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Au gré de la plume
16 juillet 2018

Dimanche

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 Merci, O Chers Amis Perfides.

L.T.

P.S.1.: Pas de messe, pas de foot.... Visite surprise d'une amie vietnamienne qui cherche une école (en Suisse) où placer sa fille. Vous êtes la bienvenue, Madame.

En attendant.... 

 "Vers la sincérité et la vérité

           On assiste, avec les Confessions, à la naissance d'un genre littéraire qui deviendra un classique. Rousseau insiste sur sa volonté de tout dire. Il prétend ne rien dissimuler. Ainsi, dans le domaine de la sexualité, il avoue des choses qu'il préférerait laisser sous silence (penchant masochistes , tendances exhibitionnistes...)

En fait, les Confessions font entendre deux voix en alternance: celle de la narration poétique et romanesque dans le récit des épisodes, et celle de l'analyse critique, qui ajoute aux événements une interprétation. L'une est la voix du passée, l'autre celle du présent. Or les deux sont souvent liées. Le travail de la mémoire consiste à expliquer ce qu'il est devenu par ce qu'il a été. Son éducation et ses années d'enfance et d'adolescence aident à comprendre sa personnalité.

Cette forme d'introspection du moi, servie par une grande lucidité et une grande profondeur d'analyse, invente avant l'heure la psychanalyse moderne. Au-delà du propos originel de l'auto-justification, elle donne aux Confessions une dimension universelle: celle d'un formidable document humain sur la complexité de l'âme.

 Sincérité et vérité: les limites

       D'abord, il est impossible de tout raconter (il faudrait des milliers de pages) et les imprécisions de la mémoire interviennent aussi. L'oeuvre est écrite assez tardivement par rapport aux événements qu'elle relate (en particulier pour les premiers livres qui racontent l'enfance et l'adolescence) et porte la trace de ce décalage: deux êtres coexistent en un seul de part et d'autre du temps: le jeune Jean-Jacques, à l'âme romanesque et enthousiaste, et le Rousseau vieillissant, nostalgique et mélancolique, qui donne aussi son point de vue sur les événements.

Consciemment ou non, le narrateur fait subir à la vérité des distorsions: il va par exemple s'attarder sur certains événements heureux et passer plus rapidement sur d'autres. Il dramatise parfois des incidents sans importance ou idéalise des situations vécues. Dans les relations avec Mme de Warens, par exemple, on remarque qu'à chaque fois, c'est elle qui prend l'initiative de s'éloigner de lui. Est-ce qu'elle tient tant à sa compagnie ? Toujours est-il que Rousseau fait des premiers livres un roman d'amour dont l'héroïne est Mme de Warens. En outre, il insiste tant sur ses faiblesses qu'on peut, par moments, le soupçonner de quelque exagération, liée au fait qu'il se sentait persécuté. Les tendances paranoïaques de l'écrivain transparaissent, aussi dans une certaine mesure, dans l'oeuvre. Le lecteur est amené à faire la part des choses.

En fait, les Confessions sont un ouvrage de bonne foi. Mais le narrateur oscille sans cesse entre la volonté d'être sincère et le désir de se justifier et de présenter sa propre vision des choses.

D'un autre côté, en fournissant un témoignage authentique d'un être sur lui-même, Rousseau veut aussi nous faire réfléchir sur l'humanité en général. Selon lui, son ouvrage qui, «peut servir de première pièce et de comparaison pour l'étude des hommes, qui certainement est à commencer» (P. 38) prend donc un caractère universel."

Document proposé par
J.E. Gadenne, <jeg@lettres.net>
sur le site http://www.lettres.net

Rousseau - Les Confessions, Launette, 1889, tome 1, figure page 0199-1.png Bildergebnis für rousseau le temps des cerises texte 

Un joli texte de RousseauRousseau le temps des cerises pour site_01.pdf

P.S.2.: I I I . Ça n'est pas par hasard que je tombe sur les ouvrages de ce vieux monsieur qui passe son temps à faire croire qu'Heloise et Abelard n'ont eu qu'une relation intellectuelle et n'auraient même jamais pensé à aut'e chose. Sa "théorie" se base sur la correspondance des deux aimants mais il oublie (au moins)  une lettre... qui sous-entend le contraire.

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Un peu difficile à comprendre ces énigmatiques P.S.1, 2 et 3.

P.S.3.:  et dans la foulée... le vieux collège de Saint-Maurice et le Monseigneur qui consacra la cathédrale Saint-Joseph de Hanoi.

- Je suis perdue, O Mon Papy !

- Ça n'est rien, des fois on écrit que pour soi, et en vitesse....

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