Mercredi

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Mercredi 07h30

 

Mercredi 14h00.

L.T.

P.S.1.: Aller - Retour au bord du lac Léman. Dulcinée en profitera pour faire un peu de shopping...

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P.S.2.: Début des "soldes" en France.

On vit en surface, autrement dit "dans la superficialité", superficialité qui en français traine une note négative. Pourtant c'est ainsi qu'on se rencontre, en famille, entre amis, pour des moments simples * , des discussions sautillantes et légères. Autour d'une table chacun parle (en principe) et prend garde de ne pas monopoliser la parole. On joue son rôle, qui n'est pas le même pour tous, on force le personnage ou on l'aplatit selon l'humeur. 

Les vitrines sont aussi des surfaces. Les boutiques y montrent leurs marchandises. En Suisse 30% des boutiques ont disparu en moins de dix ans. Les bureaux de poste tiennent le record: 35% ! Si ces bureaux de poste ne sont pas vraiment des boutiques (bien qu'on y vende de tout), ils font partie de notre environnement visuel, du paysage de nos villes et villages.

Réseaux sociaux et ventes en ligne c'est le même tabac (the same tune). Ainsi j'entendais de gentilles personnes se lamenter sur la prochaine disparition de notre poste * de village. Oui mais qui la tue en payant ses factures via son "Bank-Net" ? Qui envoie encore des lettres et des cartes postales * * ?  

*  Le mécanisme est le même pour la messe du dimanche, le chrétien ne va plus à l'église il achète une ou deux assurances le protégeant des risques cardinaux. À qui la faute ? À nous les parents, les anciens. D'ailleurs les jeunes ne trouvent rien de nostalgique à la fermeture des postes et des boutiques, pour eux "LE CENTRE" c'est l'écran bleu de leurs nuits blanches, leur Smartphone.

*  * Ma sœur, mon frère et une main (5 doigts) d'amies (O merci ma Sœur , mon Frère, merci Amies si précieuses). 

Poursuivons...

La poste (du village) ce sont les villageois des environs qui la tuent. Tout comme ils tuent des centaines de boutiques en commandant en ligne. Je ne les blâme pas, je m'attriste. La Suisse est un petit pays avec de petites villes. On se désole en montant (ou descendant) en leur "centre". Alors pour "animer" nos rues les autorités maintiennent en vie les "marchés" ou se retrouvent quelques poignées de middle men qui vous vendent d'excellentes Delikatessen à un prix surfait. Parfois on trouve un boulanger ou un producteur d'agrumes. En majorité ce sont des intermédiaires expérimentés, sympathiques voleurs. Seuls vingt pour cent personnes de la popuation s'approvisionnent chez ces marchands.

- Qu'est-ce qui ne va pas Mon Papy ?

- Mauvaise nuit. Cette réponse te satisfait-elle ?

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