Erections fédérales

 

 

 

 

 

Fribourg.

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Monthey, Cinema Plaza, 21 septembre, 18h30.  Vous n'y venez pas, on comprend, mais

parlez-en à Goudourville, Melbourne, Yaoundé, Gonesse, Arconciel,  Sion, Lausanne, Paris, Auterive, Sion, Calgary,

Montreux, Clarens, Saigon, Thonex,...je ne dis pas cela parce que la réalisatrice

est une "vieille amie"

mais parce qu'elle essaie "quelque chose d'autre", parce que la "folie" ou le déséquilibre 

dont je parlais hier  nous concerne tous, toutes. Qui est normal. Quand sommes-nous acteurs ?

"Malevoz", film réalisé par Anne Theurillat.

(pour les gens de Suisse il est facile de trouver sur la Toile les dates des autres projections prévues,

on trouve aussi le site qui vend le DVD ... pas cher). 

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L’Hôpital de Malévoz, à Monthey, au cœur d’un long métrage de la réalisatrice valaisanne Anne Theurillat.

Le film sera présenté en avant-premières dès mercredi dans les cinémas de Sion, Sierre, Martigny et Monthey. .

Invitée à participer à la résidence d’artistes mise sur pied au cœur de l’établissement chablaisien, Anne Theurillat, qui partage sa vie entre le Chablais et Paris, a décidé d’aller à la rencontre du personnel médical, au travers d’une histoire impossible entre une ballerine et son thérapeute. Elle abolit les frontières entre la fiction et le documentaire en mêlant, devant la caméra, les acteurs et le personnel soignant. .

Deux médecins et plusieurs membres de l’équipe socio-culturelle ont en effet accepté d’apparaître dans le film qui a été tourné en quatre jours seulement sur le site de l’hôpital. 

  

 

 L.T.

P.S..: Avant de monter en ville de Fribourg pour une promenade sous le soleil j'ai eu le temps de suivre l'élection de notre nouveau conseiller fédéral (ministre... on en a 7, fallait remplacer un démissionnaire). Le processus d'élection et le cérémonial qui l'accompagne sont ensemble une des plus rares manifestations de la démocratie que j'ai pu observer. J'en suis admiratif. Bien que l'élu ne soit pas de mon bord politique. Je suis souvent critique envers mon pays mais je sais aussi ce qu'il a de meilleur. Personne ne parlera de cette élection à l'étranger, pourtant quelle leçon: un nouveau ministre élu par les partis opposés (+ le sien! don). Et avant cela nous avons eu droit au discours d'adieu du démissionnaire, impressionnant de lucidité et d'humanité. On est loin des ministres dégagés à la française ou des "fired" du triste président-businessman. J'ai tenté (vainement ?) de partager ces étranges sentiments de fierté et d'humilité avec  Dulcinée, a-t-elle saisi vaguement cette force de nous autres, paysans Helvetes?  J'en doute à 50%. Mais bon, la suissitude fait son chemin.

Plus tard, 20h30, deux whiskies et quatre verres d'un excellent vin blanc sud-africain. Le repas fut excellent. Il me fallait célébrer une bonne journée. En effet j'ai lancé à Dulcinée, quand nous mangions: - On en a pris plein la gueule et ça nous fait du bien, on sombrait dans l'ennui ! 

Que le Ciel, ma famille chérie, mes amis (proches ou lointains, tous même les discrets) en soient remerciés, nous sommes vivants d'esprit et de cœur. De corps, ça je n'en sais rien. Hier j'ecrivais avoir vieilli d'un an en une semaine, Dulcinée... un, deux ans ? 

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