Lundi, lessive...

.... 

En l'absence de concierge...

 La remise en état du champ prend son temps.

Sarcelles-Treyvaux.

L.T.

Simone Veil, une femme debout - Libération 

 

P.S.: Simone Veil était "de droite" et juive. Son combat pour l'interruption volontaire de la grossesse reste dans l'histoire (comme celui de Robert Badinter contre la peine de mort).

Deux Européens ! 

Aujourd'hui Madame Merkel se bat pour les migrants ...

Elle pourrait perdre.

En politique on prend des coups. Le temps est au repli. Les alliés bavarois de Mme Merkel craignent de se faire doubler par les populistes. Pourtant la Baviere profite de cette main d'œuvre à bas prix que leur a offerte la Chancelière, fille de Pasteur.

Chuis comme "tout'l'monde" je m'agace en voyant trainer certains "oisifs" dans les rues de nos villes, quand je lis que les vendeurs de drogues sont des Africains, que les mafias albanaises s'installent "chez nous", que la population carcérale est majoritairement étrangère (71.5% en 2017, 72% en 2016). Comme "tout'l'monde" je pense que l'intégration se passe mal, qu'une majorité de ces étrangers reste indifférente à ce que sera l'avenir de la Suisse.  

Pourtant il nous faut choisir la solidarité et la générosité. Partager c'est donner quelque chose qui nous manquera. Ça vaut aussi bien pour l'économie que pour l'accueil des migrants. En 3000 ans d'histoire le protectionnisme a toujours perdu.

L'attitude méfiante des "enfants du pays" se comprend. Ça va vite au XXIeme Siècle. Le chômage est en baisse en Suisse et nos entreprises bénéficient de la présence d'une force de travail moins chère. Les parents souhaitent protéger leurs enfants, les retraités aspirent au calme et à la stabilité. La stabilité est à oublier... Ça va vite au XXIeme Siècle. Trop vite.

Sauvons les meubles. Les populistes essaient de nous faire croire qu'on peut revenir en arrière. En arrière jusqu'où ? Question que se posent tardivement nos amis les Perfides. 

L'Europe, un continent debout.

Simone Veil croyait en l'Europe, comme Robert Badinter et Jacques Delors. Quand j'ai lu que le Gros Con Américain avait (sans rire) suggéré au Président Macron de sortir de l'Europe (comme il le répétera à l'Italien), j'ai compris que nous étions bien plus en danger que je ne l'imaginais. Comment peut-il se réjouir de la faiblesse de supposés "alliés" ? 

En Suisse, en Europe (il y a des masses de braves gens dans les pays de l'Est) nous devons faire mieux que "résister" ou nous défendre.

Hier .... Devoir de mémoire (mémoire collective et individuelle). Aujourd'hui: c'est notre devoir d'agir pour nos démocraties. Ça n'est pas qu'une affaire de philosophie, plus qu'un bulletin de vote, pas une simple attitude ni une "défense" mais un combat.

- Tu es pathétique, O Mon Papy aimé.

Grosse discussion durant le repas de midi. Dulcinée tente de se réfugier dans une certaine fatalité.

- Non, il faut se battre. Inutile de se battre pour gagner et faire un vaincu. Ce n'est qu'en sortant du jeu perdant-gagnant que les démocraties pourront amener les régimes autoritaires à plus de respect pour leurs minorités.