Vendredi, - 25

Vendredi, fin de matinée, 11h00...

On pourrait dire "comme si ça ne suffisait pas". 
Il y a plusieurs semaines déjà Dulcinée m'annonçait le passage en Suisse d'une cousine (un couple) qui vit désormais aux États-Unis, parait-il.
De multiples programmes furent esquissés sans que je m'inquiète sachant d'avance qu'on ne s'en tiendrait à aucun d'eux. 
Depuis, une autre cousine et son mari se sont additionnés. Ils habitent en Allemagne avec leur fille qui travaille en Suisse (elle fait deux fois cinquante kilomètres chaque jour). 

En ce qui me concerne la question du transport automobile fut ainsi réglée: six + le petiot n'entrent pas dans notre véhicule. Dulcinée jure qu'ils sauront arriver jusque chez nous.
Je ne me suis soucié de presque rien, tout ce temps-là. Ce manque de coopération (de ma part) étant du à une profonde lassitude. 
Dulcinée, elle, a programmé toute la semaine ses achats et s'est mise hier déjà à ses fourneaux. 

Il y a deux heures ces gens se sont manifestés. Ils sont à Zurich. Atteindront-ils Fribourg. Oui.
Treyvaux ? C'est une autre histoire. Le train Zurich - Fribourg c'est facile, le bus Fribourg - Treyvaux ! J'ai proposé de les cueillir en gare de Fribourg.
Dulcinée a répondu: "Ils semble sûrs d'eux, laissons-les faire". 
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12h30, pas de nouvelles, on attend. 

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17h30, la vaisselle est finie. Nos visiteurs sont dans le train qui les ramènent à Zurich.

Petit retour....à 13h00. Dulcinée s'inquiète. Finalement elle reçoit un appel de sa cousine. Ils sont à Fribourg. Mais voilà... pas de bus avant 16h00. 

Je propose... de les chercher...

Non, ils choisissent le taxi. J'annonce la couleur: CHF 60.- (pour 15 km). 

Mamcook prépare la table, met les plats à chauffer (pas de problème avec la cuisine vietnamienne). Elle m'ordonne de sortir-voir.

Le petit qui s'accroche à mon pantalon insiste pour me suivre.

Nous sortons-don-voir en haut du contour là où passe la route cantonale.

On a l'air malin, les deux pipes au bec ! Le môme se tient tranquille. 

Ah, le taxi arrive. 

Deux cousines + un mari officiel (les trois vietnamiens) et un gros américain, ami ou amant d'une des deux cousines. 

Résumons un couple vit et travaille en Germanie, les deux autres vivent et travaillent aux États-Unis. Dans leur cinquantaine. 

Je sers l'apéro (13h30), de l'eau, de l'eau, de l'eau et du vin. 

Zut, des buveurs d'eau. C'est vrai que l'Américain est si gros qu'il doit être à la diète. Les Viets-Duc (Vietnamiens d'Allemagne) sont des gens modestes.

- Bier ?

- Nein...

Youpie, la bouteille (une excellente Dôle/AOC Valais) presque toute pour moi. Vais pas me gêner mon n'veu. 

Photos.

On grignote de petites choses préparées par Mamcook. 

Passons enfin à table. Comme d'habitude ma cuisinière s'est déchaînée. Pas moins de cinq plats + les deux déserts maison qui suivront. 

Photos.

Je cause avec l'Américain. Merde, un trumpiste. Bon, soyons civilisés... sans cependant trop en faire. C'est quand même fou ce qu'on met sur le dos d'Obama. Vrai qu'il n'a pas accompli  grand-chose en ses deux mandats. 

Photos.

Mince, voilà le gamin qui pique une de ses crises. Par bonheur elle ne durera pas longtemps. 

Gentille conversation entre cousines. 

16h00: on se mobilise, le bus passe dans vingt minutes. Nous voilà en procession jusqu'à l'arrêt (150 mètres de chez nous). 

Photos.

Le bus arrive. Mince z'ont p'us que des euros, le conducteur ne peut les accepter. Alors je paie.

Mince j'ai que CHF 30.- avec moi (il en faudrait 40, 10 par personne). 

- Bon, je compte trois billets.

- Merci. 

Dulcinée range l'immangé, moa, moa j'attaque la vaisselle. Le môme s'est endormi.

Je rêve sur mon balcon. Trieste.

Whisky (The Glenlivet).

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