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Au gré de la plume
19 janvier 2018

Vendredi

 

  

 

 

L.T.

P.S.: Jeudi après-midi.

 

Peu importe le nom de la maladie. On croit que ça va mieux, qu'on s'en sort, hihi que nos défenses naturelles se réveillent et montent au combat comme Jeanne d'Arc. 
Tout a un prix. Les moins mauvais lecteurs ou lectrices, il y en a-t-il plus que trois ?, de mon "Trieste" se souviennent de cette sentence Tout a un prix
Plus de 55 ans que je fume, avec bonheur, alors évidemment quand une forte humidité (85%) fricote avec la pollution ambiante et que le froid s'en mêle... ça se paie. 
Il est normal qu'un jour la maladie me rattrape. Tiens, comment pourrait-on traduire cette phrase en anglais ? Il n'est pas si facile de trouver la bonne phrase qui transfert l'idée complète de se "rattraper"ou "se faire rattrapper". 
C'est le passé qui se manifeste en même temps qu'il prétend influencer le présent et l'avenir. 
Il n'y a que la compote dans mon cerveau qui me dérange. Le reste ! 
..........
Vendredi matin.
Léger mieux :-)

 Bon, pas de réflexion, pas de sortie... attendre que "ça tourne" et qu'on se sente mieux. 

......
Trois films, dans le désordre. 
De quoi me réconcilier avec ces "cons d'Américains". 
...........
"Riding the bus with my sister". Sujet presque "classique", la relation de deux sœurs, l'une déficiente mentale, l'autre, l'aînée, exemple de réussite. Il existe d'autres films de ce "genre", celui-ci, franchement drôle, évite tant qu'il peut les aspects émotionnels pour rappeler les droits des déficients et re-estimer la capacité de soutien de l'environnement. 
Le film est réalisé par A.Huston, une femme talentueuse. Et qui appartient à une "époque". 
J'ai bien évidemment été creuser. Le scénario est basé sur le livre écrit par la sœur aînée (le rôle est joué par Andie McDowell) mais l'adaptation a sabré de larges parties de manière à concentrer l'attention sur les droits des déficients et sur la capacité de tolérance d'un certain environnement (autrement dit : nous pourrions mieux intégrer ces personnes sans que cela ne dérange trop nos "habitudes"). 
..................
"The River King". Un coin perdu du middle-East américain. Une enquête qui tourne en rond. Ici le sujet, l'intrigue policière, perd vite son importance. Ce qui m'a paru le plus soigné c'est l'égalité des rôles ou peut-être devrais-je écrire "l'équilibre". De nombreux films se construisent sur les personnages dominants, on pourrait dire "des sujets". Une pudeur touchante.
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"Five corners". Là c'est le Bronx des "Early Sixties". À l'opposé du film précédent ici on entre dans la caricature, ou presque dans une BD (cartoon strips): la période qui suit la mort de Kennedy, la lutte pour l'égalité raciale (ça m'étonnerait qu'on dise comme ça), une épicerie tenue par deux frères juifs, un petit voyou juste sorti de prison, une jeune fille proprette, une petite bande plus déjantée que méchante, ... 
...................................
Qu'on se rassure dans les chaumières je n'ai aucune intention. 
- D'encourager l'un ou l'autre à regarder ces films (accès "libre" sur la Toile).
- De jouer au "critique cinématographique".
Non, je souhaite simplement dire qu'un malade incapable de la moindre initiative peut trouver un petit bonheur en attendant la venue du miracle, de la guérison (ou de ce qui lui ressemble). 

...

 

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