj. Depuis 2016, la Grégorienne propose des diplômes en protection de l'enfance, un programme intensif d’un semestre sur la protection des mineurs et la prévention des abus sexuels par le clergé, une première pour une université pontificale catholique. Wikipedia.