13 décembre 2017
Quand je passe aux galeriens...j n'ose me plaindre
Cha va pas mieux, mon n'veu.
L.T.
La dernière fois que je chaussais mes santiagues.
Une soirée de l'AMCHAM (Chambre de Commerce US, fête annuelle).
L.T.
Dulcinée et son petit-fils.
P.S.: Mercredi matin.
Pas de sortie.
Grosse purée dans mon cerveau. C'est énervant de ne pas pouvoir se concentrer sur un moindre sujet. On dirait une vieille voiture, un jour c'est l'allumage, un autre les freins ou je ne sais quoi.
Grosse purée dans mon cerveau. C'est énervant de ne pas pouvoir se concentrer sur un moindre sujet. On dirait une vieille voiture, un jour c'est l'allumage, un autre les freins ou je ne sais quoi.
Hier Dulcinée s'est soudainement décidée à faire du vide en s'attaquant à divers conteneurs dans lesquels sont compressés une immense quantité d'habits, de chaussures, du linge, de la literie,... Zou loin. Ici c'est assez pratique. Il y a toujours un ou une récupératrice qui tourne dans nos ruelles.
On l'apostrophe, il, elle vient voir. Le prix se fixe "dans les deux sens", si votre débarras présente une valeur on vous payera une petite misère, sinon vous donnez un billet et cette brave personne emportera tout ça sur un chariot (sorti dont on ne sait où). La suite ? Je l'ignore. Peut-être que le récupérateur/ la récupératrice fera le tri à l'entrée de notre Ngo (ruelle) pour garder ce qui est recyclable, le reste s'entassera in situ en attendant le camion-poubelle. On peut imaginer les commentaires des curieux sur les us et coutumes de l'occidental du coin.
- T'as vu ses slips !
- Oh, un paquet tout neuf de capotes.
- Y'a la date limite dessus ?
Mes bottes (des santiagues en bon état de... marche) feront le bonheur d'un inconnu. Je les avais achetées en Europe quand je travaillais en Afrique. Trente ans ! Je les cirais moi-même régulièrement.
J'évite de suivre ces opérations d'évacuation. Chaque objet rappelle un souvenir. Simple, si on se souvient d'un moment, d'un événement sans voir cet objet il faut peut-être le garder, si le moment ne revient en mémoire qu'à son apparition c'est preuve qu'on peut s'en passer.
J'ai appliqué cette "loi" pour mes écriturailleries et c'est bien.
Mes bottes (des santiagues en bon état de... marche) feront le bonheur d'un inconnu. Je les avais achetées en Europe quand je travaillais en Afrique. Trente ans ! Je les cirais moi-même régulièrement.
J'évite de suivre ces opérations d'évacuation. Chaque objet rappelle un souvenir. Simple, si on se souvient d'un moment, d'un événement sans voir cet objet il faut peut-être le garder, si le moment ne revient en mémoire qu'à son apparition c'est preuve qu'on peut s'en passer.
J'ai appliqué cette "loi" pour mes écriturailleries et c'est bien.
Mes objets (qu'est-ce qu'un objet), les lieux aimés, les proches, les lointains, le hasard, tout est dans ce que j'ai préservé.
...
Publicité
Publicité
Commentaires