Dimanche
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Dimanche matin, 07h30.
Tous ces gens ont dormi dans leur voiture.
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L.T.
P.S.:
N.B.: La couverture de Time était un montage. C'était évident et tout le monde le savait. Sauf que cette petite fille hondurienne n'a jamais été séparée de ses parents (migrants). C'était cependant un choix assumé de la Rédaction. On ne peut le qualifier de "Fake News" puisque le Gros Con ne perd pas son temps à visiter ces gens. Ce montage n'a pu être réalisé qu'avec l'accord de JohnMoore et Getti.
(En passant: la veste portée par l'épouse du Gros Con lors de sa visite - dans un camp de réfugiés - était aussi, elle, un choix assumé. En effet cette dame ne porte ordinairement que des vêtements de plus de 1000 $ et cette veste "I don't care, do u?" coûte 70 $ . Au moins elle a pris la peine de se déplacer.).
La photo de Yanela Varela, Hondurienne 2 ans, faisait figure le symbole de la douleur provoquée par la «tolérance zéro» envers les immigrants clandestins, au point de se retrouver en couverture de Time.
«Bienvenue en Amérique.» En pleurs, Yanela Varela, 2 ans, fait la couverture deTime de cette semaine. Dans un photomontage sur fonds rouge, un président des États-Unis mesurant trois fois sa taille toise la jeune hondurienne apeurée. La photo de la fillette a été prise le 12 juin dans la ville de McAllen, au Texas, par John Moore, un photographe qui a obtenu le prix Pulitzer et travaille pour l'agence Getty Images. Elle est vite devenue sur les réseaux sociaux une icône, symbole de la douleur provoquée par la séparation des familles. L'image a même contribué à déclencher des donations d'un total de plus de 18 millions de dollars à une association texane d'aide aux migrants appelée RAICES.
Sauf que la jeune Yanela Varela n'a jamais été séparée de sa mère, contrairement à ce qu'affirmaient plusieurs articles. Au Honduras, la responsable de la Direction de protection des migrants au ministère des Affaires étrangères, Lisa Medrano, est formelle. «La fillette, qui va avoir deux ans, n'a pas été séparée», explique-t-elle à l'AFP. Le père de l'enfant, Denis Varela, a aussi confirmé au Washington Post que sa femme Sandra Sanchez, 32 ans, n'avait pas été séparée de Yanela et que les deux étaient actuellement retenues dans un centre pour migrants de McAllen, au Texas. «La petite fille n'a pas été emmenée en larmes par des agents de la police frontalière des États-Unis, sa mère est venue la chercher et elles ont été emmenées ensemble», a été contraint de reconnaître le Time.
«Notre couverture et notre reportage saisissent les enjeux de ce moment.»
Pour autant, le magazine a choisi de maintenir sa couverture jugée trompeuse par la Maison-Blanche. «La photographie du 12 juin de la petite Hondurienne de 2 ans est devenue le symbole le plus visible du débat sur l'immigration en cours aux États-Unis et il y a une raison pour cela», a affirmé dans un communiqué aux médias américains le rédacteur en chef de Time, Edward Felsenthal. «Dans le cadre de la politique appliquée par l'administration, avant son revirement de cette semaine, ceux qui traversaient la frontière illégalement étaient l'objet de poursuites criminelles, qui entraînaient à leur tour la séparation des enfants et des parents. Notre couverture et notre reportage saisissent les enjeux de ce moment», argumente Edward Felsenthal.
(Avec AFP) Le Figaro / 24 juin 2018
Ça n'a pas le même effet......
Et quelques autres photos (piquées temporairement) de J.Moore.
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Et quand le président Macron parle de "peste" en Europe...... (article du Journal du Dimanche,.....entretien avec M.Blanchard, CNRS, auteur de: "Les années 30 et si l'histoire recommençait ?". ).
".............Emmanuel Macron fait ainsi référence à un discours très présent pendant l'entre-deux-guerres dans les années 1930. La "peste brune" était un terme très employée à la fois pour signifier la montée du nazisme et la montée du fascisme. Il fait donc le parallèle avec cette époque ou pratiquement tous les six mois une grande démocratie en Europe basculait dans l'extrémisme ou le populisme. Aujourd'hui, on retrouve précisément cela, les discours se durcissent dans des pays qui étaient de grandes démocraties comme la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas. De surcroit, des partis ultranationalistes captent la démocratie pour servir leurs intérêts comme c'est le cas en Hongrie, en Italie ou en Pologne. Cette phrase du président de la République est donc une référence extrêmement pointue et précise pour établir un parallèle avec la période des années 1930.
Sur les dix gouvernements de droite en Europe, prêt d'un tiers sont des alliances avec l'extrême droite et il en était exactement de même dans les années 1930
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