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Au gré de la plume
26 décembre 2017

Mardi, 2018 - 6, Tet - 53, Balcon - 65...

 

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On sort pour le pain, lundi 11h00.

En dessus " soupe au boeuf ". (autrement c'est au poulet).

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Tranversale, direction Lac Long Quan.

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Lac Long Quan.

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Retour.

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Beauty salon.

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Une de ces portes qui permettent de l'extérieur de cadenasser à l'intérieur.

Une de ces portes qui permettent de cadenasser à l'intérieur de l'extérieur.

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Notons le symbole de protection fixé sur le sommet de l'entrée.

Le danger est ce qui arrive en face, une rue, la maison du voisin.

On comprend mieux la manie vietnamienne du zig-zag.

« La ligne droite est le plus court chemin pour aller d'un point à un autre. » On définit ainsi le segment limité par ces deux points. Ensuite on dit que trois points sont alignés si et seulement si l'un de ces trois points appartient au segment déterminé par les deux autres. Et enfin on appelle droite définie par deux points A et B l'ensemble des points alignés avec A et B, y compris ces points A et B.

Cette définition simple suffit à certaines applications concrètes. Elle permet par exemple au jardinier de tracer ses lignes de semis : en tendant une corde entre deux piquets, il matérialise une ligne « tirée au cordeau ». Une autre image habituelle est celle du fil à plomb1. C'est-à-dire, dans les deux cas, un fil tendu dont on néglige l'épaisseur.

Différentes limitations de cette définition ont conduit les mathématiciens à lui en préférer d'autres. Par exemple, si on assimilie la Terre à une sphère, le chemin le plus court entre deux points n'est plus une ligne droite, mais un arc de cercle. Cependant, à l'échelle d'un être humain, ce cercle est si grand qu'une ligne droite en est une bonne approximation2. La notion de « chemin le plus court » est étudiée sous le nom de géodésique. Wikipedia. 

Il suffit de traduire tout cela dans sa vie quotidienne, dans l'univers politique...

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La maison du comité populaire de notre ruelle.

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Un salon de coiffure.

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L.T.

P.S.1.: 

Lundi après-midi.

 

Ce que je postais ce matin (lundi, don) sur mon bloguinatzet me revient à l'esprit bien qu'il soit l'heure de la sieste. Deux choses sont évidentes pour chacune et chacun de mes "vieux" visiteurs. 
- J'entretiens une passion ambiguë pour ce pays et ses habitants. Passion sentimentale c'est à dire cruelle, subjective et violente.
- Je suis si pessimiste à propos des choix (et des non-choix) des gens d'ici que je me force à prendre une grande distance. C'est cela la retraite...
De nombreux visiteurs et visiteuses de mon bloguinatzet ont des liens de sang avec le VIETNAM. J'avais écrit une fois:"on n'a pas son Vietnam, il faut essayer d'aimer le Vietnam d'aujourd'hui."
Et c'est difficile ! 
En plus, une sorte d'obsession me poursuit: différencier ce qui est spécifique. Les Laotiens et les Cambodgiens sont de souche khmer. L'Indonésie est un immense pays mais, vous êtes-vous posé la question: quel produit exporte-t-on de l'Indonésie ? 
Réponse : l'huile de palme. 
Et quoi d'autre ? 
Continuez... la Malaisie ? Les Philippines ? La Thaïlande.... Ouaie, le tourisme et les orchidées.
Le Vietnam apparaît comme un outsider dangereux pour ses voisins. C'est un peuple "jaune" habitué à la souffrance. Comme moi, la méthode lui fait défaut. Il est cependant curieux et ingénieux. Des peuples du Sud-est asiatique il est de loin le plus avancé dans les nouvelles technologies (Singapour reste une micro-exception). La structure de la langue vietnamienne favorise la créativité dans ce domaine, elle échappe aux contraintes archaïques de l'étymologie. 
Sauf fracture tectonique le Vietnam ne se libérera pas de la Chine avec laquelle il entretient une relation comparable à celle d'une prostituée et de son souteneur. Le malheur du Vietnam c'est la Chine. Toute l'histoire (3000 ans) le montre. 
Micro versus macro...
Dulcinée était prête à vendre la maison et je reste convaincu que c'est ce qu'il faut faire sans trop attendre. 
Elle pensait pouvoir emmener son petit-fils pour quelques mois (3) en Suisse. Les deux parents sont d'accord.
Aujourd'hui elle ne sait plus. 
Moa, moa, je lui répète: vendons cette maison, tu peux venir ici deux fois l'an, confortablement, moa, moa, un long séjour comme celui-ci... non merci.
Je sais que le balcon de Treyvaux n'est pas le Milieu du Monde, que les Treyvaliens (et autres Fribourgeois, autres Suisses) sont à peu près, en moyenne, aussi incultes que les gens d'ici. Ils ont au moins une certaine pudeur (avec des exceptions). Parce que la culture de MÉRITE ils connaissent depuis des siècles. Faut pas pisser plus haut que son lavabo. 
Et passer un peu de temps avec mes proches après avoir vécu si loin d'eux. 
Et les chiens, les chats, les oiseaux, les forêts.
P.S.2.: Si le Vietnam a occupé un gros morceau de ma vie, je n'oublie ni "le reste du monde" dont l'Afrique, ni mes lectures de curieux. Durant la panne électrique de l'autre jour j'ai découvert un "texte lu" à la fois étrange et amusant de mon point de vue socialiste très anti-libéral. Une apologie du libéralisme utilitaire, c'est "pas tout faux" son argumentation, ses piques sur l'utopie socialiste, à quoi bon permettre aux prolétaires de rêver, c'est même cruel comme si j'arrosais les plantes sur la terrasse sachant qu'apres notre départ personne ne prendra la relève, ou comme répéter à un ouvrier fumeur que c'est pas bon pour sa santé.  

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Un extrait tiré de la fiche audiocite.net... concernant cette "autobiographie de Jane Eyre". 
En 1848, dans la Revue des Deux Mondes, paraissait cet essai critique du désormais célébrissime « Jane Eyre » par Eugène Forcade, journaliste et chroniqueur politique (1820 - 1869). Son essai date de 1848 c'est tout dire..le Printemps des Peuples qui épargna le Royaume-Uni !
« C'est un livre tout anglais, anglais dans l'acception morale du mot. Vous y sentez circuler l'esprit de cette race saxonne, grossière tant que vous voudrez, ô Français ! qui vous croyez encore Athéniens en 1848, mais mâle, dure à la souffrance, infatigable à la peine ; qui ne recommence pas sans cesse dans ses romans la carte du Tendre, mais qui entretient fermement au coeur de ses enfans le sentiment de la liberté et de la responsabilité ; qui n'a pas donné au monde Saint-Simon et Fourier, mais qui a produit William Penn, Daniel de Foe, Benjamin Francklin ! Voilà le côté qui m'intéresse dans cette histoire d'une enfant, d'une orpheline jetée seule et luttant seule dans le monde, que l'auteur de Jane Eyre nous raconte. Ce récit est écrit avec des notes vibrantes qui semblent parfois l'accent d'une confession personnelle, avec cette verve passionnée qui anime toujours le débutant dans l'effervescence du premier coup de plume et de la première oeuvre. Mais ce qui m'a surtout charmé, c'est que l'auteur s'est uniquement fié à l'éloquence des émotions dont il était l'interprète, et n'a pas un instant songé à fulminer une apocalypse contre la société dans un drame où pourtant la société joue à peu près le rôle tyrannique et cruel de la fatalité antique. »
En écrivant ce texte Eugène Forcade savait-il déjà que l'auteur était une femme ? Charlotte Brontoe publia son "Jane Eyre" sous un pseudonyme masculin. Il faut aussi se demander pourquoi il a choisi ce titre pour cette publication "Jane Eyre, autobiographie" puisque Jane est un personnage de fiction et, plus curieux, il ne lance pas dans une biographie (forcement artificielle) mais une autobiographie choisissant ainsi d'entrer dans la peau de Jane
  
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