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Au gré de la plume
26 juin 2018

Lundi lessive

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Lundi 07h30.

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Lundi 15h00.

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S.: Ma fascination pour le "tout-petit" remonte loin au temps de mon enfance. Je me souviens des "mini-récits" publiés dans le Journal Spirou à partir de 1959 ! Il fallait arracher la double-page au milieu du magazine et plier ensuite plusieurs fois cette page avant d'ouvrir le récit avec un couteau (les techniques d'impression des livres "in-folio" sont décrites - par les spécialistes - dans un vocabulaire curieux ou piquant, vocabulaire devenu aujourd'hui obsolète). 

 

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            {Petite anecdote: gamin, à l'époque où apparurent ces mini-BD, j'avais bricolé en miniature tout l'attirail nécessaire à la célébration de la messe: calice, autel, habits du culte,... Ma mère m'avait acheté un capucin (genre "poupée"), c'est lui qui officiait. Il avait coûté CHF 8.-, fin des années "50" !, et je l'avais repéré dans un.... Tea-room (café cosy sans alcool) "Au Comte Vert" * à Monthey (Valais/Suisse). C'était un capucin tout rond avec une large tonsure à la manière des Franciscains. Il portait une jolie bure brune ceinturée par un cordon blanc et ses trois nœuds symboliques.

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                     Le Comte Vert Amédée VI de Savoie accorda quelques franchises à la ville de Monthey (Valais). 

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Quelquefois je me demande si ce n'était pas là ma vocation : devenir "frère mineur" (de l'ordre de Saint Francois). J'aurais aussi connu l'Afrique, "autrement" et à l'heure de la retraite on m'aurait accueilli dans ce joli monastère près de Lucerne en Suisse (un endroit connu de quelques proches personnes).

-  O Mon Papy, les femmes t'ont perdu !

- Oui, Ma Juju, je pourrais dire :  "le corps des femmes, leur silhouette, leur visage, leur chevelure, la cambrure des reins, ...." Mais si par malheur je disais cela ce ne serait pas gentil.

- Qu'est-ce que tu insinues ?

- Ma Douce Amie, je te répondrais qu'au moment (en fut-il "un") ou j'abandonnai(s) ma "vocation" il n'est pas certain que ce fût par attirance pour la beauté de leur âme ou/et la gentillesse de leur compagnie.

- Au moins tu ne serais pas devenu pédophile.

- Je ne sais pas, "au début" (de ma révocation) mon regard (d'adolescent) se porta sur une jeune fille "à peine pubère" !

- Bon, le regard, ça va encore... }. 

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Mon grand-oncle aux Îles Seychelles. 

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"Mes églises": Monthey, Vevey, Lausanne, Yaoundé, Hanoi.

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L'article (dessous) a été publié dans différents journaux (Le Matin, Sud-Ouest, Le Figaro,....). La version du quotidien suisse "Le Matin"  (ATS/nxp) ajoute quelques données sur l'Institut FEMTO-ST: le nombre des chercheurs et le budget annuel.

Si Besançon ne se trouvait pas dans un coin de la France cet Institut perdrait rapidement ses meilleurs chercheurs ! Coupez en deux le budget annuel, une moitié pour les équipements, expériences, fonctionnements, locaux, l'autre moitié pour les frais de personnels... Ça fait pas lourd à la fin du mois ! Les "horlogers" suisses vont les débaucher rapidement !

Sans les écrire, je me raconte souvent des histoires, je les "invente". Ça m'aide à m'endormir et à me re-endormir lors d'insomnies. Et j'avais imaginé ce que ces chercheurs ont réalisé: un robot qui fabrique un mini-robot qui lui fabrique un mini-mini-robot. La limite étant fixée par la consistance des matériaux utilisés. Un "composite" ne pouvant être "coupé" en infiniment petit. De cette contrainte mécanique on peut en déduire que le développement des réalisations "infiniment" petites ne se fera qu'à partir d'éléments premiers (ceux du "tableau"). Certes on connaît déjà certains procédés dans la fabrication des "puces" (chips) dans le domaine des "nouvelles technologies". 

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Pensez qu'elle n'est pas visible à l'œil.

Si les aspects scientifiques me fascinent, tel Candide, une réflexion "métaphysique" m'entraîne "ailleurs" vers une rêverie (mon modeste bagage intellectuel m'interdit une approche raisonnée).

Hier dans une conversation distractive nous échangions en famille quelques propos au sujet des tiques, ces affreux insectes qui investissent nos forêts. Hier donc nous nous demandions "quel est leur rôle dans la "nature ?". Aujourd'hui ma question est un peu différente: "Que pense une tique (tick) qui vous a mordu ?". Car ces insectes ne piquent pas, ils mordent. Bien sûrement l'animal veut manger. Manger pour survivre. Donc il veut vivre ! Quelle est la différence entre "il veut vivre" et "il décide qu'il veut vivre" ? Une tique "ça nous parle", c'est visuel. Oui mais les microbiotes, ces organismes qui vivent sur notre peau et dans nos intestins ?

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  Sont-ils "nous" ? Peut-être que l'un ou l'autre imaginait que de l'infiniment petit j'allais passer à l'infiniment grand et de-là.... youps au Ciel ! Ciel que je crains et donc que j'aime puisqu'Il m'ouvre l'esprit sur un espace, bien loin du spectacle terrestre de ce merdique Vingt-et-unième Siècle. D'autres ont des distractions différentes, le golf, les voyages, la musique, la lecture,.... leur travail, le jardinage,... Moa, je rêve et je déconne. 

Que non... Ma réflexion restera microbienne. Il me parait plus facile de divaguer sur la vie en communauté, nous avec une tique sur le mollet, nous avec des milliards de microbiotes sur la peau et dans nos entrailles, nous avec nos ovules et nos spermatozoïdes, nous engendreurs et engendrés, nous mangeurs de yaourts qui repeuplent notre flore intestinale, nous mangeurs de viande et de légumes qui deviennent (partiellement) "NOUS".  

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Je vous salue, Marie pleine de grâce ;

Le Seigneur est avec vous. 

Vous êtes bénie entre toutes les femmes

Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. 

Sainte Marie, Mère de Dieu, 

Priez pour nous pauvres pécheurs, 

Maintenant et à l’heure de notre mort. 

Amen

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SCIENCES UNE MAISON PLUS PETITE QU'UN POIL DE BRAS  *
Invisible à l'oeil nu, une construction réalisée par l'Institut FEMTO-ST de Besançon repousse les limites de l'infiniment petit. 

La «plus petite maison du monde», qui se mesure en microns et repousse les limites de l'extrêmement petit, est l'une des recherches phare de l'Institut FEMTO-ST de Besançon, digne héritier de la tradition horlogère de la ville. Une prouesse technologique, la taille de l'habitation étant inférieure à celle d'un poil de bras.

Quatre murs, une porte, des fenêtres, un toit et une cheminée sur seulement 10 microns de large, 20 microns de long et 15 microns de haut, voici les dimensions de la micro-maison du département de nanorobotique de l'Institut FEMTO-ST (Franche-Comté Electronique Mécanique Thermique et Optique - Sciences et Technologies). «On repousse ainsi les limites de la précision et de la taille des objets», se réjouit l'un des concepteurs de la maison, Jean-Yves Rauch.

«Personne d'autre au monde n'est capable de réaliser l'assemblage de cette micro-maison, en raison de la précision requise», relève pour sa part Michaël Gauthier, le directeur adjoint de FEMTO-ST, laboratoire associé au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). La micro-maison a été «bâtie» au sein du laboratoire, dans une chambre sous vide de 60 cm3.

A l'intérieur se trouvent un microscope électronique capable de grossir un million de fois une image, un canon à ions faisant office de chalumeau et un robot pour déplacer les objets et les pièces de la maison. Aux commandes des opérations d'assemblage, via un ordinateur situé à côté de la chambre sous vide, les chercheurs pilotent le robot et le canon à ions, ce dernier découpant le patron de la maison sur une membrane de verre de 1,2 micron d'épaisseur (un micron = un millième de millimètre).

Révolution en termes de précision

Ensuite, le robot et le canon à ions marquent les plis à la base des murs, qui se relèvent d'eux-mêmes, sans intervention humaine. Le toit et la cheminée viennent compléter l'édifice. L'innovation a été imaginée et réalisée par l'institut de recherche pour «montrer la puissance» de son nouveau système de microrobotique, la plateforme «Robotex» (Microrobotex), qui repousse les frontières des nanotechnologies optiques en combinant plusieurs techniques existantes.

«Notre maison présente toute les capacités techniques et technologiques de cette station, qui est révolutionnaire par rapport à ce qui ce fait aujourd'hui en terme de précision et d'assemblage robotique», explique Jean-Yves Rauch. Avec cette avancée, «des fibres optiques aussi fines que les cheveux humains peuvent être insérées dans des endroits inaccessibles comme les moteurs à réaction et les vaisseaux sanguins pour détecter les niveaux de radiation ou les molécules virales», affirment les chercheurs.

Saluée en mai par la revue américaine spécialisée «Journal of Vacuum Science and Technology A», cette innovation du département de nanorobotique de FEMTO-ST s'inscrit dans la tradition du travail de précision propre à l'industrie horlogère. A Besançon, capitale de l'horlogerie française depuis la fin du 18e siècle, «il y a un écosystème et un savoir-faire industriel orientés vers les microtechniques et la haute-précision qui ne se retrouvent que dans notre région et en Suisse», analyse M. Gauthier.

«Le département de nanorobotique, dont l'équipe est la plus importante d'Europe avec une cinquantaine de membres, a hérité de cette culture de la mesure précise du temps et de la précision des pièces», ajoute le directeur adjoint. Avec plus de 700 chercheurs et un budget global annuel de 39 millions d'euros, l'institut est l'une des plus grandes unités de recherche en France dans les disciplines des sciences de l'ingénieur, de l'information et de la communication.

Ses travaux de recherche irriguent des domaines industriels aussi divers que l'énergie, les transports, la santé, les télécommunications, le spatial, l'instrumentation et l'industrie du luxe. (ats/nxp). 

*  "...plus petite qu'un poil de bras" ! On notera la distinction entre les poils (cheveux, poils du pubis, cils, .... et poils de bras. 
L.T.
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